Deadpool 2 Version Super Méga $@%!#& Chouette UHD : un second opus encore plus impertinent (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : (3,5/5)

Synopsis

L'insolent mercenaire de Marvel remet le masque ! Plus grand, plus mieux, et occasionnellement les fesses en l'air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l'amitié, la famille, et ce que signifie l'héroïsme - tout en bottant Cinquante Nuances de Culs, car comme chacun sait, pour faire le bien, il faut parfois se salir les doigts.

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• Titre original : Deadpool 2
• Support testé : UHD
• Genre : super-héros, action
• Année : 2018
• Réalisation : David Leitch
• Casting : Ryan Reynolds, Josh Brolin, Morena Baccarin, Julian Dennison, Zazie Beetz, Leslie Uggams, Shioli Kutsuna, Brianna Hildebrand, Jack Kesy, Karan Soni, T.J. Miller, Eddie Marsan, Brad Pitt, Bill Skarsgård, Terry Crews, Matt Damon
• Durée : 2 h 13 mn 59 s (version longue) - 1 h 59 mn 20 s (version cinéma)
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1 (HDR 10)
• Sous-titrage : français et 28 autres langues
• Pistes sonores : Dolby Atmos anglais - DTS 5.1 français, allemand, espagnol, italien - Dolby Digital tchèque, polonais, italien, anglais
• Contenu de la version Super Méga : UHD 4K du film en version cinéma - UHD 4K du film en version longue Super Méga $@%!#&; Chouette - BRD du film en version cinéma (1 h 59 mn 20) - D-Box Motion Code (signal pour système de vibration synchronisé)
• Bonus sur le BRD : commentaire audio de Ryan Reynolds, David Leitch, Rhett Reese et Paul Wernick - scènes inédites (2 mn 36) - bêtisier (3 mn 11) - les valeurs familiales de Deadpool, les personnages (15 mn 09) - David Leitch, pas Lynch : la réalisation de Deadpool 2 (11 mn 39) - Pas un mot, Deadpool : secrets et clins d'œil cachés (12 mn 52) - Jusqu’à la douleur, scènes alternatives (9 mn 25) - encaisser les coups, action et cascades (6 mn 57) - Deapool et son expérience de la prison (11 mn 28) - le membre le plus important de la X-Force (2 mn 21) - échecs avec Omega Red (1 mn 16) - Musclé et sexy (2 mn 12) - « Le monologue de 3 minutes » (2 mn 14) - La hotte de Deadpool HoHoho : vidéos (35 mn 22), photos
• Éditeur : 20th Century Fox

Commentaire artistique

Le retour annoncé du super-héros ne décevra pas dans ce nouvel opus Deadpool 2 qui, suite oblige, tend à démultiplier les atouts du premier volet : plus de gags triviaux, plus d’effets spéciaux, plus d’allusions cinématographiques, notamment à l’univers Marvel, plus de caméo, plus de ralentis démonstratifs. L’autodérision propre à ce super-héros et les blagues potaches (au second degré adressées aux scénaristes) fusent ; cela part dans tous les sens et constitue une spectacle démesuré, souvent hypertrophié, qui n’hésite pas à franchir allègrement la limite du bon goût et de la cohérence. On ne s’ennuie guère à ce flot d’action et de private-jokes qui masque la minceur du scénario et la décontraction de la réalisation, mais parvient à ménager assez efficacement les surprises narratives. La quantité de références au cinéma et à la pop culture est sans doute plaisante aux spectateurs avertis mais finit par submerger le récit et vire à la vacuité dramatique. Malgré l’aisance de Ryan Reynolds a enfiler le collant et la déprime de Deadpool et l’abattage des autres acteurs, Josh Brolin en très vilain Cable, Julian Dennison en Firefist et Zazie Beetz jouant Domino la seule femme super-héros de l’histoire, ce second volet ne possède pas le charme et l’inconvenance de l’original. Ce film, qui semble totalement échapper à ses auteurs, est un modèle de chaos cinématographique. Fort distrayantes et absolument décalées, les nouvelles aventures du super-héros au langage peu châtié assurent le divertissement et, pour les plus enthousiastes, la version longue « Super Méga $@%!#&; Chouette » (avec ses dizaines d’ajouts et de modifications) prolongera un peu plus le plaisir du spectacle en prenant garde à ne pas oublier de regarder le générique final de cette version jusqu’au bout !

Commentaire technique

Image : copie UHD, bonne précision globale même si l’image n’est pas en 4K native (tournage en numérique Arri Alexa et Phantom Flex + 35 mm, Master Format 2K), bon contraste néanmoins variable selon les séquences et qui gagne en ampleur en HDR 10, étalonnage pas homogène, colorimétrie chatoyante et peu naturelle, tons saturés

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Son : mixage anglais Dolby Atmos, dynamique aux dialogues centrés clairs, spatialisation impressionnante sur les sons d’ambiance avec une meilleure immersion due à la verticalité du procédé Atmos, mais si les surrounds et les LFE sont utilisés à bon escient l’environnement sonore reste maîtrisé et naturel contrairement aux images : la VF n’est qu’en DTS 5.1, donc nettement moins immersive d’autant que les voix sont loin d’être fondues dans les ambiances