The Handmaid's Tale : La Servante écarlate - Saison 1 : une dystopie très misogyne (en Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(4/5)
Synopsis
Dans une société dystopique et totalitaire au très bas taux de natalité, les femmes sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
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Liste des épisodes
1. Defred (Offred, 57 mn 22)
2. Jour de naissance (Birth Day, 46 mn 51)
3. Retard (Late, 53 mn 06)
4. Nolite te bastardes carborundorum (Nolite te bastardes carborundorum, 52 mn 46)
5. Fidélité (Faithful, 53 mn 18)
6. La Place d'une femme (A Woman's Place, 54 mn 49)
7. De l'autre côté (The Other Side, 47 mn 15)
8. Chez Jezebel (Jezebels, 49 mn 49)
9. Le Pont (The Bridge, 49 mn 58)
10. Nuit (Night, 60 mn)
• Titre original : The Handmaid's Tale
• Support testé : blu-ray exclusivité FNAC
• Genre : série télévisée, science-fiction, drame
• Année : 2017
• Réalisation : Reed Morano, Mike Barker, Floria Sigismondi, Kate Dennis, Kari Skogland
• Casting : Elisabeth Moss, Joseph Fiennes, Yvonne Strahovski, Alexis Bledel, Madeline Brewer, Samira Wiley, Ann Dowd, O.T. Fagbenle, Max Minghella, Amanda Brugel
• Durée : 8 h 45 mn 14
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,00/1
• Sous-titrage : français, allemand
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais - DTS allemand
• Bonus VO non sous-titrés : Script to Screen : The Salvaging (Du scénario à l'écran), les coulisses du tournage, avec les interviews de showrunner Bruce Miller, les productrices exécutives Elisabeth Moss, Ann Dowd et Madeline Brewer, et le réalisateur des épisodes 1 à 3 Reed Morano (8 mn 01) - Hope in Gilead (Espoir à Gilead), un décryptage du phénomène planétaire The Handmaid's Tale, et les parallèles entre l'univers de la série et le contexte politique actuel (5 mn 32)
• Éditeur : MGM
Commentaire artistique
Le roman homonyme que Margaret Atwood publia en 1985 et multi-récompensé a déjà été adapté au cinéma en 1990 par Volker Schlöndorff. La nouvelle version de 2017 due au talent de Bruce Miller est destinée à la télévision sous la forme d’une série coproduite et jouée par Elisabeth Moss qui a obtenu les honneurs de la critique et du public. Fortement récompensée, notamment par deux Golden Globe Awards (meilleure série et meilleure actrice) l’adaptation, en grande partie réalisée par Reed Morano, prends quelques libertés avec le roman et s’accommode des tendances actuelles, tels que le jeunisme et le rajout de caractères noirs qui étaient exclus dans le récit dystopique imaginé par l’auteure ; et, contrairement au roman, Defred / June, la protagoniste principale est identifiée d’emblée de même que d’autres personnages anonymes dans l'intrigue. Mais dans l’ensemble l’effroyable société misogyne inventée par la romancière sous influence « orwellienne » est parfaitement évoquée par cette série qui fascine par ses qualités esthétiques indéniables et rebute par son thème scabreux et la création d’un nouvel ordre social fort discutable. Filmés au Canada, les divers épisodes possèdent un excellent rythme et des rebondissements au suspense efficace. Le casting est tout à fait investi dans ce récit utopique foncièrement pessimiste et les choix artistiques, en particulier l’apparence symbolique et mémorable des servantes écarlates, sont tout à fait fascinants. Avec son aptitude à incarner les héroïnes mal en point mais combatives Elisabeth Moss monopolise l’attention mais ses partenaires, à dominante essentiellement féminine, sont tout aussi excellentes, Anne Dowd la « tante » implacable et Yvonne Strahovski l’épouse contrariée ; côté masculin, Joseph Fiennes et Max Minghella ne sont pas en reste et assument la compromission contestable de leurs personnages. Dans cette société future où l’ordre social est hiérarchisé selon la religion et le sexe, avec une résonnance qui n’est pas très éloignée de certaines de nos sociétés contemporaines, cette dystopie effroyable imaginée dans les années 80 est incroyablement visionnaire, miroir hallucinant de dérives dogmatiques bien réelles ! Mâle dominants, épouses soumises et femmes objets, l’utopie de Margaret Atwood n’a rien de réjouissant et sa traduction esthétiquement réussie n’en n’est que plus terrifiante. Au moment où la saison 2 prend son essor, La Servante écarlate, bien plus qu’un spectacle brillant et magnifiquement interprété, est une mise en garde implacable contre toutes les oppressions et un formidable sujet de réflexion.
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Commentaire technique
Image : copie HD, image très bien définie (tournage en Alexa Mini, Master Format 4K), excellent contraste, étalonnage et colorimétrie naturalistes, couleurs saturées et nuancées
Son : mixage anglais 5.1 aux dialogues centrés très clairs, très bonne dynamique, spatialisation large mais maitrisée, belle répartition sur les surrounds profitant aux ambiances comme à la musique, LFE discrets
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt5834204/
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