Spider-Man Homecoming 3D : le retour de l’Homme Araignée (en Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : (3,5/5)

Synopsis

Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l'œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s'efforce de reprendre sa vie d'avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu'il est plus que le sympathique super héros du quartier. L'apparition d'un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui…

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• Titre original : Spider-Man Homecoming
• Support testé : blu-ray 3D
• Genre : science-fiction, action
• Année : 2017
• Réalisation : Jon Watts
• Casting : Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr., Marisa Tomei, Jon Favreau, Gwyneth Paltrow, Zendaya, Donald Glover, Jennifer Connelly (voix), Chris Evans
• Durée : 2 h 13 mn 28
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,40/1
• Sous-titrage : français, anglais, arabe, danois, estonien, finlandais, lituanien, letton, néerlandais, norvégien, russe, suédois, ukrainien, anglais
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais, français - Dolby Digital 5.1 kazakh, russe, ukrainien
• Bonus sur le blu-ray 2D : guide d'étude de l'araignée (pop-up) - dix scènes supprimées (16 mn 17) - bêtisier (2 mn 17) - Une toile enchevêtrée Spider-Man dans l'univers cinématique de Marvel (6 mn 11) - A la recherche de Spider-Man (8 mn 04) - Suite, les réalisateurs comblent le fossé de la Bataille de New York - Jon Watts chef de la classe (5 mn 29) - spots inédits de Captain America (2 mn 26) - Spider-Man Homecoming bande annonce VR (1 mn 38) - copie du film en blu-ray 2D - copie digitale du film au format UV
• Éditeur : Sony Pictures Home Entertainment

Commentaire artistique

Spider-Man, Peter Parker au civil, héros en collant bleu des Marvel comics est de retour ! Il faut croire qu’Hollywood et le public adolescent ne se lassent jamais des aventures de l’homme araignée : successivement incarné au cinéma entre 1977 et 2014 par Nicholas Hammond, Tobey Maguire et Andrew Garfield, le héros a dorénavant les traits de Tom Holland depuis sa participation à Captain America Civil War en 2016. Réalisé en 2017 par Jon Watts Spider-Man Homecoming est le seizième film de la franchise et, malgré une élaboration laborieuse avec pléthore de scénarios, le principal atout de son intrigue est de revenir aux sources. Ne lésinant jamais sur les scènes d’action, dont une belle séquence au sommet de l’obélisque de Washington, le film adopte en effet le ton d’une comédie décontractée qui décrit Peter Parker comme un adolescent ordinaire, maladroit et manquant de confiance en lui. Avec un excellent sens du rythme, la réalisation enchaîne les impressionnantes séquences d’action, admirablement rendues par une conversion réussie en 3D, et les nombreuses scènes allusives où le jeune héros redevenu un simple ado ne cesse de multiplier les bourdes sur un ton proprement hilarant. Ce savant cocktail assure à la fois une certaine fidélité au héros de papier originel et un excellent divertissement non dénué d’esprit parodique (Captain America en prend pour son grade). Le casting est accrocheur et l’on aura plaisir à retrouver, aux côtés de Tom Holland, Michael Keaton incarnant le Vautour, Robert Downey en Iron Man et mentor et Jon Favreau. Plus anecdotiques, Marisa Tomei et Gwyneth Paltrow assurent néanmoins leurs rôles secondaires tandis que la chanteuse Zendaya et Laura Harrier, la copine du héros, représentent la diversité de l’école du Queens où le jeune Parker est éduqué. Manifestement réalisée à l’attention du jeune public et des fans de Marvel Comics, cette nouvelle aventure de Spider-Man délaisse toute velléité d’analyse psychologique au profit de l’efficacité du divertissement sans modération bien servi par une conversion relief convaincante. Distrayant.

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Commentaire technique

Image : copie HD, très bien définie, superbe contraste même en 3D, images claires, étalonnage somptueux, colorimétrie chatoyante, teintes vices et tons saturés

Relief : issu d’une conversion qui a réussi à donner une vraie profondeur de champ aux images notamment pour les architectures (scène sur l’obélisque de Washington…), les volumes sont palpables et les jaillissements réussis

Son : mixage anglais 5.1 (comme toujours chez Sony il faudra acheter l’UHD pour avoir la version en Dolby ATMOS), énergique, dialogues centrés dynamiques, spatialisation impressionnante, ambiances spectaculaires réparties sur tous les surrounds, LFE très efficaces