Transferts Saison 1 : une série française entre polar et science-fiction (en DVD et VOD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
Tout commence lorsque Florian, dans le coma depuis plusieurs années, se réveille dans le corps de Sylvain, capitaine de la brigade spécialisée dans la lutte contre les « Transferts » illégaux… une enquête palpitante démarre sur les traces de sa nouvelle identité.
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• Titre original : Transferts
• Support testé : DVD
• Genre : série télévisée, science-fiction, policier
• Année : 2017
• Réalisation : Olivier Guignard et Antoine Charreyron
• Casting : Arieh Worthalter, Brune Renault, Toinette Laquière, Pili Groyne, Steve Tientcheu, Thierry Frémont, Edith Scob, Patrick Descamps, Patrick Raynal, Xavier Lafitte, Juliette Plumecocq-Mech, Aïssatou Diop, Balthazar Monfé, Zelie Rixhon, Sébastien Chassagne, Alexis Loret
• Durée : 5 h 39 mn 29 (57 mn 13, 57 mn 39, 54 mn 39, 51 mn 46, 58 mn 23, 59 mn 37)
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,78/1
• Sous-titrage : français
• Piste sonore : Dolby Digital 2.0 français
• Bonus : entretien avec Patrick Benedek (auteur, producteur) et Claude Scasso (auteur) (22 mn 09)
• Éditeur : Arte Éditions
Commentaire artistique
Auteurs de diverses séries télévisées Patrick Benedek et Claude Scasso ont coécrits la série Transferts qui relève d’un genre peu prisé dans l’hexagone, le récit de science-fiction. Néanmoins pas question d’imaginer un futur hyper-mécanisé aux décors ultra-sophistiqués, ce qu’un budget limité ne permettait pas d’évoquer correctement. D’autant plus que les auteurs désiraient surtout explorer les promesses de l’évolution hypothétique de notre société. Le principe d’un monde où le transfert de personnalité est devenu possible autorise, en effet, la description, sans trop de frais, d’un monde futur peu différent du nôtre tout en exploitant les nombreuses potentialités du sujet. À la croisée de deux mondes, scientifique et religieux, le transfert intéresse également le développement des manipulations de la recherche médicale et les implications psychiques et existentielles des protagonistes qui vivent désormais murés dans un corps d’emprunt avec la question fondamentale de l’immortalité. L’interprétation parvient à crédibiliser ce dualisme qui n’était pas facile à faire passer à l’écran surtout dans les premiers épisodes qui sont centrés sur la belle prestation d’Arieh Worthalter et mêlent l’intrigue policière aux questionnements philosophique et moral. La coréalisation d’Olivier Guignard et Antoine Charreyron joue habilement avec les ambiances actuelles légèrement décalées, soutenue par la belle photo de Pascal Lagriffoul et la musique électro-symphonique de David Imbault. Les péripéties sont efficacement distribuées et le suspense policier bien entretenu bien que l’évocation manque parfois d’envergure et n’évite pas toujours les incohérences. Si la dimension universelle impliquée par le choix d’un récit métaphorique est manifestement limitée par des contraintes de production, le résultat est néanmoins très captivant et augure d’une production de science-fiction française enfin digne d’intérêt. Ces derniers temps Arte nous a offert quelques belles séries de science-fiction/fantastique telles que Trepalium et Au-delà des murs ; avec Transferts la chaine confirme cet excellent choix éditorial capable de rivaliser avec les fleurons outre-Atlantique. À suivre.
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Commentaire technique
Image : copie SD, bonne définition pour le format, excellent contraste, étalonnage naturaliste, colorimétrie chaude, teintes nuancées
Son : mixage français stéréophonique 2.0, excellente dynamique sur les dialogues, bon équilibre avec les ambiances, spatialisation contenue et frontale
Notre avis
Image : (4/5)
Mixage sonore : 
(3,5/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt6531888/
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