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Coffret « Ed Wood La presqu’intégrale ! » : le maestro du film décalé…

DVD Ed Wood

Note artistique globale : etoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile griseetoile grise(2,5/5)
Note technique globale : etoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile griseetoile grise(2,5/5)

Synopsis

Edward Davis « Ed » Wood Jr. fut un touche-à-tout du cinéma. Entre 1953 et 1960 il produira et dirigera la majorité de ses films, souvent qualifiés de navets. Considéré injustement comme l’un des pires cinéastes de l’histoire, il est réhabilité dans les années 90 avant que Tim Burton lui consacre en 1994 son film oscarisé, Ed Wood. Ce coffret réunit, en VOST, presque toute la filmographie du réalisateur : une opportunité de redécouvrir les films d’un cinéaste culte…

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Glen or Glenda : Glen or Glenda raconte deux histoires. La première est celle de Glen, qui s’habille secrètement en femme, mais qui a peur de le révéler à sa fiancée. La seconde histoire parle d’Alan, un pseudohermaphrodite qui subit une douloureuse opération pour devenir une femme.

Jail Bait : Le gangster Vic Brady entraîne le fils d’un chirurgien dans un braquage qui finit par la mort d’un vigile. Puis il fait chanter le père pour une opération chirurgicale qui lui permet de changer de visage.

Bride of The Monster (La Fiancée du Monstre) : La rumeur court qu’un scientifique fou mène des expériences sur des humains, utilisant l’énergie atomique pour les transformer en surhommes. La journaliste Janet Lawton décide d’enquêter…

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The Violent Years : La jeune et jolie Paula Parkins, dont les riches parents ne lui portent que peu d’attention, est à la tête d’un gang de filles. Chaque nouveau forfait est une bouffée d’adrénaline…

The Bride and The Beast (La Fiancée de la Jungle) : Laura est mariée à Dan, mais elle semble plus intéressée par son gorille que par son époux. Lors d’une séance d’hypnose, ils découvrent que Laura était la Reine des Gorilles dans une vie antérieure…

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Night of the Ghouls : Dr. Acula, un faux médium qui arnaque de riches familles désirant entrer en contact avec leurs proches défunts, parvient accidentellement à ressusciter un groupe de cadavres…

Plan 9 from Outer Space : Des extraterrestres ressuscitent des humains sous la forme de zombies et de vampires afin d’empêcher l’humanité de créer une bombe ultra-puissante qui menacerait tout l’univers…

The Sinister Urge : Le Lieutenant Carson enquête sur une série de meurtres en lien avec l’industrie pornographique…

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Orgy of The Dead : John et sa petite-amie Shirley partent à la recherche d’un cimetière afin que John trouve l’inspiration pour écrire son prochain roman. Alors qu’ils errent parmi les sépultures, ils assistent à une bien funeste cérémonie…

Take It Out in Trade : Un couple embauche un détective privé pour tenter de retrouver leur fille disparue…Suite à une longue traversée du désert, ce film inachevé (connu par ses rushes retrouvés) marquait le grand retour à la réalisation d’Ed Wood, dix ans après son dernier film.

  • Titres des films VO (VF) : Glen or Glenda (Louis ou Louise) - Jail Bait - Bride of the Monster (La Fiancée du monstre) - The Violent Years - The Bride and The Beast (La Fiancée de la Jungle) - Night of the Ghouls - Plan 9 from Outer Space - The Sinister Urge - Orgy of The Dead (Orgie macabre) - Take It Out in Trade
  • Support : DVD
  • Genre : drame, policier, fantastique, thriller, horreur, science-fiction
  • Année : 1953, 1954, 1955, 1956, 1958, 1959, 1959, 1960, 1965, 1970
  • Réalisateurs : Edward D. Wood Jr., William Morgan (4, 10), Adrian Weiss (5), Stephen C. Apostolof (9)
  • Casting : (1) Bela Lugosi, Lyle Talbot, Dolores Fuller, Edward D. Wood Jr. (2) Lyle Talbot, Dolores Fuller, Steve Reeves (3) Bela Lugosi, Tor Johnson, Tony McCoy, Loretta King, Dolores Fuller (4) Jean Moorhead, Barbara Weeks, Art Millan, I. Stanford Jolley (5) Charlotte Austin, Lance Fuller, Johnny Roth, Eve Brent (6) Kenne Duncan, Duke Moore, Tor Johnson, Valda Hansen (7) Tor Johnson, Bela Lugosi, Vampira, Tom Keene, Lyle Talbot (8) Kenne Duncan, Duke Moore, Jean Fontaine, Carl Anthony (9) Criswell, Fawn Silver, Pat Barrington, William Bates (10) Ed Wood, Donna Stanley, Casey Lorraine, Monica Gayle
  • Durée : 1 h 08 21 - 1 h 11 mn 15 - 1 h 10 mn 17 - 55 mn 52 - 1 h 18 mn 04 - 1 h 09 mn 25 - 1 h 18 mn 21 - 1 h 10 mn 55 - 1 h 30 mn 43 - 1 h 10 mn 08
  • Format vidéo : 4/3
  • Format ciné : 1,37/1 noir et blanc sauf (9, 10) couleur
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : MPEG monophonique 2.0 anglais (tous) - MPEG 2.0 monophonique français (5)
  • Bonus : introduction Stéphane Bourgoin (4 mn 41, 1 mn 13, 2 mn 57, 3 mn 21, 1 mn 49) (sauf 4-6, 9, 10) - film annonce (2 mn 56, 1 mn 20, 1 mn 40, 1 mn 58, 1 mn 38, 2 mn 50, 2 mn 07) (sauf 4, 6, 10) - Making of du film Orgy of the Dead (14 mn 49)
  • DVD bonus : Ed Wood par Stéphane Bourgoin (12 mn 53) - Le Pire bonus de tous les temps : documentaire avec Hideo Nakata, Ben Wheatley, Guy Maddin, Marc Caro, Lucile Hadzihalilovic, Douglas Schulze, Yann Gonzalez, Philippe Lux et Alain Burosse (24 mn 25, réalisation Carine Bach et Yannick Delhaye) - Crossroad Avenger (1953, 23 mn 44, VOST, 1,33/1, couleur, réalisation Edward D. Wood, Jr.) - Ed Wood Home Movie (2 mn 04) - Final Curtain (1957, 22 mn 24, VOST, 1,33/1, N&B, réalisation Edward D. Wood, Jr.) - The Sun Was Setting (1951, 13 mn 42, VOST, 1,33/1, N&B, réalisation Edward D. Wood, Jr.) + rushes (7 mn 14) - interview avec Bela Lugosi (4 mn 37)
  • Éditeur : Bach Films

Commentaire artistique

Glen or Glenda : pour ce film, qui démarre sa carrière de jeune réalisateur Ed Wood écrivit un scénario original, vaguement autobiographique, au lieu d’adapter un livre sur la transsexualité prévu à l’origine du projet. Il bénéficia de la présence amicale et décalée de Bela Lugosi scientifique démiurge déclamant un texte abscons nourri d’une référence récurrente de comptine anglaise ! Le message de tolérance exprimé par ce film singulier tourné en quatre jours est brouillé par le total manque de clarté de l’histoire. Il faut préciser qu’en plus de l’usage de stock-shots, le producteur George Weiss imposa l’insertion de séquences indépendantes rendant le double-récit encore plus confus. Reste cependant des plans incompréhensibles et des images oniriques qui tirent le film vers un surréalisme déconcertant. La singularité du style énigmatique d’Ed Wood s’affirmait dès ce pseudo-documentaire !

Jail Bait : vaguement inspiré par le film de Sam Wood L’Ennemi public n° 1 (Let’em Have It, 1935), ce policier, au budget ridicule, apparaît comme un film à structure plutôt classique, bien éloignée des autres productions d’Ed Wood et sans une once de touche sexy. Basé sur un argument dramatique efficace, celui du malfrat opéré pour changer de visage, ce film, tourné en 4 jours, réunit les acteurs fétiches du cinéaste et un jeune débutant, Steeve Reeves, futur Hercule de péplum. Ce drame, aux décors familiers, résulte d’un assemblage hétéroclite telle cette séquence musicale inopinée de cabaret (stock-shot) ou la musique détournée d’un autre film (Mesa of Lost Women) et d’un art balbutiant du cinématographe frisant le surréalisme.

Bride of the Monster (La Fiancée du monstre) : reprenant le scénario Atomic Monster qu’Alex Gordon écrivit en 1953, Ed Wood ne doit l’existence de son film qu’aux finances d’un rancher Donald McCoy qui impose la présence de son rejeton au casting et une explosion atomique (!) en fin de film : d’ailleurs le film est titré initialement Bride of the Atom. En effet le récit oscille entre une récupération du classique La Fiancée de Frankenstein de 1935 et la lignée des films sur la menace atomique, tel Kiss Me Deadly (1955) développés durant la Guerre froide. Malgré ce prestigieux héritage, Bride of the Monster reste typique des productions Ed Wood, produit avec « des bouts de ficelle » : dernier apparition parlante de Bela Lugosi, plutôt bon mais doublé dans l’action, emprunt de la pieuvre mécanique de La Sorcière rouge (1948), tournage dans un parc de L.A., dialogue abscons. Le cinéaste, qui ne fait qu’une seule prise, conserve les erreurs des acteurs et les plans invraisemblables (tremblement des décors, cascadeurs remuant les tentacules de la pieuvre…). C’est le fameux style Ed Wood dans toute sa singularité si décrié par ses détracteurs.

The Violent Years : si le scénario est bien d’Ed Wood, la réalisation lui échappe. Ce court film, sans générique, exploite le thème de la délinquance juvénile et se conclut sur un long discours moralisateur du juge. Entretemps on aura assisté aux méfaits d’un gang de jolies filles dirigée par la playmate Playboy 1955 Jean Moorehead. Une séquence « osée » évoque l’abus d’un jeune conducteur, une autre un saccage d’école orchestrée par une filière communiste en plein délire maccarthyste et l’héroïne qui souffrait de maux d’estomac finit par tomber enceinte et accoucher en prison ! Le film, qui relève du genre exploitation, joue sur l’aspect sexy de ces pseudo-adolescentes et sur leur perversité, le clou du spectacle, révélée pour mieux être condamné.

The Bride and The Beast (La Fiancée de la Jungle) : bien que réalisé par Adrian Weiss, ce film singulier sur le mythe de la belle et de la bête, doit son scenario à Ed Wood qui n’a pas lésiné sur le symbole dans un récit au genre incertain, entre fantastique, érotisme et aventures dans la jungle, peuplé de personnages inconsistants ! La promesse (publicitaire) d’en voir plus sur les rapports entre la sexy Charlotte Austin, vêtue d’Angora, et le (faux) gorille (ultime singe joué par Steve Calvert) tourne vite court : il est surtout question d’une chasse aux tigres (en Afrique !), filmée en studio et truffée de stock-shots, et d’hypnose de cabaret. Les dialogues et les scènes d’action sont à l’avenant : une œuvre typiquement « edwoodienne » dont l’étrangeté malsaine et la platitude de la réalisation comblera les fans du cinéaste et les amateurs de série Z.

Night of the Ghouls : réalisé sous le titre Revenge of the Dead, ce film fut retenu par le laboratoire de devloppement, Ed Wood ne pouvant payer les frais de post-production après l’échec de Plan 9 from Outer Space. Le film ne sera retrouvé et diffusé qu’en 1980 sous ce nouveau titre. En 1959 Ed Wood n’était pas satisfait de son film et désirait remplacer Criswell par Lugosi ; le scénario est très proche du film contemporain The Unearthly. La mise en scène accumule les invraisemblances, patchwork d’extraits de ses autres films, The Violent Years, un film sur la prévention routière et son court-métrage Final Curtain (bonus), et réutilise deux personnages déjà vus dans ses films, le policier Kelton (Paul Marco) et Lobo (Tor Johnson). Néanmoins, dans le registre du film de maison hantée et de la manipulation, ce film vaut largement d’autres productions du genre avec quelques scènes bien éclairées et une atmosphère mystérieuse assez réussie, nonobstant quelques effets comiques. Le final du film sera réutilisé pour Orgy of The Dead.

Plan 9 from Outer Space : c’est le plus connu des films d’Ed Wood et c’est avec ce film de science-fiction qu’il récolta les critiques les plus négatives… avant de devenir un film culte. Lorsqu’on voit (ou revoit) ce récit délirant d’extraterrestres ressuscitant les cadavres, on est frappé par ses deux caractéristiques : l’indigence des décors et des effets spéciaux et l’importance démesurée accordée aux dialogues, en compensation de tout ce qui ne peut être montré. Ces éléments, fréquents dans la série B, et la pesanteur de la mise en scène n’ont pourtant rien de catastrophiques. Les films d’Ed Wood étaient fabriqués avec des moyens financiers rudimentaires qui le contraignaient au génie du bricolage ; ainsi malgré sa vacuité apparente, Plan 9 finit par solliciter les neurones du spectateur, invité à imaginer un univers démesuré et fantastique à peine suggéré visuellement. C’est bien l’art de la série B de pallier à la pauvreté de la production par un effort cérébral. Ed Wood n’hésitera pas utiliser les quelques plans tournés avec Bela Lugosi juste avant sa mort, à suggérer une cabine de pilotage par un vulgaire rideau ou un vol de soucoupes volantes manipulées par des perches ! Coutumier de l’insert, son usage des stock-shots est légendaire, le réalisateur manipule comme personne le faux raccord et le second degré, souvent involontaire. Pour ce remake déguisé d’un roman d’H. G. Wells, qu’il introduit, pour plus d’irrationnel par le voyant Criswell, il recrute Tor Johnson, un de ses acteurs habituels, et Vampira venue de la série télévisée homonyme. Apothéose du kitsch, si le film a définitivement récolté le titre de chef-d’œuvre du genre nanar, la fascination qu’il exerce n’est pas négligeable : la preuve avec l’hommage que Tim Burton lui a dédié avec son Mars Attack !

The Sinister Urge : ce film exploite le thème du psychopathe sexuel et s’inscrit dans un sous genre des films d’exploitation qui s’inspirent de Peeping Tom et Psycho sortis la même année. Ed Wood, n’ayant si le talent, ni les moyens d’Hitchcock, est contraint de filmer à l’économie (20000 dollars), réutilise la séquence de la rixe aperçue dans Night of the Ghouls extraite d’un film inachevé et se contente, comme pour Plan 9 from Outer Space de décors monacaux. Il réalise un film dans un ton semi-documentaire afin de condamner le cinéma pornographique, un genre qui sera pourtant son futur gagne-pain. Quelques plans audacieux pour l’époque, un immense talent pour le sous-entendu et un ton volontiers sérieux contrastent avec ses œuvres précédentes.

Orgy of The Dead : suite de dix numéros de dance topless, ce film d’horreur tient plus du cabaret que de l’œuvre cinématographique tant son scénario est indigent. L’histoire, pratiquement inexistante, met en scène Dracula, une goule noire, la momie et le loup-garou qui se bornent à introduire les séquences chorégraphiées par des dialogues très plats. Ce film sans action relève du genre sexploitation typique des années 60. Malgré son aspect fauché, il dénote une belle maitrise de la couleur aux tons flamboyants et la mémorable présence de Fawn Silver, une goule sexy culte.

Take It Out in Trade (The Outtakes) : qualifiée de comédie érotique surréaliste, ce film devait marquer le retour d’Ed Wood à la réalisation après dix années d’interruption mais le film inachevé n’a été montré qu’à New York en 2014. Cependant en 1995 trois bobines de rushes découvertes à Santa Monica ont été éditées en vidéo sous le titre Take It Out in Trade : The Outtakes. C’est un montage incohérent de rushes muets et sonorisé musicalement qui permet de se faire une idée du film souhaité. On y décèle les tics d’Ed Wood, flashes lumineux, pull angora et érotisme soft. Certains rushes retiendront l’attention montrant Ed Wood interprétant une prostituée blonde, Alecia, portant des bottes blanches !

Commentaire bonus

Outre les introductions par Stéphane Bourgoin de certains des films du coffret, un DVD de bonus réunit plusieurs court-métrages d’Ed Wood, certains redécouverts récemment. Entre autres deux pilotes de série télévisée avortées : le western Crossroad Avenger avec Tom Keene en vedette et Final Curtain dont les protagonistes joueront ensuite dans Plan 9 from Outer Space tandis que la scène d’exploration du théâtre sera réutilisée dans Night of the Ghouls. Au programme également Le Pire bonus de tous les temps, intéressant partage de points de vus de professionnels, aficionados du réalisateur.

Commentaire technique

Glen or Glenda : définition honorable, contraste moyen, granulation, rayures ; mixage avec du souffle et des craquements
Jail Bait : définition correcte, assez bon contraste, défauts nombreux (rayures, tâches) ; mixage clair mais affecté d’un souffle prononcé et de divers bruits (ronflements, craquements)
Bride of the Monster : manque de définition, image dense, étalonnage sombre; mixage clair
The Violent Years : définition moyenne, nombreuses taches blanches, contraste variable ; mixage avec un souffle contant et des craquements
The Bride and The Beast : imprécis, contraste trop faible, des dégâts de pellicule ; mixage clair, souffle appuyé
Night of the Ghouls : définition moyenne, manque de contraste; mixage clair, léger souffle
Plan 9 from Outer Space : bonne définition, excellent contraste, noirs profonds, rares défauts; mixage clair et dynamique sans défaut, soufflé discret
The Sinister Urge : précision moyenne, contraste irrégulier, blancs grisâtres ; mixage clair, souffle perceptible
Orgy of The Dead : bonne définition, bon contraste, granulation, couleurs saturées et tons chauds, quelques taches blanches ; mixage anglais 2.0 clair, dynamique, craquements sporadiques, souffle
Take It Out in Trade : définition moyenne, couleurs chaudes, dominante rouge orange; mixage musical clair

  • Colorimétrie : noir et blanc pas assez contrasté sauf (7) ; copies couleurs (9,10) aux tons chauds, colorimétrie artificielle (10)
  • Étalonnage : irrégulier
  • Contraste : variable, souvent peu appuyé
  • Compression : globalement correcte
  • Définition : copie SD à la définition moyenne
  • Mixages : en MPEG 2.0 mono, clair, nombreux défauts, souffle

Liens Web

Site de l’éditeur français : http://bachfilms.com/cinema/657-coffret-ed-wood-avec-t-shirt-blanc-xl-plan-9-from-outer-space-3760054385368.html?search_query=wood&results=18

IMDb:
Glen or Glenda: http://www.imdb.com/title/tt0045826/
Jail Bait : http://www.imdb.com/title/tt0047127/
Bride of the Monster : http://www.imdb.com/title/tt0047898/
The Violent Years : http://www.imdb.com/title/tt0049922/
The Bride and The Beast : http://www.imdb.com/title/tt0051434/
Night of the Ghouls : http://www.imdb.com/title/tt0156843/
Plan 9 from Outer Space : http://www.imdb.com/title/tt0052077/
The Sinister Urge : http://www.imdb.com/title/tt0055452/
Orgy of The Dead : http://www.imdb.com/title/tt0054240/
Take It Out in Trade : http://www.imdb.com/title/tt0350184/

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile griseetoile grise(2,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile griseetoile grise(2,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

 

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