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Test Merason Frerot et Pow1 : un petit convertisseur et son alimentation, très suisses, très audiophiles

Merason est une marque suisse, audiophile et haut de gamme, qui propose une gamme de produits très courte et ciblée. Celle-ci se compose du convertisseur de référence DAC1 et de son petit frère, tout simplement baptisé Frerot, que nous testons ici accompagné de son alimentation dédiée Pow1.

Merason Frerot et Pow1

Type : convertisseur audionumérique et alimentation dédiée
L’avis d’ON-mag : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise (4/5)
Prix au moment du test : 1355 € (convertisseur Frerot), 850 € (alimentation Pow1)

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Difficile d'imaginer plus minimaliste que le Merason Frerot. Sur sa façade en aluminium de 2 mm d'épaisseur, il n'y a même pas d'interrupteur. Ce dernier étant à l'arrière, on ne trouve à l'avant qu'une molette permettant de sélectionner une des cinq sources et deux témoins lumineux. Au dos, c'est un peu plus rempli du fait de la compacité du produit. Outre les cinq entrées audionumériques (deux coaxiales, deux optiques et une USB), il y a la sortie analogique doublée (en RCA et XLR) et deux ports d'alimentation. Le premier de ces ports est prévu pour brancher le petit transformateur externe fourni d'origine. Le second, de type XLR à 5 broches, se destine au boîtier externe Merason Pow1 proposé en option.

Merason Frerot Pow1 test ON mag 2

Minimaliste mais dans les règles et avec beaucoup de rigueur

Le Frerot et le Pow1 sont fabriqués en Suisse par Dafraud et Niedal Audio Lab. Leurs boîtiers sont identiques, composés d'une façade en aluminium de 2 mm, d'une solide base en U semblant en inox et d'un capot en acier. La réalisation est très propre et rigoureuse, évoquant celle d'appareillages de mesure professionnels.

Sous le capot du Merason Frerot, l'ordre règne. Les composants, pour beaucoup "de surface", sont implantés sur un seul et même circuit imprimé en verre époxy de haute qualité. L'entrée USB utilise une interface Amanero anti jitter. Toutes les entrées numériques sont équipées d'un système d'isolation galvanique. Les étages de sorties travaillent en symétrique. La puce de conversion est une Burr Brown PCM1794 de chez Texas Instruments. Sa résolution se limite à 24 bits/192 kHz. C'est un choix assumé par la marque, qui préfère maximiser la qualité de restitution sonore plutôt que les chiffres sur le papier.

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Le boîtier d'alimentation Merason Pow1 renferme, entre autres, un filtre secteur Schaffner, un sérieux transformateur toroïdal Trafox (8 cm de diamètre pour 3 cm de haut) et trois capacités d'alimentation de 36 V sous 5600 µF chacune. Il délivre trois lignes d'alimentation indépendantes : deux pour les étages de sorties analogiques symétriques du Frerot, une pour ses circuits numériques et de gestion.

Merason Frerot Pow1 test ON mag 3

Suisse certes, mais pas spécialement réservé

Nos essais du Merason Frerot se sont déroulés en deux temps, toujours sur notre même système de référence câblé en Real Cable : d'abord avec l'appareil raccordé à son transformateur secteur de série, puis avec l'alimentation Merason Pow1.

À l'écoute, ce petit convertisseur ne correspond pas tout à fait à l'idée que l'on peut se faire du tempérament audiophile suisse. Il est certes rigoureux, précis, globalement neutre, mais assez nerveux aussi. Avec lui, il n'y a peut-être pas le feu au lac, mais il y a le feu à la musique. Le son est articulé et donne l'impression, sur certains morceaux, d'avoir une cadence plus rapide que d'habitude. L'aigu est incisif. Le bas du spectre a déjà beaucoup de poids avec l'alimentation de série. Il semble en gagner encore lorsque l'on passe à l'alimentation Pow1. On ne va pas vous mentir, la différence est subtile, mais donne la sensation que la restitution sonore devient plus ample. Une petite pointe de verdeur dans le haut-médium s'estompe. Elle laisse place à plus de douceur et de délicatesse. L'image stéréophonique qui avait déjà un beau relief, sans effet de projection désagréable, apparaît plus vaste, plus profonde, prenant du recul sans perdre de sa concision.

En résumé

Le Merason Frerot est un convertisseur minimaliste, mais sérieux. Il s'adresse à ceux qui s'intéressent plus à la qualité du son qu'aux chiffres. Il faut l'écouter sans a priori. Il a des arguments à faire entendre. Son alimentation séparée Pow1 en option est un atout même si cela a un coût. Les audiophiles les plus exigeants apprécieront.

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Le Merason Frerot et le Merason Pow1 décortiqués par ON-mag

>>> À LIRE ÉGALEMENT : TOUS NOS TESTS DE CONVERTISSEURS

Spécifications

  • Type : convertisseur audionumérique
  • Résolution : 24 bits/192 kHz
  • Entrées numériques : 2x coaxiales sur RCA, 2x optiques Toslink, USB-A
  • Sorties analogiques : asymétrique sur RCA (2 V RMS), symétrique sur XLR (4 V RMS)
  • Réponse en fréquences : 20 Hz – 20 kHz à ±0,2 dB
  • DHT + bruit : <0,006%
  • Rapport signal/bruit : >120 dB
  • Alimentation : transformateur 9 VDC, 12 watts de série ; boîtier 100 V, 40 watts Pow1 en option
  • Dimensions : 22,5 x 5 x 17 cm (convertisseur Frerot), 22,5 x 5 x 15,5 cm (alimentation Pow1)
  • Poids : 1,0 kg (convertisseur Frerot), 1,8 kg (alimentation Pow1)
  • Prix : 1355 € (convertisseur Frerot), 850 € (alimentation Pow1)
  • Site web de la marque : en.merason.com

Notre avis

  • Construction : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise (4,5/5)
  • Fonctions : etoile verteetoile verteetoile verteetoile griseetoile grise (3/5)
  • Performances : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise (4/5)
  • Musicalité : etoile verteetoile verteetoile verteetoile verteetoile grise (4/5)
  • Intérêt : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise (4/5)



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