Test Roberts RT100 : un air de rétro pour une platine vinyle moderne qui sait user de ses charmes
Roberts, spécialiste britannique des petits postes de radio, change de registre avec cette platine vinyle. Néanmoins, il garde sa classe et son style, qui lui ont valu d'être fournisseur officiel des résidences royales anglaises
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La RT100 est sortie à l'occasion des 85 ans de la société Roberts, née en 1932 dans une petite échoppe londonienne. Cette platine à entrainement par courroie attire immédiatement le regard par son épaisse base, habillée d'un placage en noyer véritable et à la finition impeccable. Le mariage avec le capot légèrement fumé, le plateau et le bras noirs plaît beaucoup. La Roberts RT100 n'est pas uniquement belle. Elle est aussi bien équipée, montée d'un bras droit en métal et livrée avec une bonne petite cellule Audio-technica AT3600L de base ainsi qu'un porte-cellule amovible. Son électronique comporte en outre un préampli phono que l'on peut activer par le biais d'un interrupteur à l'arrière et un port USB pour numériser les vinyles depuis un ordinateur.
La première fois que l'on utilise, la Roberts RT100, on cherche comment la mettre en route. À l'avant du plateau, il n'y a qu'un sélecteur de vitesse (33 ou 45 tr/min). On découvre enfin le bouton de lancement à l'arrière. On se dit alors que c'est un peu idiot de l'avoir mis là. Puis on change rapidement d'avis en apercevant juste à côté l'interrupteur pour activer la mise en marche automatique lorsque l'on actionne le bras de lecture. Cette platine vinyle est en effet semi-automatique et c'est finalement plutôt bien vu.
Une platine bien découplée pour de vastes panoramas sonores
Son montage un peu flottant rend la Roberts RT100 très peu sensible aux vibrations externes, nous avons pu le vérifier pendant nos tests. Elle est montée sur quatre gros pieds en caoutchouc très souples et amortissants. Ces pieds sont fixés à une plaque en médite très fine (3 mm), donc elle aussi assez souple, fermant le fond d'une boite en panneaux de médium, de 16 mm cette fois-ci, constituant la base proprement dite.
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Le plateau tournant est de son côté en fonte d'aluminium, recouvert d'un tapis en caoutchouc. On note bien quelques détails qui mériteraient d'être améliorés. Le porte-cellule est un peu léger. Certains éléments de l'articulation du bras et de son support, en plastique, pourraient être plus qualitatifs. Cependant, la qualité de construction globale est correcte et la finition est très soignée.
La Roberts RT100 est livrée avec des câbles USB et RCA ainsi qu'un adaptateur mini-jack pour la brancher directement à des enceintes amplifiées. À partir de son préampli phono, elle délivre une image sonore très ample et large. Les graves sont assez énergiques et physiques, avec du grain. Le médium et l'aigu gagnent en ouverture en passant par un préampli phono externe. La Roberts RT100 est capable de sonorités douces, de vastes panoramas sonores. Elle ne cherche pas la petite bête ni à forcer le trait. C'est une platine vinyle aux timbres équilibrés, sans trop de rondeur artificielle et aux basses biens tempérées.
La Platine vinyle Roberts RT100 décortiquée par On Mag :
Spécifications :
- Type : platine vinyle à entraînement par courroie
- Préampli Phono MM intégré
- Sortie analogique sur RCA (niveau Ligne ou Phono)
- Sortie numérique sur USB Audio
- Fonctionnement semi-automatique
- Force d'appui et antiskating ajustables
- Cellule Audio-technica AT3600L
- Vitesse : 33-1/3 ou 45 tr/min
- Dimensions : 45,2 x 14 x 36,6 cm
- Poids : 5,4 kg
- Prix : 300 €
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Notre avis
- Design et finition : (5/5)
- Qualité de construction : (3/5)
- Équipement et ergonomie : (4/5)
- Performances pures : (3/5)
- Musicalité : (3/5)
- Intérêt : (3,5/5)