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Test ampli intégré Micromega M-One 100 : une perle de luxe, technologie et musicalité

micromega M1 100 OnTopAudioGoldAward

Le Micromega M-One 100 est bien plus qu’un amplificateur intégré avec section de conversion et entrée phono, c’est un concept à part entière qui a demandé à la fois un très haut niveau d’ingénierie et un investissement financier très important. Beau, complet, innovant et musical, le M-One 100 a été la meilleure surprise de notre guide Hi-fi 2016, le seul, l'unique à qui nous avons attribué notre label OnTopAudio Gold Award 2016.

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Micromega M-One 100

Type : ampli Hifi stéréo intégré
L'avis d'ON-mag : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange(5/5) produit ON-topaudio Gold Award
Prix au moment du test : 3900 €

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CE TEST A ÉTÉ PUBLIÉ DANS NOTRE
GUIDE 2016 DE LA HIFI POUR TOUS
RETROUVEZ TOUS NOS TESTS DANS NOS GUIDES EN LIGNE.
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Il est des noms qui forgent la légendede la Haute Fidélité, la marque française Micromega en fait intégralement partie par ses créations novatrices qui ont parsemé toute son histoire. C’est grâce à un ingénieur visionnaire Daniel Schär qui, après avoir œuvré pour une marque aussi prestigieuse que Mark Levinson, décida de lancer ses propres produits avec une volonté farouche d’être toujours en avance sur les demandes des audiophiles et à la pointe des technologies quitte à les concevoir. Micromega est née à l’aube de l'audionumérique et a immédiatement marqué son empreinte sur cet univers. Ainsi, et dès 1987, Micromega lançait le CDF-1, le tout premier lecteur CD auquel nous pourrions donner l’adjectif « d’audiophile » face à une concurrence bien triste à cette époque. Le magnifique couvercle en Plexiglas transparent laissait à penser déjà que le design d’un appareil était une notion primordiale pour cette toute jeune société, la musicalité aussi.
Puis vint le premier lecteur en deux parties (drive et convertisseur séparés) avec le modèle CD-1, c’était un an avant la sortie du système haut de gamme Trio et sa technologie innovante Bitstream 1bit ou Delta-Sigma qui fut suivi de très près d'un convertisseur externe DUO utilisable sur tout lecteur de CD pour en améliorer les performances. Le Solo-R, le seul lecteur-enregistreur de CD du marché alors voit rapidement le jour, c’était 2 ans avant la sortie de la gamme évolutive Concept avec, dans un premier temps, les modèles Stage 1, 2 et 3 qui inaugurait le principe d’évolutivité de Micromega.

Après une petite traversée du désert suit à des soucis industriels, en 2009, la marque française surprend encore avec son lecteur réseau AirDream, un concept révolutionnaire à l’époque car peu de marques pariaient sur le transfert en streaming de la musique via les réseaux Wifi domestiques. Micromega a reçoit alors le soutien de l'investisseur français, Didier Hamdi, audiophile réellement passionné, mais aussi entrepreneur avisé. Il apporte à Micromega, les moyens financiers, la structure industrielle, le réseau de sous-traitants français triés sur le volet, son exigence d’une fiabilité à toute épreuve. Avec lui la marque franchit une étape décisive. Didier Hamdi est à l’origine avec Daniel Schär de la gamme My de Micromega, composée de petits produits audiophiles totalement Made in France et pourtant d’un excellent rapport qualité/prix. Il s’est également fortement impliqué dans l’élaboration du nouveau concept M-One avec la ferme intention d’aller rivaliser avec les toutes meilleures marques internationales de la Hi-Fi High End. Les premières moutures du concept M-One ont été présentés  il y a presque 2 ans, sur le High End de Munich 2015, mais Didier Hamdi, perfectionniste jusqu’au bout, n’a pas hésité à retarder plusieurs fois la sortie des premiers modèles afin q’ils soient ultra aboutis et optimisés.

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Le M-One 100 : luxueux et personnalisable

Le M-One 100 n’est pas un simple intégré avec plein de possibilités, c’est un concept à part entière dont le début du projet remonte à plus de deux ans, deux années où fut établi une sorte de cahier des charges pour en faire l’appareil le plus évolué tant en matière d’électronique pure qu’en design tout en ayant une architecture très ouverte. Il fallait pour Micromega un appareil qui se détache de tout ce qui a été déjà fait, de ce point de vue cette priorité est atteinte. Le M-One 100 est, en effet, non seulement très complet quant à son nombre d’entrées, le dessin et l’ergonomie sont également hissé au plus haut niveau comme ses possibilités d’évolution (options) extrêmement poussée. Sur le plan esthétique, c’est le cabinet du designer Alain Pineau & le Porcher qui a été choisi par Micromega (comme par Focal d’ailleurs) pour réaliser un châssis à la fois esthétique et surtout qui reflète le haut niveau de technologie de l’appareil. Le cabinet a donc dessiné un coffret usiné dans un bloc d’aluminium massif qui pourra se parer d’une multitude de finitions. Disponible en blanc ou en noir anodisé dans sa version le plus simple, le M-One 100 peut se parer de plusieurs finitions laquées en option, un configurateur (MCF) est disponible sur le site de la marque pour faire son choix. Mais le futur acheteur pourra aussi choisir une version plus personnalisée grâce à un nuancier de couleurs et ce n’est pas tout, le M-One 100 pourra prendre encore d’autres habillages avec des matériaux tels que le cuir, l’aluminium ou le carbone via un réseau d’artisans français.

Afin de pouvoir être utilisé à l’horizontale ou à la verticale (fixé contre un mur), le M-One 100 se voit doté d’un double panneau d’affichage (devant et au-dessus) qui changent suivant son positionnement, la taille des icônes et des caractères pouvant être réglée via la télécommande, cela permet un meilleur confort de lecture quelle que soit la distance à laquelle on se trouve de l’appareil. Pour éviter le triste spectacle des câbles et des connecteurs surtout lorsque l'appariel sera fixé contre un mur, toute la face arrière comprenant l’ensemble de la connectique est déportée vers l’intérieur de quelques centimètres. Lorsque nous évoquons l’incroyable multitude de possibilités de cet intégré, ce n’est pas une vue de l’esprit puisque nous ne comptons pas moins de 7 entrées (numérique et analogique) auxquelles s’ajoutent d’autres possibilités telles qu’une connexion du type Bluethoot AptX, un raccordement au réseau domestique via une prise Ethernet Lan asynchrone 24 bits/384 kHz, deux USB A et deux I2S sur HDMI pour de futures extensions. Parallèlement, une application sur iOS et Androïd doit voir prochainement le jour. Elle servira de télécommande en plus de celle, magnifique livrée avec l’appareil, mais aura aussi bien d’autres fonctions.

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Une connectique très complète, de l'entrée phono MM/MC à l'audionumérique Hi-Res en 32 bits/768 kHz et DSD

Si nous détaillons quelque peu le type d’entrées présentes, on compte une section phono MM et MC (opérable par un petit inverseur), deux lignes analogiques, l’une par RCA, la seconde par XLR en mode symétrique et juste à côté, nous avons 4 entrées qui servent le numérique avec une USB B asynchrone, une optique, une coaxiale et une XLR AES/EBU. Ces deux dernières sont compatibles 32 bits/768 kHz, et sont toutes les deux isolées par un transformateur galvanique alors que l’optique va un peu moins loin en affichant une compatibilité de lecture jusqu’à 24 bits/192 kHz. Quant à elle, l’entrée USB B classe 2 (32 bits) mets en œuvre un DSP Xmos pour son interface d’entrée, elle est totalement isolée de l’électronique par des séparateurs numériques capacitifs et des optocoupleurs. Micromega annonce la lecture des fichiers PCM, DSD et DSD sous DoP jusqu’à une résolution de 32 bits/768 kHz et 11.2MHz pour le DSD. En plus des sorties pour enceintes, dont les prises sont une exclusivité Micromega, nous avons également une sortie Pré-out par XLR et une seconde sortie, cette fois en RCA, pour un caisson de grave. Ajoutons enfin la présence d’un mini-jack sur le devant de l’appareil pour l’emploi d’un casque.

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Sans oublier les extensions

Lorsque nous évoquons l’évolutivité du M-One 100, le terme n’est pas usurpé puisque cet intégré peut intégrer un système de correction électro-acoustique répondant à l’acronyme M.A.R.S (Micromega Acoustic Room System) qui grâce à un microphone et aux mesures qui s’en suivront pourra corriger les défauts du système complet : enceintes et pièce. Deux types de corrections sont proposés : la Room EQ1 pour une meilleure réponse en fréquence et la Room EQ2 qui ajoute une optimisation du régime impulsionnelle de l’ensemble. Le processeur qui se chargera de ces modifications est déjà en place dans l’appareil (DSP Sharc Analog Device), il ne manquera qu’un microphone pour effectuer les mesures nécessaires. D'autre part, Micromega s’est également penché sur l’écoute au casque qui devient aujourd’hui totalement d’actualité. C’est là qu’intervient une troisième option avec un procédé dit « Binaural » avec lequel l’écoute au casque bénéficiera d’une spatialisation sonore beaucoup plus naturelle. Les prix pour ces options sont : Room EQ1 : 590 €, Room EQ2 : 990 € et option « Binaural » : 390 €.  

Micromega M 100 4

Un peu de technique

Le M-One 100 est capable de délivrer 2 x 100 watts sous 8 ohms et 2 x 200 sous 4 ohms. Il sera rejoint bientôt par un grand frère le M-One 150 d’une puissance passant à 150 watts par canal. Dans les deux cas, tous les composants sont montés sur une seule et même carte. Sur le plan numérique, une puce CPLD (Complex Programmable Logic Device) gère les horloges et le routage des données vers un SRC (convertisseur de fréquence) CT7301. Une fois toutes ces étapes passées les signaux passent au format I2S et arrivent à un Dac AKM AK4490EQ  32 bits/768 kHz. Une fois convertis, les signaux audio (en symétrique) sont transférés aux deux étages de puissance configurés autour de quatre transistors de technologie ThermalTrack à diode de compensation (ON Semiconducteur). Ce type de transistor offre un réglage de biais quasi en temps réel et une grande stabilité thermique. De toute façon, ces quatre transistors sont montés sur deux tunnels de refroidissement extrudés avec des ventilateurs ultra silencieux, l’évacuation calorique se faisant sur les flancs de l’appareil. Pour des raisons évidentes de taille face aux dimensions du coffret, le M-One 100 utilise deux alimentations à découpage à résonance LLC (inductance, inductance, capacité) qui offrent au-delà de leur compacité d’autres avantages, car ce type d’alimentation recharge beaucoup plus rapidement les condensateurs de filtrage (2000 fois) opérant ainsi une bien meilleure dynamique. Comme nous le voyons, Micromega a marié une technologie traditionnelle avec ses étages de puissance en Class AB et un principe d’alimentation à découpage plus actuel afin de tirer les meilleurs des deux.

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Écoute : une maîtrise, une aisance et une liberté exquises

Après quelques tours de roue, nous pouvons affirmer sans aucune retenue et non sans l’avoir poussé dans tous ses retranchements que le M-One 100 sonne et fait de la musique. C’est le plus beau compliment que l’on peut lui faire, en dehors de son design, de sa qualité de fabrication, ses options évolutives et de toutes les possibilités qu’il offre déjà pour un prix qui apparaît même comme modeste. Il va même être difficile d’émettre une quelconque critique tant cet appareil cumule des qualités sonores et procure un plaisir d’écoute sans limite. Les aigus sont fins, soyeux, précis sans jamais montrer le moindre signe de brillance ou coloration. De leur côté, les fréquences graves descendent à des profondeurs abyssales, là sans aucun débordement ni gonflement artificiel, bien au contraire, le contrôle de cette partie du spectre est de rigueur. Le rendu sonore est plein et chaleureux et se pare d’un nombre de détails, de micro-informations agrémentant la restitution en la rendant bien plus vivante qu’avec d’autres électroniques.

Mais ce n’est fini, la scène sonore est, comme vous pouvez vous en douter au vu les qualités déjà précisées, d’une présence exceptionnelle détourant à la perfection chaque instrument ou chaque intervenant. Les timbres respectés à la lettre laissant passer l’émotion avant toute chose, il ne sera pas question avec cet appareil de colorations ou autres artifices, la cohérence des registres ne sera pas un vain mot avec le M-One 100. D’autre part, nous avons testé cet appareil sous toutes ses coutures : d’une platine analogique à un lecteur réseau en utilisant la section de conversion et dans tous les cas, nous avons pu découvrir un pouvoir de résolution superbe. La section phono, la conversion et l’amplification arrivent au même niveau de compétence, et pour connaitre déjà la signature sonore habituelle des produits Micromega, très droite et sans fioritures, nous pouvons dire que ce nouvel intégré va beaucoup plus loin dans la densité et la finesse sonore. C’est vraiment un cap que cette marque vient de franchir avec le M-One 100 en honorant la musique reproduite d’une nouvelle vie ; un grand bravo à toute l’équipe qui a œuvré sur ce projet, Daniel Schär en tout premier lieu.

joji hirota jiten ruy daiko japanese drums a

La dynamique comme le niveau dans le bas du spectre sont extrêmement bien exploités par le M-One 100 avec le disque Japanese Drums de Joji Hirota et du groupe Hiten Ryu Daïko surtout sur le morceau Hiten Ryu. Chaque tambour japonais est parfaitement différencié et nous percevons avec netteté la tension des peaux comme la force et l’intention des coups donnés ; la prolongation des notes respecte toute l’ampleur de ces instruments. Et au milieu de ce niveau impressionnant, un autre instrument, une sorte de maracas rythmant tout le morceau émerge avec précision de ce tonnerre de son au centre du panorama sonore. L’image stéréophonique offre à chaque instrument une présence scénique bien spécifique les dotant de mille nuances. Le M-One 100 descend bas faisant remonter toutes les infimes informations de ce registre. C’est vivant, spontané et rapide.

La qualité des timbres est du même tonneau. Le duo violon et alto de Rachel Podger et Jane Rogers jouant des œuvres de W.A Mozart et M.Haynd est magnifique. L’équilibre tonal forme un ensemble fruité et soyeux. Le son est nappé d’une finesse de couleurs qui différencie chaque note et chaque phrasé de ces deux musiciennes. Les mélomanes seront aux anges avec cet intégré tant il rend un hommage appuyé à la fois au jeu subtil des interprètes et à la texture des harmoniques de ces deux instruments. On est en présence d’un haut du spectre varié et nuancé qui nous enchante par son élégance et sa richesse, ce qui ne l’empêche pas d’avoir du poids sur les notes. A ce suivi mélodique où chaque phrasé est relevé, la rythmique de cet intégré est tout aussi évidente. Le M-One 100 suit la partition sans en déformer la moindre parcelle ; une véritable joie émane de cet appareil.

Sur un disque plus moderne comme Pure Héroïne du groupe anglais Lorde, cette matérialisation du rendu sonore nous honore d’une image 3D. Outre tous les détails qui apparaissent grâce à un espace musical totalement dégraissé, on se rend compte que le M-One 100 détache chaque source tant en largeur qu’en profondeur. Chaque plan sonore prend sa place que ce soit la chanteuse, bien placée au centre et tout en relief, que tous les petits sons qui apparaissent à gauche et à droite au sein d’une image sonore bien remplie. Nous assistons à un véritable tableau musical dans lequel aucune nuance, aucun son n’est oublié.

Conclusion

Comme vous pouvez vous en douter, le M-One 100 va loin et dans tout le sens du terme. Il est non seulement d’une ergonomie et d’une évolutivité le plaçant comme un appareil de référence mais sa musicalité va avec le reste. Attachant par sa qualité de timbre comme la construction d’une image sonore tout en relief, c’est le genre d’appareil qui donne une envie inlassable d’écouter de la musique tant il sait en tirer toutes les nuances et toutes les subtilités. Une totale réussite sur tous les plans. 

Le site de la marque : micromega.com

Le Micromega M-One 100 en images

Spécifications

  • Puissance : 2 x 100 (8 ohms) et 2 x 200 (4 ohms)
  • Distorsion : THD : < à 0.001%
  • Facteur d’amortissement : sup à 500
  • Rapport signal/bruit :
  • Numérique : 106 dB (A)
  • Analogique symétrique : 103 dB (A), asymétrique : 100 dB (A)
  • Entrée phono MM : < 75 dB (A)
  • Entrée analogique : 1 RCA Phono (MM et MC), 1 RCA ligne + 1 XLR  (1Mohms)
  • Sensibilité entrée analogique : MM 12mVrms (47kOhms), MC 1.2mVrms (110 ohms), asymétrique et symétrique 1.4 VRms (1Mohms)
  • Dimensions : 430 x 350 x 56 mm (LxPxH)
  • Poids : 9 kg
  • Prix : 3 900 € (finition anodisé noir ou blanc)

Notre avis

  • Qualité de fabrication : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange(5/5)
  • Fonctions/Équipements : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5)
  • Performances sonores pures : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange(4/5)
  • Musicalité : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5)
  • Intérêt : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange(5/5)



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