Ce CD, sous-titré A Cole Porter Tribute, comporte douze plages composées par Cole Porter mais complètement réarrangées par Régis Huby et chantées par la belle voix de Maria Laura Baccarini, avec beaucoup de sensibilité.
par l’Orchestre Symphonique SWR de Baden-Baden et Freiburg dirigé par Kirill Kondrachine Hänssler Classic (Intégral Distribution) Durée : 1h 8’24’’ Notre avis : (5/5)
Alban Berg qui ne manquait guère d’enthousiasme concernant cette œuvre de Gustav Mahler, affirmait qu’elle était la seule "Sixième" malgré la Symphonie "Pastorale" de Beethoven ! Il semble que dès 1903, Gustav Mahler en avait achevé les deux premiers mouvements et que l’œuvre ne fut enfin créée sous sa direction que le 27 juin 1906 à Essen.
Ça s’appelle "Metamorphic Rock" et cela correspond effectivement à la définition qu’on nous donnait en cours de géologie : recristallisation, et généralement déformation, de roches sédimentaires ou de roches magmatiques, sous l’action de la chaleur.
Concerto pour Piano No.19 K.459 "Ch’io mi scordi di te ?", "Non temer, amato bene" K.505, Concerto pour Piano No 23 K. 488 par Hélène Grimaud, piano et direction de l’Orchestre de chambre de la Radio bavaroise avec Mojca Erdmann, soprano Deutsche Grammophon (Universal) Durée : 1h 4’ 52’’ Notre avis : (5/5)
Le Concerto pour Piano n°19 de Mozart date d’une période faste pour le compositeur puisqu’il fait partie d’un ensemble de concertos pour piano composé en 1784 et comprenant également les concertos n°14 à 18 ; Il est encore d’esprit "galant" et ne ressemble en rien au Vingtième concerto qui le suivra immédiatement et qui est d’un caractère nettement plus angoissé et dramatique.
Les Esprits animaux, c’est un septuor remarquable de jeunes talents, deux violonistes (Javier Lupiañez et Tomoe Mihara), un altiste (David Alonso Molina), deux flûtistes, l’une à bec, l’autre traversière (Lena Franchini et Elodie Virot) ainsi qu’une claveciniste (Patricia Vintem). Ils nous jouent un programme littéraro-musical fort agréable, car très varié et très débridé.
Tram des Balkans compte cinq musiciens de fanfare balkanique, comme on dit pour définir le genre, plus un certain nombre de potes montés en route, pour ajouter au délire.
avec l’orchestre Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth Durée : non précisée WAH 002 (Harmonia Mundi)
Ce DVD du Centre national de documentation pédagogique, associé à Wahoo et à Calicot, nous offre quinze morceaux de musique classique, de moins de deux minutes trente chacun, qui sont présentés par Pierre Charvet. Ces morceaux ont été écrits entre 1850 et 1960. Leurs auteurs, Verdi, Delibes, Bizet, Saint-Saëns, Offenbach, Rimski-Korsakov, Chabrier, Tchaïkovski, Dvorak, Richard Strauss, Dukas, Debussy, Stravinsky, Messiaen et Bernstein, sont l’objet d’une courte présentation et leurs œuvres sont le prétexte à une familiarisation des élèves avec les notions de rythmes, d’harmonie et de mélodie qui facilitent leur compréhension ou, tout au moins leur perception. On ne reconnaît que ce qu’on connaît.
Ce CD du guitariste Stéphane Wrembel le fait pencher davantage que les précédents vers le swing gitan plus que vers le swing manouche, avec des couleurs hispaniques affirmées, voire même arabo-mauresques.
Outre qu’il sait raconter une histoire d’amour de façon moderne et nouvelle, et bourrée d’humour, une sacrée qualité pour un cinéaste, Woody Allen sait choisir aussi ses acteurs et sa musique. Dans le délicieux film Vicky Cristina Barcelona, non content d’avoir engagé l’exquise Scarlett Johansson, l’ébouriffante Penelope Cruz, et le séduisant Javier Bardem, ce metteur en scène parfois irritant de génie a choisi des musiques hors du commun pour peindre une Catalogne et des gens vivants et complexes.
par l’ensemble Carpe Diem avec Christine Schweitzer (soprano) et Lambert Wilson (le récitant) Transcription et direction : Jean-Pierre Arnaud Adaptation du livret : Vincent Figuri Durée : 53’ 5’’ INDE 035 (www.indesens.fr, www.ensemblecarpediem.com) Notre avis : (4/5)
La boutade a fait florès : « Vous allez écouter un opéra de Wagner à neuf heures. Au bout de trois heures, vous regardez votre montre. Il est neuf heures et demie. » Cette transcription-réduction de Tristan et Yseult à cinquante-trois minutes est la bienvenue pour tous les non-wagnérolâtres dans mon genre.