Durée : 59’ 57’’
LLL 335
www.fremeaux.com
Notation : (4,5/5)

Le guitariste Rodolphe Raffalli (avec deux “f” et deux ailes, comme il aime à le dire) a du talent aussi bien dans le jazz que dans la musique sud-américaine, mais là où il excelle, c’est dans la transposition en swing manouche (son swing manouche à lui), de la chanson française.

Durée : 55’ 59’’
Meta 066
distr. Codaex
www.simonspiess.com
www.metarecords.de
Notation : (3,5/5)

Le saxophoniste Simon Spiess a créé son trio avec un batteur, compositeur de trois titres, Daniel Mudrack, et un contrebassiste, Marco Nenniger. Lui-même a composé la majorité des airs de l’album, six, et le trio a imaginé trois sortes de virgules musicales d’une minute et quelques brochetailles, pour aérer le CD (« Arcane Voluptuousness », « Xhosa » et « Blues in Green »).

Durée : 48’ 9’’
Milan 399 469-2
www.milanrecords.com
Notation : (4/5)

Pour honorer la mémoire de son père Claude Luter, qui fit danser des milliers de gens au son de sa clarinette et rendit très populaire en France le jazz nouvelle-orléans dans l’après-guerre, son fils, le trompettiste Eric Luter s’est entouré de six gaillards et d’un invité prestigieux sur quatre titres : Benny Vasseur, quatre-vingt-sept ans aux dernières gelées.

par Les Lunes du Cousin Jacques
Durée : 59’ 24’’
Hortus 101
Codaex distr.
www.editionshortus.com
Notation : (5/5)

L’ensemble de musique baroque Les Lunes du Cousin Jacques a choisi, dans la volumineuse production de Georg-Friedrich Haendel, quatre sonates pour flûte à bec et basse continue (HWV 365, 367, 369 et 377) ainsi que la cantate pour soprano, flûte et basse continue « Nel dolce dell’oblio » (HWV 134) et un adagio mis en concert extrait de la grande suite en fa M (HWV 427) prévue originellement pour clavecin seul. Plus deux airs inédits, car Haendel écrivait à l’avance des airs qu’il gardait en réserve pour répondre aux commandes, « Son d’Egitto » et « Non posso dir di piu ».

Film de Lotte Reiniger (1926)
Durée : 1h 5’ 11’’
Institut du Monde Arabe IMA 321.100.2
www.imarabe.org
Harmonia Mundi
Notation : (5/5)

A vrai dire, ce CD-DVD relève à la fois du domaine de la musique et de celui du cinéma. Au départ, il y a le film d’animation, de 1926, de Lotte Reiniger, le premier long-métrage muet traitant d’une partie des Mille et Une Nuits, le célèbre conte à tiroirs et à miroirs dont l’origine se perd dans la nuit des temps, puisque, dans la tradition orale de l’Inde, puis de l’Iran, puis du monde arabe, il ne connaît de forme écrite qu’au XIIIème siècle.

Durée : 1h 7’ 25’’
EUCD 1613
www.arcmusic.co.uk
Notation : (4/5)

Comment résister  à cette anthologie de rêve du “Monde des Fils du Vent” qu'est ce “World of Gypsies” qui nous mène à travers la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Macédoine, la Bulgarie, la Serbie et la République tchèque, jusqu'à la Grèce, l'Espagne ou l'Egypte, sans oublier le Rajasthan des lointaines origines ?

Durée : 47’ 19’’
Melanine Harmony 004
www.weTHIEFS.com
Notation : (3,5/5)

Une faute de grammaire anglaise (le pluriel de thief étant thieves) les a faits rigoler et cette blague de potache leur a laissé leur nom : Thiefs (je doute, par parenthèse, que leur nom soit si facile à prononcer pour les Français). Thiefs, donc, ce sont deux musicos américains, Guillermo E. Brown, batteur-chanteur et Keith Witty, bassiste, qui jouent, séparés par un océan, avec le saxophoniste français Christophe Panzani.

Durée : 51’ 56’’
Universal Jazz 371 468-4
www.laika.net
Notation : (4/5)

La première fois que j’ai entendu Laïka, elle chantait avec Marc Thomas dans le big band de Claude Bolling et la puissance et la dextérité vocales de ce petit bout de femme étaient proprement stupéfiantes. Avec cet album, Come a Little Closer, elle change radicalement de registre et nous offre, en onze titres, dix reprises de standards américains et une composition, un voyage intime dans les désirs, les joies, les approches amoureuses des femmes.

Strauss, Zemlinsky, Ravel, Respighi
Aparté (Harmonia Mundi)
Durée: 59’18’’
Notation : (5/5)

C’est  délibérément sous  le signe de l’Art nouveau que se construit le programme de la jeune soprano roumaine Teodora  Georghiu. Une manière de célébrer Vienne puisque Richard Strauss et Alexander Zemlinsky occupent à eux seuls près de la moitié de ce CD.

par Max Emanuel Cencic
 et Il Pomo d’oro
dirigé par Riccardo Minasi
Virgin Classics (EMI)
Durée :  1h 3’ 26’’
Notation : (5/5)

Bien que menacée de toutes parts, ruinée par de dispendieuses campagnes militaires, ayant également subi de nombreuses et terribles épidémies de peste, Venise n’en exerçait pas moins une attraction considérable sur tous les compositeurs d’opéras et ceci au moins jusqu’à la première partie du XVIIIe siècle.