Jean Rondeau, clavecin Erato (Warner Classics) durée du CD : 79’56’’ Notation : (5/5)
Un CD qui nous invite à nous immerger dans la musique pour clavecin du grand cantor de Leipzig, mais dans l’univers de la transcription. Car à part le Concerto dans le style italien BWV 971, toutes les œuvres figurant sur ce CD ne sont pas destinées au clavecin seul.
Composées entre 1857 et 1860, ces deux Sérénades regardent très nettement vers le passé en prenant pour modèle Mozart et surtout Haydn dont Brahms étudie avec beaucoup de ferveur les symphonies.
Sophie Klussmann, soprano Marie-Claude Chappuis, alto Zachary Wilder, ténor Konstantin Wolff, basse Maîtrise Notre-Dame de Paris Henry Chalet, chef de chœur Emilie Fleury, chef du chœur d’enfants HAYDN : Les Sept Dernières Paroles de Notre Sauveur sur la Croix MENDELSSOHN : Psaume 42, « Wie der Hirsch schreit » www.orchestredechambredeparis.com
Tout commence en 1783 alors que la réputation de Joseph Haydn est considérable, lui octroyant le statut du compositeur le plus célèbre de toute l’Europe. Car c’est bien en 1783 qu’un homme d’église de Cadix (Espagne) lui commande une œuvre musicale destinée à une liturgie du Vendredi saint.
Mélodrame de Philippe Minyana & Bruno Gillet Mise en scène de Mireille Larroche Vincent Leterme, Chef de chant et pianiste Ensemble 2e 2m, violon, guitare, accordéon Direction musicale, Pierre Roullier Distribution : Paul -Alexandre Dubois, Christophe Crapez, Edwige Bourdy, Eléonore Pancrazi Production : La Péniche Opéra Coproduction : Théâtre Jean Vilar, de Vitry-sur-Seine, Ensemble 2e 2m
Au Vingtième Théâtre, 7, rue des Plâtrières - 75020 Paris du 27 mars au 19 avril 2015 www.vingtiemetheatre.com
En cent petites scènes, Philippe Minyana et Bruno Gillet nous font défiler à toute allure et de manière presque chaotique, une réalité bâtie sur un quotidien qui peu à peu révèle son existence. Les personnages de ce mini-opéra (certains rôles ne sont pas chantés) semblent surgir de leur boîte, comme poussés par une force étrange qui les oblige à raconter leur singulier destin constitué de banalité et d’imprévu.
Orquesta Sinfonica de Lara Tarcisio Barreto Ceballos, direction Thomas Leleu Sextet Fondamenta (Distribution : Sony Music) durée du CD: 71’29’’ Notation: (4/5)
C’est avec un enregistrement en première mondiale que débute ce CD qui met en vedette un instrument que l’on a plutôt l’habitude d’écouter au sein d’un orchestre symphonique : le tuba. Convergence pour tuba solo, jazz trio (guitare, guitare basse et percussions) et orchestre est due à Jean-Philippe Vanbeselaere. Cette œuvre se divise en trois parties : Fantasque, Cross-over et Latin.
Intégrale des sonates pour piano de BEETHOVEN Deutsche Grammophon (Universal) CD 1 :65’27’’ CD 2 : 72’49’’ CD 3 : 69’35’’ CD 4 : 74’05’’ CD 5 : 74’20’’ CD 6 : 76’18’’ CD 7 : 71’44’’ CD 8 : 81’58’’ Notation : (5/5)
Tout comme ses 17 Quatuors à cordes, les trente deux Sonates pour piano de Beethoven occupent dans l’œuvre du Maître de Bonn, une place considérable. La majorité de cet extraordinaire édifice instrumental est par ailleurs composée dans un laps de temps relativement court puisque la composition d’une grande partie de ces sonates se situe entre l’année 1793 et l’année 1805.
BENJAMIN BRITTEN : Diversions pour piano main gauche et orchestre ERICH KORNGOLD : Concerto pour piano, main gauche en ut dièse, op.17 Orchestre national de Lille Paul Polivnick , direction Nicolas Stavy, piano Hortus 710 durée du CD : 57’07’’ Notation : (5/5)
Le pianiste autrichien Paul Wittgenstein, lorsqu’il est mobilisé sur le front russe au début de la Guerre 1914-1918 va perdre son bras droit. On aurait pu supposer que cette terrible blessure allait mettre un terme à la carrière d’un pianiste âgé tout juste d’une trentaine d’années. Mais Paul Wittgenstein ne renonce à rien, préférant mettre au point une technique propre à la main gauche.
sur un livret de Joël Pommerat Créé au Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles le 30 mars 2014 Direction musicale : Patrick Davin Mise en scène : Joël Pommerat Avec : Frode Olsen, Werner Van Mechelen, Philippe Sly, Charlotte Hellekant, Patricia Petibon, Fflur Wyn, Yann Beuron, Ruth Olaizola Orchestre et Chœur Orchestre Philharmonique de Radio France
Si Au Monde est la dernière grande partition de Philippe Boesmans, elle couronne d’une certaine façon le parcours d’un compositeur qui possède à son actif une œuvre importante. Une caractéristique apparaît comme une sorte de constante dans l’œuvre de Philippe Boesmans : la création permanente d’univers musicaux très différents.
Orchestre de Chambre de Paris Thomas Dausgaard, direction Daniel Hope, violon Maîtrise de Paris Patrick Marco (chef de chœur) BEETHOVEN : Coriolan, ouverture BRUCH : Concerto pour violon et orchestre No1 MENDELSSOHN : Le Songe d’une nuit d’été
C’est en mars 1807 au palais Lobkowitz à Vienne que sera créée cette ouverture Coriolan op.62 de Beethoven. Si Shakespeare est l’auteur d’une pièce intitulée Coriolan relatant la dramatique existence de ce général romain vainqueur des Volsques, Beethoven lui, se met au service d’un auteur dramatique allemand : Heinrich Joseph von Collin.
Direction : Diego Matheuz Orchestre Philharmonique de Radio France Katia et Marielle Labèque, piano Raphaël Seguinier, percussions Gonzalo Grau, percussions
Christopher Trapani : Spinning in Infinity pour orchestre et électronique Esteban Benzecry : Rituales amerindios, tryptique précolombien pour orchestre Osvaldo Golijov :Nazareno, pour deux pianos, percussions et ensemble (nouvelle version) Gregory Beller : réalisation informatique musicale Ircam
Pour le dernier concert de Présences 2015, le public du grand Auditorium de Radio France avait le privilège de se voir proposer trois créations françaises. D’une part, Spinning in Infinity du compositeur nord-américain Christopher Trapani, d’autre part, deux compositeurs venus de l’Amérique du Sud révélaient au public de l’Auditorium Rituales amerindios d’Esteban Benzecry et Nazareno, pour deux pianos, percussions et ensemble d’Osvaldo Golijov.