Cecilia Bartoli : Sacrificium
avec Il Giardino Armonico
dirigé par Giovanni Antonini
Decca ( Universal )
Durée :
- cd 1 : 77 mn 55
- cd 2 : 21 mn 15
Notre avis : :-D :-D :-D :-D :-D (5/5)
Cecilia Bartoli développe ici jusqu’au vertige, la démesure, le délire du chant virtuose poussé dans ses derniers retranchements. Elle nous subjugue en particulier dans cet Air tiré de Sirface de Nicola Porpora "Come nave in mezzo all’onde" et surtout dans "In braccio a mille furie" provenant de Semiramide riconosciuta également dû à Nicola Porpora. Ces prouesses virtuoses n’empêchent nullement Cecilia Bartoli de révéler un aspect méconnu de sa personnalité avec un Air poignant tiré de Serse de George Frideric Handel : "Ombra mai fu" ainsi que "Quel buon pastor son io" provenant de La Morte d’Abel figuro di quella del nostro Redentore d’Antonio Caldara (Vienne, 1732). Dans cet album qui rend hommage aux victimes innombrables de la castration, Cecilia Bartoli a le rare mérite de nous révéler de nombreux inédits au disque comme non seulement les deux Airs de Porpora mais également des Airs de Antonio Caldara, Francsco Araia, Carl Heinrich Graun, Leonardo Leo et Leonardo Vinci. Il Giardino Armonico est dirigé de manière survoltée par Giovanni Antonini à qui revient la lourde tâche d’accompagner Cecilia Bartoli. Inutile de préciser qu’il s’acquitte de sa fonction avec une maestria époustouflante !
texte de Michel Jakubowicz
dirigé par Giovanni Antonini
Decca ( Universal )
Durée :
- cd 1 : 77 mn 55
- cd 2 : 21 mn 15
Notre avis : :-D :-D :-D :-D :-D (5/5)
Cecilia Bartoli développe ici jusqu’au vertige, la démesure, le délire du chant virtuose poussé dans ses derniers retranchements. Elle nous subjugue en particulier dans cet Air tiré de Sirface de Nicola Porpora "Come nave in mezzo all’onde" et surtout dans "In braccio a mille furie" provenant de Semiramide riconosciuta également dû à Nicola Porpora. Ces prouesses virtuoses n’empêchent nullement Cecilia Bartoli de révéler un aspect méconnu de sa personnalité avec un Air poignant tiré de Serse de George Frideric Handel : "Ombra mai fu" ainsi que "Quel buon pastor son io" provenant de La Morte d’Abel figuro di quella del nostro Redentore d’Antonio Caldara (Vienne, 1732). Dans cet album qui rend hommage aux victimes innombrables de la castration, Cecilia Bartoli a le rare mérite de nous révéler de nombreux inédits au disque comme non seulement les deux Airs de Porpora mais également des Airs de Antonio Caldara, Francsco Araia, Carl Heinrich Graun, Leonardo Leo et Leonardo Vinci. Il Giardino Armonico est dirigé de manière survoltée par Giovanni Antonini à qui revient la lourde tâche d’accompagner Cecilia Bartoli. Inutile de préciser qu’il s’acquitte de sa fonction avec une maestria époustouflante !
texte de Michel Jakubowicz