Cédric Caillaud & Harry Allen : Emma’s Groove
Emma’s Groove
avec Patrick Cabon
et Philippe Soirat
Durée : 1h 5’ 3’’
APH 106017-0
(www.aphrodite-records.com)
Notation : :-D :-D :-D :-D :-D
Voici ce que nous attendons du jazz, une musique d’aujourd’hui (ceux qui disent le contraire feraient bien d’aller consulter un oto-rhino) qui swingue, qui a des racines afro-américaines, même quand il s’agit de compositions personnelles. C’est ce que font le bassiste Cédric Caillaud, le saxophoniste Harry Allen, le batteur Philippe Soirat et le pianiste Patrick Cabon. Ils prennent des standards, pas toujours si standards que ça, d’ailleurs, pour certains, et les interprètent à leur manière, qui est très jazz. Car ils connaissent l’idiome du jazz, sa grammaire et, sans copier les maîtres, ils en font leur propre jazz.
De très belles compositions du bassiste («Emma’s Groove», «New Father’s Bop») qui démontrent que Cédric Caillaud a le sens des mélodies et est très prometteur. Quant à Harry Allen et son son si suave, sur «Blame It on My Youth», par exemple, on souhaite à bien des saxophonistes d’en avoir un aussi séduisant et voluptueux.
texte de Michel Bedin
avec Patrick Cabon
et Philippe Soirat
Durée : 1h 5’ 3’’
APH 106017-0
(www.aphrodite-records.com)
Notation : :-D :-D :-D :-D :-D
Voici ce que nous attendons du jazz, une musique d’aujourd’hui (ceux qui disent le contraire feraient bien d’aller consulter un oto-rhino) qui swingue, qui a des racines afro-américaines, même quand il s’agit de compositions personnelles. C’est ce que font le bassiste Cédric Caillaud, le saxophoniste Harry Allen, le batteur Philippe Soirat et le pianiste Patrick Cabon. Ils prennent des standards, pas toujours si standards que ça, d’ailleurs, pour certains, et les interprètent à leur manière, qui est très jazz. Car ils connaissent l’idiome du jazz, sa grammaire et, sans copier les maîtres, ils en font leur propre jazz.
De très belles compositions du bassiste («Emma’s Groove», «New Father’s Bop») qui démontrent que Cédric Caillaud a le sens des mélodies et est très prometteur. Quant à Harry Allen et son son si suave, sur «Blame It on My Youth», par exemple, on souhaite à bien des saxophonistes d’en avoir un aussi séduisant et voluptueux.
texte de Michel Bedin