Chostakovitch. Rachmaninoff : Sonates
Sonates
par Xenia Jankovic (cello)
et Jacqueline Bourgès-Maunoury (p)
Sonate opus 40 de Chostakovitch
Sonate opus 19 de Rachmaninov
Vocalise opus 34
Saphir LVC 1082
www.saphirproductions.net
Durée : 69’ 50’’
Notation : :-o :-o :-o
C’est une très belle interprétation que nous donnent Xenia Jankovic (cello) et Jacqueline Bourgès-Maunoury (p) de ces deux sonates russes. S’y ajoute la vocalise de Serge Rachmaninov, transcrite pour violoncelle et que Xenia Jankovic joue avec beaucoup de brio. Deux sonates russes, celle de Dimitri Chostakovitch, bien qu’écrite à l’époque de Staline, pouvant ne pas être considérée comme soviétique tant elle prend ses distances avec le « réalisme socialiste ». La sonate de Rachmaninov, datant de 1901, et la sonate de Chostakovitch de 1934, bien que tout ait changé, présentent des analogies, car elles sont toutes deux sereines et désenchantées, contemplatives et inquiétantes, comme distanciées et moqueuses. Ce que les Russes appellent l’oblomovchtchina, à ne pas confondre avec le j’menfoutisme.
texte d'Yvette Canal
par Xenia Jankovic (cello)
et Jacqueline Bourgès-Maunoury (p)
Sonate opus 40 de Chostakovitch
Sonate opus 19 de Rachmaninov
Vocalise opus 34
Saphir LVC 1082
www.saphirproductions.net
Durée : 69’ 50’’
Notation : :-o :-o :-o
C’est une très belle interprétation que nous donnent Xenia Jankovic (cello) et Jacqueline Bourgès-Maunoury (p) de ces deux sonates russes. S’y ajoute la vocalise de Serge Rachmaninov, transcrite pour violoncelle et que Xenia Jankovic joue avec beaucoup de brio. Deux sonates russes, celle de Dimitri Chostakovitch, bien qu’écrite à l’époque de Staline, pouvant ne pas être considérée comme soviétique tant elle prend ses distances avec le « réalisme socialiste ». La sonate de Rachmaninov, datant de 1901, et la sonate de Chostakovitch de 1934, bien que tout ait changé, présentent des analogies, car elles sont toutes deux sereines et désenchantées, contemplatives et inquiétantes, comme distanciées et moqueuses. Ce que les Russes appellent l’oblomovchtchina, à ne pas confondre avec le j’menfoutisme.
texte d'Yvette Canal