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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Antje Weithaas au violon et à la direction de l’Orchestre de chambre de Paris

Antje Weithaas 2

Antje Weithaas, au violon et à la direction de l’Orchestre de chambre de Paris, propose un programme dédié à Schubert revu par Mahler ainsi qu’à Fanny et Félix Mendelssohn.

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C’est avec l’Ouverture en do majeur de Fanny Hensel-Mendelssohn que débutait ce concert donné au Théâtre des Champs-Elysées. Il semble que cette Ouverture en ut majeur soit la seule incursion de Fanny Hensel-Mendelssohn dans le domaine symphonique. Elle dénote chez la compositrice une étonnante vivacité d’écriture alliée à un maniement virtuose des instruments de l’orchestre. Bien que tributaire de l’influence lointaine de Beethoven et aussi de Weber, elle révèle une compositrice aux idées vives, parfaitement réalisées grâce à une orchestration légère et raffinée. Ce qui ne peut que nous faire regretter l’absence d’œuvres plus audacieuses (Symphonies, Concertos), Fanny Hensel Mendelssohn laissant en revanche un catalogue d’œuvres assez important dans le domaine de la musique de chambre.

La seconde œuvre de ce concert consistait en un Concerto pour violon de Felix Mendelssohn, le N°2 en mi mineur op.64. En fait ce Concerto pour violon avait déjà été précédé par un premier Concerto pour violon et orchestre à cordes dès 1822. Dans cette œuvre dont les trois mouvements s’enchaînent, Felix Mendelssohn déploie un lyrisme prenant, ne se laissant jamais aller à un quelconque excès de virtuosité dans son écriture.

Schubert revu par Mahler s’inscrivait ensuite au programme de ce concert. Il s’agissait de la version pour orchestre à cordes réalisée par Gustav Mahler du Quatuor N°14 en ré mineur de Franz Schubert. Dans cet avant-dernier Quatuor de Schubert avant son ultime Quatuor N°15 en sol majeur, l’auteur qui peut-être envisage son propre décès (il vient d’apprendre avec certitude qu’il est syphilitique) y exprime son effroi et aussi d’une certaine façon son attirance pour La Mort, dans l’extraordinaire second mouvement basé sur le Lied La Jeune Fille et La Mort.

Antje Weithaas interprète avec un sens aigu de l’intériorisation le Concerto pour violon N°2 de Félix Mendelssohn, donnant de la version pour orchestre à cordes du 14ème Quatuor de Schubert une version faite de passion et d’intensité musicale peu communes.

Anjte Weithaas parvient à exalter sans difficulté l’extrême souplesse des pupitres de l’Orchestre de chambre de Paris, tant dans l’Ouverture de Fanny Hensel-Mendelssohn que dans l’ensemble des cordes dans la version du Quatuor de Schubert revisitée par Gustav Mahler.

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Texte de Michel Jakubowicz

Plus d’infos

  • Cordes romantiques
  • Fanny Hensel-Mendelssohn : Ouverture en do majeur
  • Felix Mendelssohn : Concerto pour violon et orchestre N°2 en mi mineur op.64
  • Franz Schubert : Quatuor à cordes N°14 en ré mineur « La Jeune Fille et la Mort » D.810 (version pour orchestre à cordes, arrangement de Gustav Mahler)
  • Antje Weithaas, violon et direction
  • Orchestre de chambre de Paris
  • Vendredi 26 novembre 2021, à 20H
  • Théâtre des Champs-Elysées
    www.orchestredechambredeparis.com
    www.theatrechampselysees.fr 



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Orchestre de Chambre de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Félix Mendelssohn, Franz Schubert, Antje Weithaas, Fanny Hensel-Mendelssohn

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