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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Franco Fagioli, contre-ténor et Il Pomo d’Oro en concert à la Salle Gaveau

Franco Fagioli

  • Francesco Durante, Concerto a quattro No2 en sol mineur
  • Leonardo Vinci, Il trionfo di Camilla
  • Johann Adolph Hasse, Sinfonia en sol majeur, op.5 No6
  • Leonardo Vinci, Siroe, Rè di Persia,Medo
  • Leonardo Vinci, Gismondo, Rè di Polonia, Ernelinda
  • Francesco Durante, Concerto a quattro No1 en fa mineur
  • Leonardo Vinci, Partenope (La Rosmira fedele)
  • Nicola Fiorenza, Sonata a tre violini
  • Leonardo Vinci, Gismondo, Rè di Polonia
  • Franco Fagioli, contre-ténor
  • Il Pomo d’Oro (ensemble) 
  • Zefira Valova,violon et direction 
  • Salle Gaveau
    45, rue La Boétie
    75008 Paris
  • Samedi 30 mars 2019, 20 h 30
    www.philippemaillardproductions.fr
    www.lesgrandesvoix.fr
    www.sallegaveau.com

Francesco Durante, Leonardo Vinci, Johann Adolph Hasse, Nicola Fiorenza au programme de Franco Fagioli et de l’ensemble Il Pomo d’Oro.

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C’est l’Italie du début du XVIIIe siècle, en particulier son opéra, alors florissant dans tous les théâtres de la Péninsule, qui était l’objet de ce concert donné Salle Gaveau en compagnie du contre-ténor Franco Fagioli et de l’ensemble Il Pomo d’Oro. Si durant cette soirée l’opéra italien brillait de tous ses feux, grâce aux arias d’opéras qui faisaient la gloire de toute l’Italie, la musique instrumentale composée à cette période faste n’en était pas moins présente. Entre les arias de Leonardo Vinci, qui trônait en vedette de ce concert, s’intercalaient les œuvres instrumentales de compositeurs italiens qui eurent aussi leur heure de gloire durant cette période. Parmi ceux-ci, Francesco Durante (1684-1755), donc strictement contemporain de Johann Sebastian Bach, s’imposa durant cette belle soirée avec deux Concerto a quattre : le No2 en sol mineur et le No1 en fa mineur, exprimant tous deux le reflet d’une personnalité introvertie inclinant vers une expressivité plutôt sombre. Johann Adolph Hasse, bien qu’auteur de nombreux opéras qui en leur temps se mesuraient à ceux de Haendel, figurait ce soir dans la partie instrumentale avec une Sinfonia en sol mineur pleine d’élan et de vivacité. Toujours dans le domaine instrumental, un compositeur méconnu surprenait par son inspiration presque romantique et sombre, il s’agissait de Nicola Fiorenza (1700 ?-1754), avec une Sonata a tre violini. Mais bien sûr, l’opéra italien dans toute sa vaillance et toute sa démesure se déployait grâce au talent de Franco Fagioli, qui s’imposait dans les opéras de Leonardo Vinci : Gismondo, Rè di Polonia, Il Trionfo di Camilla et Siroe, Rè di Persia. Il Pomo d’Oro, qui accompagnait avec une vivacité incomparable chaque aria virtuose interprétée par Franco Fagioli, était dirigé avec fermeté et souplesse par Zefira Valova, dirigeant son ensemble du violon. Au terme d’un hallucinant récital où Franco Fagioli se dépensait sans compter, le public de la Salle Gaveau réclamait et obtenait deux bis magnifiques et hautement virtuoses provenant de l’ultime opéra de Leonardo Vinci, Artaserse, datant de 1730.

Un récital riche en acrobaties vocales du contre-ténor Franco Fagioli, superbement soutenu par Il Pomo d’Oro.

Texte de Michel Jakubowicz



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