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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : L’Orchestre à cordes de la Garde républicaine à la Cathédrale Saint- Louis des Invalides

Concert Invalides Clarinette 7fevrier2019

  • Claude Debussy : Rhapsodie en si bémol majeur pour clarinette et orchestre
    Soliste : Joë Christophe
  • Sir Edward Elgar : Sospiri pour orchestre
  • Aaron Copland : Concerto pour clarinette, orchestre à cordes, harpe et piano
    Soliste : Pierre Génisson
  • Johann Stamitz : Concerto en si bémol majeur pour deux clarinettes et orchestre
    Solistes : Pierre Génisson et Joë Christophe
  • Philip Glass : Symphonie No3 pour orchestre à cordes
  • Orchestre à cordes de la Garde républicaine 
  • Sébastien Billard, direction 
  • Cathédrale Saint-Louis, Jeudi 7 février 2019, 20 h
  • Hôtel National des Invalides
    http://saisonmusicale.musee-armee.fr
    www.musee-armee.fr

Un programme où la musique américaine du XXe siècle (Copland, Glass) s’imposait avec aussi Debussy, Elgar et Stamitz.

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C’est entre 1909 et 1910 que Claude Debussy compose cette Rhapsodie pour clarinette et piano qui sera orchestrée ultérieurement. L’œuvre est fantasque, légère et la clarinette solo entame des dialogues aériens avec un orchestre transparent. La seconde œuvre inscrite à ce concert était Sospiri de Sir Edward Elgar, une brève mais intense pièce pour cordes à la suavité irradiante. La troisième œuvre proposée dans ce concert était le Concerto pour clarinette, orchestre à cordes, harpe et piano d’Aaron Copland. Débutant dans la douceur, ce Concerto va peu à peu dériver vers une écriture virtuose exigeant de la part du soliste d’étonnantes acrobaties instrumentales. Partagé entre de multiples influences (le jazz et la musique populaire américaine) ce Concerto pour clarinette rappelle par son aspect certaines œuvres du compositeur telles que Appalachian Spring, Billy the Kid ou The Red Pony. Johann Stamitz (1717-1757) représentait la partie pré-classique de cette soirée avec son Concerto pour deux clarinettes et orchestre en si bémol majeur. Contemporain de Carl Philipp Emmanuel Bach et Wilhelm Friedmann Bach, Johann Stamitz semble peu concerné dans ce concerto par le célèbre courant pré-romantique « Sturm und Drang » qui parcourt les œuvres des deux fils de Johann Sebastian Bach. Néanmoins, ce Concerto pour deux clarinettes est fort bien écrit et exige des deux solistes des prouesses instrumentales non négligeables. La dernière œuvre du concert mettait à l’honneur le célèbre compositeur américain Philip Glass, dont une bonne partie de la gloire repose sur une composition célèbre : Einstein on the Beach. Il s’agissait ce soir d’une œuvre écrite en 1994, sa Symphonie No3 pour orchestre à cordes. Le compositeur y déploie sa faculté à propulser des images sonores fascinantes et hypnotiques qui révèlent sa profonde originalité, perceptible tant dans ses quatuors à cordes que dans ses symphonies.

Munis de leurs superbes instruments Buffet Crampon, les deux clarinettistes, Pierre Génisson et Joë Christophe, brillaient de tout leur éclat dans l’exécution des œuvres de Copland, Debussy et Stamitz et recueillaient de la part du public un franc succès. Quant au chef d’orchestre Sébastien Billard à la direction nette et précise, il triomphait dans son exécution de la Symphonie No3 de Philip Glass à la tête d’un très efficace et réceptif Orchestre à cordes de la Garde républicaine.

Deux clarinettistes talentueux : Pierre Génisson et Joë Christophe (Lauréat du Prix Fondation Safran pour la Musique en 2018) marquaient d’une pierre blanche ce concert partagé entre les USA et l’Europe dans ce Cycle Musical Jeunes Talents-Premières Armes.

Texte de Michel Jakubowicz

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