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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Mikko Franck et l'Orchestre Philharmonique de Radio France à La Philharmonie de Paris

Mikko Franck

  • Gabriel Fauré : Pelléas et Mélisande, suite pour orchestre op.80
  • Philip Glass : Double Concerto pour violon et violoncelle (création française)
  • Aaron Copland : Quiet City
  • Leonard Bernstein : West Side Story : Danses symphoniques
  • Mikko Franck, direction - Gidon Kremer (violon) - Giedré Dirvanauskaité (violoncelle) - Alexandre Baty (trompette) - Stéphane Suchanek (cor anglais)
  • Orchestre Philharmonique de Radio France
  • Cité de la Musique, Philharmonie de Paris
    Grande Salle Pierre Boulez
    www.philharmoniedeparis.fr
  • Vendredi 5 octobre 2018 20 h 30

Concert presque Intégralement consacré à des compositeurs d’outre-Atlantique si l’on excepte la présence d’un compositeur bien français : Gabriel Fauré.

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C’est en effet avec la suite pour orchestre Pelléas et Mélisande op.80 que Mikko Franck et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ouvraient ce concert donné dans la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris. Quatre ans avant la création du Pelléas et Mélisande de Claude Debussy en 1902, Gabriel Fauré compose une suite pour piano pour Pelléas et Mélisande pour plusieurs représentations données au Théâtre du Prince de Galles à Londres. Par la suite, Gabriel Fauré en orchestrera Quatre pièces en 1900 sans la Sicilienne. L’exécution en aura lieu à Paris en 1901. Mais l’œuvre littéraire de l’écrivain belge, Maurice Maeterlinck a également inspiré d’autres grands compositeurs tels que Sibelius, Schoenberg, ainsi qu’une compositrice comme Mel Bonis et un compositeur irlandais, William Wallace, également auteur d’un opéra (Maritana) datant de 1845. La seconde œuvre donnée à la Philharmonie de Paris n’était autre que le Double Concerto pour violon et violoncelle de Philip Glass dont c’était la création française. Philip Glass, plus de 120 ans après la création en 1877 de celui composé pour la même formation par Johannes Brahms, remet en lumière une forme de Concerto où peu de compositeurs se sont attardés. Seule exception peut-être mais dans la forme du triple Concerto (violon, violoncelle, piano) celui composé par Beethoven en 1805. Le Double Concerto de Philip Glass par sa thématique répétitive, son côté hypnotique, porte sans conteste la marque du compositeur d’Einstein on the Beach. C’est pour illustrer musicalement la pièce d’Irwin Shaw (auteur d’un très célèbre Bal des maudits porté à l’écran par Edward Dmytrik, avec Montgomery Clift), qu’Aaron Copland (auteur d’Appalachian Spring et de El Salon Mexico) composera Quiet City, une œuvre prenante, mélancolique, au caractère presque nocturne où deux solistes (trompette et cor anglais) dialoguent avec un orchestre réduit aux seules cordes. Enfin, les danses symphoniques de Leonard Bernstein concluaient avec brio ce concert presque exclusivement consacré à la musique américaine. West Side Story date de 1957 et reprend en somme une version modernisée du drame de William Shakespeare, Roméo et Juliette. L’orchestration originale est en fait le résultat d’une association entre Leonard Bernstein, Sid Ramin et Irwin Kostal, mais en 1961, à l’occasion de la sortie du film, Bernstein en présente une autre version nommée Symphonic Dances from West Side Story, dont Sid Ramin, ami d’enfance de « Lenny » sera le dédicataire.

Gidon Kremer
Gidon Kremer

Atmosphère électrique et enthousiaste pour ce concert de l’Orchestre Philharmonique de Radio France au sommet de sa forme, dirigé avec maestria par un Mikko Franck déchaîné. Côté solistes, belle démonstration de cohésion et de musicalité dans le Concerto de Philip Glass, grâce à la présence de Gidon Kremer (violon) et de Giedré Dirvanauskaité (violoncelle).
Ne pas oublier deux autres admirables solistes brillant de tous leurs feux dans Quiet City d’Aaron Copland : Alexandre Baty, à la trompette et Stéphane Suchanek, au cor anglais.

Un concert dynamisé par la présence de solistes remarquables et la présence au pupitre de l’Orchestre Philharmonique de Radio France d’un chef finlandais très inspiré : Mikko Franck.

Texte de Michel Jakubowicz

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