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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : Christian-Pierre La Marca (violoncelle) et Lise de la Salle (piano) en récital Salle Gaveau

Concert La Marca et Lise de la Salle

Salle Gaveau, le mercredi 11 avril 2018, 20H
http://www.philippemaillardproductions.fr/

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CHRITIAN-PIERRE LA MARCA, violoncelle
LISE DE LA SALLE, piano

PARIS-MOSCOU
Gabriel Fauré
Camille Saint-Saëns
Jules Massenet
Igor Stravinski
Sergueï Prokofiev
Transcriptions d’airs d’opéras français & russes

Comme s’en explique Christian-Pierre La Marca au début de ce concert qu’il donne en compagnie de la pianiste Lise de la Salle, le propos de ce récital a pour but de parcourir sur le mode de la transcription le répertoire d’opéras français et russes de Camille Saint-Saëns à Stravinski. Paradoxalement le concert ne va pas s’ouvrir sur des transcriptions d’opéras français ou russes mais sur des pièces pour violoncelle et piano de Gabriel Fauré. Si certaines de ces pièces sont effectivement écrites pour violoncelle et piano à l’origine (l’Elégie op.16, Papillon op.77) la Sicilienne op.78 provient par contre d’une musique de scène pour Pelléas et Mélisande qui, elle, sera donnée à Londres en 1898, devançant l’opéra de Claude Debussy qui, lui, ne sera donné à Paris qu’en 1902.

Les deux interprètes de ce concert mettaient ensuite à leur programme toujours dans le domaine de la transcription deux extraits fameux tirés de Samson et Dalila de Saint-Saëns « Mon cœur s’ouvre à ta voix » et « Pourquoi me réveiller », air de Werther provenant de l’opéra de Massenet. Un compositeur russe de grande envergure s’invitait lui aussi dans le domaine de la transcription puisqu’il s’agissait du compositeur du Sacre du Printemps, Igor Stravinski. Nos deux interprètes de ce concert choisissaient de jouer la Chanson russe, air de Paracha, provenant d’un opéra « Mavra », peu représenté et datant de 1922.

Histoire de clore cette partie du programme entièrement dévolue à la transcription, les deux solistes jouaient la Marche de Sergueï Prokofiev, tirée de son opéra fantasque L’Amour des Trois Oranges (1919), proche d’une certaine manière du surréalisme. La Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur op.19, de Sergueï Rachmaninov, seule pièce de grande envergure mettait fin à ce concert. Bien que devançant de huit ans sa Symphonie No2, cette unique Sonate pour violoncelle et piano de Rachmaninov datant de 1901, annonce déjà ce futur chef-d’œuvre, notamment dans l’extraordinaire Allegro scherzando qui en constitue le deuxième mouvement.

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Vivement rappelés à la fin du concert par une Salle Gaveau enthousiaste, nos deux artistes ne se firent guère prier en exécutant le fougueux Scherzo de la Sonate pour violoncelle et piano de Chostakovitch, y ajoutant aussi l’Andante de la Sonate pour violoncelle et piano
de Chopin dont Rachmaninov reconnaît s’être inspiré pour la composition de sa propre Sonate pour violoncelle et piano.

Michel Jakubowicz



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