Concert : Festival Vents d'hiver 2018 à l'Hôtel des Invalides (Paris)
Grand Salon, Hôtel national des Invalides
Concert inaugural du festival Vents d’hiver 2018
Le lundi 5 mars 2018-20H
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Joutes Instrumentales
Pascal Devoyon & Dong-Suk Kang, direction artistique
Dong-Suk Kang, violon
Hwayoon Lee, alto
Young-Chang Cho, violoncelle
Vincent Lucas, flûte
Olivier Doise, hautbois
Manuel Metzger, clarinette
Laurent Lefèvre, basson
Hervé Joulain, cor
Romano Pallottini &
Jean-Marie Cottet, piano
Sous le haut patronage de l’Ambassade de Corée
Sous l’égide et avec le soutien du Centre Culturel Coréen
http://www.musee-armee.fr
MOZART, ARNOLD, BORNE, SCHUBERT, YSAYE, DVORAK
En ce lundi 5 mars au Grand Salon de l’Hôtel national des Invalides se donnait un concert réunissant de brillants instrumentistes français et coréens se mettant au service de Mozart, Arnold, Borne, Schubert, Ysaye et Dvorak.
Le concert débutait par une œuvre de Mozart rarement exécutée : son Quintette en mi bémol majeur K.452, pour piano, hautbois,clarinette, basson et cor. Le premier mouvement est un Allegro moderato précédé d’un bref Largo dans lequel Mozart impose un discours plein de vigueur, suivi d’un Larguetto parfois teinté de mélancolie. Une mélancolie qui va s’empresser de disparaître avec le Rondo final dans lequel Mozart se livre à la gaieté la plus franche.
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La deuxième œuvre inscrite au programme était le Divertimento pour flûte, hautbois et clarinette d’Arnold dont on connaît plusieurs œuvres écrites pour ensemble de cuivres (Symphonie pour cuivres, op.123, Quintette pour deux trompettes, cor, trombone et tuba, op.73.1961). Ici, dans ce Divertimento pour flûte, hautbois et clarinette, Arnold manie la gaieté et une certaine forme d’humour avec virtuosité.
La Fantaisie sur Carmen de Bizet de Borne (1840-1920) apportait une note de folle virtuosité, reprenant les airs les plus célèbres de l’opéra de Bizet. Schubert offrait une contribution romantique avec son Trio pour cordes D.471 annonçant déjà les futurs chefs-d’œuvre d’inspiration chambriste (Quatuors à cordes, Quintette à cordes).
Ysaye, un compositeur strictement contemporain de Mahler et Elgar, s’imposait avec force avec sa brève mais intense Sonate No3 Ballade op.27, pour alto. Le concert prenait fin avec le Trio No4, Dumky op.90, pour piano et cordes de Dvorak. Une œuvre qui date de sa période « américaine » et qui comme toutes les œuvres de musique de chambre écrites durant cet exil (Quintette à cordes op.97) reste imprégnée de poignants souvenirs rattachés à l’évocation de sa Bohême natale.
Tout ce programme débutant par Mozart et se terminant par Dvorak était bien sûr interprété avec enthousiasme et passion par les musiciens coréens et français venus en force ce soir- là réunissant les noms de : Dong-Suk Kang, violon , Hwayoon Lee, alto, Young-Chang Cho, violoncelle, Vincent Lucas, flûte, Olivier Doise, hautbois, Manuel Metzger, clarinette, Laurent Lefèvre, basson, Hervé Joulain, cor, Romano Pallottini et Jean-Marie Cottet, piano.
Michel Jakubowicz
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