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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert : la pianiste Ludmila Berlinskaïa en récital Salle Gaveau, le 2 février

Ludmila Berlinskaïa piano

Le Vendredi 2 février 2018 à 20H30, Salle Gaveau
LUDMILA BERLINSKAÏA, piano
BEETHOVEN, MEDTNER, SCHUMANN, RAVEL
www.philippemaillardproductions.fr
www.sallegaveau.com

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La pianiste Ludmila Berlinskaïa ouvrait son récital donné Salle Gaveau avec la Sonate No30 en mi majeur op.109 de Beethoven. Cette Sonate peut en quelque sorte être considérée comme la première œuvre du triptyque qu’elle forme avec les deux dernières Sonates (No31 op.110 et No32 op.111). La Sonate No30 op.109 date d’une époque cruciale dans la création beethovenienne puisqu’à cette période, le Maître de Bonn s’est attelé à un de ses derniers chefs-d’œuvre : la Missa Solemnis, entreprise dès 1818 et dont la composition ne prendra fin qu’en 1823.Cette Sonate No30 débute par un Vivace, ma non troppo aux accents singuliers, imprévus où Beethoven surprend par une certaine retenue, revenant à une sorte de lyrisme apaisé. Rupture totale avec le deuxième mouvement, un Prestissimo éclatant, violent, qui va laisser place à un dernier mouvement Andante molto cantabile ed espressivo plein d’une tristesse voilée qui va se maintenir jusque dans les dernières mesures.

C’est à présent  à un compositeur russe bien oublié de faire son apparition : Nikolaï Medtner (1879-1951). Bien que pratiquement contemporain de Prokofiev (1891-1953) son œuvre reste encore à découvrir. Ludmila Berlinskaïa n’hésitait pourtant nullement à inscrire à son programme la Sonate-Réminiscence en la mineur op.38 No1 de Nikolaï Medtner dont les compositions ne se limitent pas au seul piano puisqu’on peut relever dans son catalogue non seulement trois Sonates pour violon et piano mais également trois Concertos pour piano et orchestre. Bien que le style de Medtner manifeste un penchant pour le romantisme hérité peut-être de Tchaïkovski et de Brahms, la modernité s’affiche dans cette Sonate-Réminiscence au lyrisme prenant bien que discret.

Avec les Kreisleriana de Schumann, la pianiste Ludmila Berlinskaïa nous invitait à une incursion dans un monde magique, plein d’ombres inquiétantes issues de l’imaginaire fébrile et chaotique du compositeur allemand.

Enfin c’était avec Maurice Ravel (1875-1937) que la pianiste russe décidait de conclure son récital. Elle choisissait Valses nobles et sentimentales .Cette œuvre, datant de 1911, possède bien la pulsation sauvage et le magnétisme qui traversent aussi bien La Valse que son Ballet Daphnis et Chloé.

La pianiste Ludmila Berlinskaïa proposait un Beethoven rugueux, âpre, restituant de Medtner et Schumann une atmosphère appropriée, faisant de l’œuvre de Ravel une éclatante démonstration de virtuosité !

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Michel Jakubowicz



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