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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert du 29 mars : Variations Goldberg de Bach par Benjamin Alard à la Salle Cortot (Paris)

Benjamin Alard couv Facebook

Mercredi 29 mars 2017 à 20h30
SALLE CORTOT - 78, rue Cardinet 75017 Paris

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Philippe Maillard Productions
BENJAMIN ALARD, clavecin

JOHANN SEBASTIAN BACH : Variations Goldberg

Les Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach effectuent en trente Variations un parcours exceptionnel, mettant en jeu toutes les ressources du clavecin et toute la science compositionnelle du compositeur.

En effet, tout au long de cette immense composition qui approche près d’une heure trente de musique, Johann Sebastian Bach va utiliser toutes les formes musicales disponibles dans cette première partie du XVIIIe siècle. Johann Sebastian Bach va intégrer dans cette immense fresque toutes les influences européennes : Italienne, française et allemandes dont il peut disposer. C’est ainsi qu’il fera appel à la Toccata, au Canon, à la fuguetta, multipliant ainsi à l’infini la possibilité d’inventer de nouveaux univers sonores et annihilant ainsi tout risque de monotonie et de répétition. Ces Variations Goldberg aux proportions gigantesques ne doivent en fait guère nous surprendre puisque c’est aussi durant cette même période (à partir de 1723) que Johann Sebastian Bach va produire également ses œuvres majeures : La Passion selon Saint Jean, la Passion selon Sant Matthieu et la Messe en si mineur sans oublier quelque deux cents cantates ! Pour interpréter ces Variations Goldberg pour clavecin de Johann Sebastian Bach, la Salle Cortot invitait un des plus brillants clavecinistes (et organiste) de sa génération : Benjamin Alard. C’est peu dire que Benjamin Alard dominait parfaitement son sujet : à savoir ce labyrinthique et complexe voyage musical dans cette galaxie incroyable que représentent ces Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach. Benjamin Alard, de la première Variation à l’ultime Variation (un Quodlibet qui se substituait au canon que l’on attendait) menait son discours musical avec une aisance relevant du prodige se jouant des terrifiantes difficultés accumulées sans limites dans ces Variations Goldberg imaginées par le plus grand compositeur de son temps. Benjamin Alard, par un jeu à la fois subtil, vigoureux et offensif, relançait avec une facilité déconcertante le discours musical surgi d’un prodigieux compositeur multipliant à l’infini la complexité de ses inventions musicales à chacune de ces trente Variations. Au terme de ce gigantesque marathon parcouru sans encombre par un claveciniste doté à l’évidence d’un sang-froid impressionnant on aurait logiquement dû se résigner à une fin de concert bien méritée après un tel combat. Il n’en fut rien car Benjamin Alard proposa au public de la Salle Cortot un bis consistant en une Sarabande de Bach qu’il dédia à un claveciniste brutalement disparu : Gordon Murray.

Texte de Michel Jakubowicz

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