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  • Pierre-Yves Maton
  • Musique

CD : Moby signe son dernier album "Innocents"

Moby-innocents


Because Music
Durée du CD: 60’04’’
Notation : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-griseetoile-grise(3/5)

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Deux ans l'album Destroyed, l'auteur et compositeur Moby revient avec un tout nouvel album Innocents, un onzième disque pas franchement original même si cette fois il fut entouré de nombreux d'autres artistes. Une invitation au voyage qui tourne court. 

Moby, le petit prince de l'électro n'est pas un artiste que l'on découvre, mais que l'on retrouve pour peu que ce style de musique fasse partie de nos choix musicaux. Mais se retrouver, c'est aussi se redécouvrir à chaque nouvelle rencontre et là, avec ce onzième album cette magie n'agit pas. Dès le premier morceau Everything that rises, un instrumental qui ouvre sympathiquement l'album et après quelques mesures et les nappes de synthé propres à ce compositeur, le ton est donné : c'est du Moby sans que rien ne dépasse, sans que rien n'étonne. Oui Moby, c'est un certain univers sonore, bien reconnaissable, oscillant entre un côté planant, genre Ambient et un son pop très personnel. Mais dans le fonds, rien de nouveau, ni de surprenant, voire même un peu lassant depuis le temps. L'électro feutrée et doucereuse a ses limites manifestement. Et pourtant, pour ceux qui connaissent quelque peu ce style, l'inventivité ne manque pas sur la richesse des sons, sur les ambiances musicales.

Et pourtant pour une fois, cet auteur compositeur s'est entouré de bien d'autres pointures comme Mark Spike Stent, un ingénieur du son britannique , connu pour avoir collaboré avec Björk, Madonna, U2, Massive Attack, Muse, Lady Gaga, Beyoncé.... ou comme Cold Specks, Damien Jurado, Skylar, Inyang Bassey et Mark Lanegan et sa voix soul. Mais rien n'y fait, cet album nous donne l'impression qu'il n'y contient qu'un seul titre qui tourne en boucle. Et puis dans Perfect Life ça touche quelque peu à la caricature avec les chœurs en arrière-plan et morceau pourtant fait en duo avec Waybe Coyne, chanteur du groupe pop "The Flaming Lips". Il faudra attendre Dont't love me pour que tout s'anime un peu, suivi par A long time, qui montre un peu plus d'originalité ou de richesse. Mais très vite, l'esprit Moby reprend le dessus pour retomber dans un abysse sans profondeur. Et sur le plan purement technique, que ce soit en CD ou en vinyle, là aussi, nous restons sur sa faim. Grave quasi inexistant, son tassé, aucune dynamique, aucune richesse sonore, à éviter donc si l'on cherche un disque mettant en valeur son système.

 

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