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Concert du vendredi 13 septembre : de l'Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung, à la salle Pleyel

david kadouch myunwhun chung

David Kadouch, piano
Hector Berlioz : Le Carnaval romain, ouverture caractéristique opus 9
Felix Mendelssohn : Concerto pour piano et orchestre en sol mineur opus.25
Hector Berlioz : Symphonie fantastique opus.14
Salle Pleyel 20h - vendredi 13 septembre 2013

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Ce vendredi  13 septembre 2013, Myung-Whun Chung et l’Orchestre Philharmonique de Radio France mettaient à leur programme Mendelssohn et Berlioz avant leur tournée qui les mènera successivement en Chine, en Corée du Sud et au Japon à partir du 18 septembre.

Myung-Whun Chung, nous offrait tout d’abord l’ouverture du Carnaval romain de Berlioz, enlevée avec la plus grande énergie, recréant comme par magie l’effervescence de Rome, sa foule bigarrée s’agitant frénétiquement en tous sens. En deuxième partie Myung-Whun Chung décidait de mettre à son programme un Concerto pour piano rarement présent dans les salles de concert. Il s’agissait d’une œuvre de jeunesse de Mendelssohn composée en  1831 alors qu’il n’est âgé que d’un peu plus de vingt ans. Tout comme dans son deuxième Concerto pour violon opus 64, les trois mouvements de ce Concerto pour piano et orchestre n° 1 s’enchaînent sans interruption, donnant à ce concerto une unité indéniable. Si le premier et le dernier mouvement étincèlent littéralement, tout de vivacité et de vélocité il n’en va guère de même du second mouvement, un Andante étonnamment concentré, presque tourmenté, qui écarte définitivement la réputation d’extériorité généralement reprochée stupidement et injustement à Mendelssohn. C’est au jeune et brillant pianiste David Kadouch que revenait le rôle de soliste. David Kadouch, parfaitement soutenu par Myung-Whun Chung et les musiciens de l’Orchestre philharmonique de Radio France, nous en livraient une version de rêve, alliant virtuosité et sensibilité, nous faisant du même coup regretter la trop rare présence de ce Concerto dans les salles de concert. Enfin, en dernière partie de ce concert Myung-Whun Chung nous offrit un chef-d’œuvre incontournable composé par un jeune homme de vingt-sept ans en 1830, Hector Berlioz. Pour interpréter cette Symphonie fantastique, Myung-Whun Chung employait les grands moyens en particulier du côté des percussions puisqu’on pouvait compter sur la scène de Pleyel non seulement deux grosses caisses mais également la présence inusitée de quatre timbaliers. Oeuvre enflammée, conçue dans une sorte d’état second et la fièvre romantique la plus démesurée, la plus folle, cette Symphonie fantastique préfigure par anticipation bon nombres d’œuvres qui finiront par émerger dans un futur plus ou moins proche. Jamais le génie d’orchestrateur-né de Berlioz ne se manifesta de manière aussi nette que dans cette œuvre fulgurante et visionnaire. Dans ces cinq parties et jusqu’au Songe d’une nuit de sabbat, Hector Berlioz afin d’assurer une unité thématique fait constamment appel à une Idée fixe qui de manière obsessionnelle revient hanter chaque épisode de la Symphonie fantastique, se transformant en une hideuse parodie dans l’ultime Songe d’un nuit de sabbat. Myung-Whun Chung et l’Orchestre Philharmonique de Radio France s’attaquaient avec passion et détermination à cette oeuvre monumentale de Berlioz, nous entraînant sans ménagement vers une terrifiante Marche au supplice, nous faisant assister éberlués au déchaînement final d’une terrifiante nuit de sabbat !

www.sallepleyel.fr



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