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CD : Enchanted Forest d' Anna Prohaska, soprano

Enchanted Forest Anna Prohaska 

Arcangelo
Jonathan Cohen, direction
La Forêt enchantée
Archiv Produktion (Universal)
durée du CD: 70’17’’
Notation : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verte(5/5)

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A partir du thème de la Forêt enchantée, la soprano Anna Prohaska nous emmène très loin dans le passé. Elle fait revivre ces mythes anciens venus de forêts profondes et mystérieuses où les dieux sont cachés dans la pénombre, et où fées, sorcières et autres nymphes attendent le moment propice pour revivre à nouveau.

Ces divinités étaient bien sûr présentes dans les œuvres de  Cavalli   Purcell ainsi que Claudio Monteverdi qui  figure ici avec une œuvre fascinante qui ne provient pas de ses opéras. Il s’agit du Lamento della ninfa issu du huitième livre de madrigaux :Madrigali guerrieri et amorosi. Mais c’est à Purcell de nous ramener dans le royaume des fées avec deux extraits de The Fairy Queen : The Plaint : O let me weep et See, even Night herself is here, dont le livret s’inspire de William Shakespeare. Francisco Cavalli, compositeur italien qui d’une certaine manière suit la voie initialement tracée par Monteverdi dans le domaine de l’opéra est présent dans cet enregistrement avec un extrait de son opéra Calisto, d’après les Métamorphoses d’Ovide. Il s’agit de Restino imbalsamate, qui sera suivi dans ce CD d’un autre air  O più d’ogni ricchezza provenant d’un autre opéra de Cavalli :Gli amori d’Apollo e di Dafne. Mais Anna Prohaska n’oublie pas d’inclure dans son récital consacré à la forêt enchantée et tous les mystères qu’elle recèle, une personnalité incontournable de la musique italienne du XVIIIe siècle. Il s’agit bien entendu de celui qu’on nomme le Prêtre roux : Antonio Vivaldi qui s’impose ici avec Alma oppressa provenant d’un de ses opéras La Fida ninfa. Le grand Georg Friederich Haendel ne saurait être oublié et Anna Proashka a choisi d’interpréter  plusieurs airs provenant d’opéras tels que Rinaldo, Alcina, Giove in Argo et Apollo e Dafne. Quelques épisodes purement instrumentaux  figurent également présents dans ce CD ,il s’agit de deux Hornpipe issus tous deux de The Fairy Queen d’Henry Purcell. Anna Prohaska, soprano, est  l‘interprète idéale de ce répertoire voué aux divinités et aux créatures imaginaires qui hantent ces contrées invisibles que seuls les dieux fréquentent. Elle s’acquitte avec beaucoup d’aisance et de conviction de sa tâche, parvenant du même coup à faire revivre ces créatures oubliées qui ne demandent qu’à réapparaître. L’ensemble instrumental Arcangelo qui accompagne ces airs d’opéras est animé avec passion et subtilité par Jonathan Cohen qui sait ciseler avec beaucoup d’aisance ce répertoire baroque qui partant du XVIIe siècle va jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.

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