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Festival de Saint-Denis le dimanche 16 juin : Concerto Köln - Johann Sebastian Bach - Les Six Concertos Brandebourgeois

ConcertoKöln

17h - Légion d’Honneur

LA SUITE APRÈS LA PUB

Dédiés au margrave de Hambourg, ces Six Concertos Brandebourgeois qui datent vraisemblablement de 1721, permettent à Johann Sebastian Bach, de rivaliser dans le domaine instrumental avec ses concurrents de l’époque qui se nomment Vivaldi, Telemann, Fasch ainsi que le redoutable Haendel  dont les opéras ainsi que la musique instrumentale, triomphent sur toutes les scènes d’Europe.

Le Concerto Köln officiant Salle de la Légion d’Honneur, nous donnait la possibilité rare d’entendre la totalité de ces six chefs-d’œuvre sur instruments d’époque, dans toute leur splendeur originelle. Avec  le Concerto n°1 en Fa majeur, BWV 1046 le Concerto Köln alignait un effectif nombreux qui outre les cordes et le clavecin comprenait également trois hautbois, un basson et deux cors. Beaucoup plus modeste, l’effectif orchestral du Concerto n°4 en Sol Majeur BWV 1049 se contentait de deux flûtes solistes, des cordes et du clavecin. Beaucoup plus bref puisque démuni de second mouvement, le Concerto n°3 également en Sol Majeur, BWV 1048 se limitait aux seules cordes et clavecin. Avec le Concerto n°5 en Ré Majeur BWV 1050 une petite révolution s’opérait. En effet, quittant sa fonction dévolue au continuo, le clavecin se transformait en instrument soliste dans le premier mouvement Allegro, permettant au claveciniste Gerald Hambitzer de briller dans une superbe cadence. Le Concerto n°6 en Si bémol Majeur BWV 1051, qui prenait la suite, surprenait par son effectif instrumental limité aux cordes et au clavecin. Les musiciens n’étaient plus que sept et les violons avaient brutalement disparu, remplacés par deux altos. Bien entendu, le Concerto n°2 en Fa Majeur BWV 1047 avait patiemment attendu son heure et mettait en jeu un effectif orchestral bien différent des précédents Concertos. Trois solistes y figuraient, comprenant un hautbois  une flûte à bec  et une trompette. Particulièrement hérissé de difficultés périlleuses  pour la trompette, ce deuxième Concerto permettait au trompettiste soliste Hannes Rux de surmonter sans encombre ce redoutable Concerto, se tirant sans dommage du terrible Allegro assai final .Pour aborder ce genre de répertoire plutôt exigeant et truffé de pièges insurmontables pour les solistes, le Concerto Köln était l’interprète idéal inespéré, providentiel. Son style décapant aux arêtes vives rendait justice à cet impressionnant ensemble de Six Concertos de Johann Sebastian Bach, se révélant plus proche par l’esprit de Nikolaus Harnoncourt et de Reinhard Goebel  que de Neville Marriner plus traditionnel et utilisant des instruments modernes.



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