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CD : Bach - Une cantate imaginaire par Nathalie Stutzmann et l’Orfeo 55

bach-orfeo-55-nathalie-stutzmannDeutsche Grammophon (Universal)
durée : 1h 19’ 47’’
Notation : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise(4/5)

Nathalie Stutzmann, lorsqu’elle entre à l’Ecole d’art lyrique de l’Opéra de Paris vers le milieu des années quatre-vingt, a le très rare privilège de travailler avec Christa Ludwig, mais également Hans Hotter et Daniel Ferro. C’est d’ailleurs à l’Opéra de Paris qu’elle débutera sa carrière d’artiste lyrique dans Didon et Enée de Henry Purcell en 1986. Ce disque dont le titre Une cantate imaginaire constitue une sorte de célébration d’un Johann Sebastian Bach idéalisé, magnifié, rend  hommage au  grand cantor de Leipzig aussi bien dans le domaine sacré que dans le domaine purement instrumental.

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Nathalie Stutzmann possède une voix particulière puisqu’elle est contralto, ce qui lui permet d’aborder dans le domaine baroque les opéras de  Haendel. Dans ce présent CD, elle nous offre un vaste panorama des grandes cantates de Johann Sebastian Bach, incluant aussi dans ce récital idéal consacré au grand cantor un extrait de La Passion Selon Saint Matthieu « Erborme Dich ». Mais la surprise que nous réserve Nathalie Stutzmann est sa prestation de chef d’orchestre. Car en effet dans ce CD, non seulement Nathalie Stutzmann en est la soliste vocale, mais elle assume également les fonctions de chef d’orchestre puisqu’elle dirige ici son propre orchestre, l’Orfeo 55, qu’elle a fondé en 2009. Un ensemble à géométrie variable puisqu’ avec cet orchestre de chambre, Nathalie Stutzmann peut aussi bien diriger Vivaldi, Mozart, Beethoven que Brahms et Wagner. Elle nous donne d’ailleurs un aperçu significatif de son talent de chef d’orchestre non seulement dans l’Aria de la Suite d’orchestre n°3 BWV 1068 mais également en particulier dans la Sinfonia de la Cantate « Ich liebe den Höchsten  von  ganzem  Gemüte » BWV 174. Nathalie Stutzmann, histoire de terminer en beauté ce récital imaginaire consacré en totalité au grand cantor, nous propose « Jesus bleibet meine Freude »provenant de la Cantate « Herz und Mund und Tat und Leben »BWV 147.
Attendons donc avec patience le prochain CD de Nathalie Stutzmann consacré à Bach et comprenant, pourquoi pas, des Cantates et Suites d’orchestre exécutées dans leur intégralité.

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