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CD : Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893) - Les Saisons

tchaikovski-naoumoffL’Adagio de la 6ème symphonie
L’Ouverture de Roméo et Juliette
Par Emile Naoumoff
Durée : 1h 18’ 49’’
Saphir LVC 1174
(www.saphirproductions.net)
Notation : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verte(5/5)

On connaît davantage Tchaïkovski pour ses oeuvres orchestrales que pour ses compositions pour piano, comme ces Saisons, défilé de douze tableautins, un par mois, décrivant un climat (“Au Coin du feu » pour janvier, « Nuits de mai », « Chant d’automne » pour octobre) ou des scènes de genre (“La Chasse » pour septembre, Troïka » pour novembre) correspondant au mois dont il dépeint la caractéristique. Une musique descriptive, certes, mais surtout romantique au possible, lyrique et mélodique. Le pianiste Emile Naoumoff nous fait ressortir toutes les nuances, toutes les vibrations du cœur de l’homme mal dans sa peau et dans son siècle que fut Piotr Ilitch Tchaïkovski. Car ce compositeur fut surtout un artiste qui vivait des émotions avec une extrême sensibilité et les faisait passer au public grâce à une musique habitée de lui-même.

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Puis, Emile Naoumoff s’est livré à une transcription, pour piano seul, de l’ouverture-fantaisie Roméo et Juliette qu’avait composée Tchaïkovski. Une tâche redoutable et un important défi dont Emile Naoumoff peut s’enorgueillir, car le résultat est impressionnant. C’est à une véritable traduction pour piano qu’est parvenu Emile Naoumoff, avec, comme il se doit, les limites que toute traduction finit par toucher. Il est plus que probable que certains gardiens du temple voueront cette transcription aux gémonies, selon leur habitude. Ne les écoutez pas. C’est la musique qu’il faut écouter. Et Emile Naoumoff a réussi une très belle transcription qui respecte l’esprit et la sensibilité de Tchaïkovski.
Idem, et tout aussi impressionnante est la transcription qu’il a réalisée de l’adagio lamentoso de la Pathétique, en fait le final de cette sixième symphonie tragique, qui est un peu un testament musical du compositeur. Emile Naoumoff ne pouvant, seul au piano, éliminer par définition aucun instrument, atténue petit à petit jusqu’au silence la musique qu’il joue dans un respect pour l’œuvre originelle qui subjugue l’auditeur et le mélomane. C’est superbe !

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