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CD : Bernstein, Wagner, Dvorak, Matalon, Fauré, Debussy - De la matière à la couleur

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par les Phil’art’cellistes
(Jean-Claude Auclin, Pauline Bartissol, Marion Gailland, Renaud Guieu, Karine Jean-Baptiste, Jérémie Maillard, Clémentine Meyer, Nadine Pierre, Jérôme Pinget, Daniel Raclot, Nicolas Saint-Yves)
Durée : 1h 6’ 40’’
LVC 1186 (www.saphirproductions.net)
Notre avis : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-grise(4/5)

LA SUITE APRÈS LA PUB

Parmi le pupitre des violoncellistes de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, dont on ne dira jamais assez à quel point il s’est amélioré pour devenir l’un des plus grands, il s’en est trouvé  onze qui ont décidé de mettre leur talent en commun pour créer un octuor à géométrie variable, les Phil’art’cellistes. Et c’est là que le travail des deux arrangeurs, Jérôme Pinget et surtout Renaud Guieu, s’est révélé extraordinaire, car, comment faire en sorte qu’avec huit instruments de la même tessiture, on puisse « rendre » les musiques de tout un orchestre avec violons, timbales, trompettes et autres ? Ne dites pas que c’est impossible. Ils l’ont fait. Et cela est concluant. Ils commencent par trois extraits de West Side Story, de Leonard Bernstein. Puis, le prélude de Lohengrin, de Richard Wagner. Des réussites étonnantes. Suit une danse slave, de Dvorak, une doumka, arrangée cette fois par Jérôme Pinget. Lui aussi a su créer, comme Renaud Guieu un arrangement qui, malgré huit tessitures identiques, produit une sonorité d’orchestre entier. Le morceau qui suit, « …del matiz al color… » (de la nuance à la couleur) a été spécialement écrit, par le compositeur contemporain Martin Matalon, pour huit violoncelles. Et cet auteur, justement a exploré les possibilités de créer, par une circulation des motifs, des effets de spatialisation comparables à ceux qu’avaient réussis dans leurs arrangements Renaud Guieu et Jérôme Pinget. Une musique rythmée, très contrastée, qui surprend autant qu’elle séduit. Le CD se conclut avec quatre extraits du Pelléas et Mélisande de Gabriel Fauré et deux nocturnes de Claude Debussy (« Nuages » et « Fêtes ») qui, avec les huit violoncelles seuls, acquièrent une dimension tout autre. On est très agréablement surpris de ce changement heureux.

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