Skip to main content
PUBLICITÉ

CD : Domenico Scarlatti - Sonates pour clavecin par Aline d’Ambricourt

scarlatti-clavecin-ambricourtClavecin Migliai 1763
Intégral Classic (Intégral Distribution)
Durée  : 1h 8’ 49’’
Notre avis : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise(4/5)

Fils du célèbre compositeur d’œuvres religieuses et d’opéras Alessandro Scarlatti, Domenico Scarlatti qui naît à Naples le 26 octobre 1685 (ce qui fait de lui l’exact contemporain de Johann Sebastian Bach) meurt à Madrid le 23 juillet 1757, laissant à la postérité un recueil de 555 sonates pour le clavecin.

LA SUITE APRÈS LA PUB

La majorité de ces sonates pour clavecin sont regroupées à Venise mais également au Fitzwilliam Museum de Cambridge. C’est notamment grâce à la première édition complète de ces sonates en 1906 par l’éditeur italien Alessandro Longo et bien plus tard par une seconde édition due au musicologue Ralph Kirkpatrick que l’on possède une vision assez exhaustive de l’œuvre de ce prolixe et fameux compositeur d’origine napolitaine.  Peu d’informations subsistent sur l’existence de ce compositeur qui passera de nombreuses années à composer pour la reine Maria Barbara, devenue l’épouse de Ferdinand VI, roi d’Espagne. Parmi ces 555 sonates la claveciniste Aline d’Ambricourt a porté son choix sur un ensemble de seize sonates débutant du catalogue Kirkpatrick K. 24 à Kirkpatrick k.531. Un choix qui s’avère exigeant puisque ne faisant pas appel aux sonates les plus jouées, recherchant donc bien au contraire à mettre en lumière des œuvres parfois presque austères et que peu d’interprètes même chevronnés osent aborder sans dommage ! Mais Aline d’Ambricourt ne recherche pas uniquement les sonates méconnues ou peu jouées puisqu’elle termine son récital par une sonate très célèbre  la Sonate en do majeur K. 159, qui décrit très certainement une scène de chasse lointaine. Aline d’Ambricourt , constamment à la recherche d’instruments d’époque,  joue ces sonates de Domenico Scarlatti sur un clavecin fantastique puisqu’il s’agit de rien moins que d’un clavecin Migliai datant de 1763. De cet instrument extraordinaire, Aline d’Ambricourt tire des nuances et des couleurs sonores inouïes, grâce à un toucher subtil, s’approchant au plus près de ce que Domenico Scarlatti recherchait comme idéal sonore sur les clavecins dont il disposait durant son existence. Avec cet hommage rendu à Domenico Scarlatti sur un clavecin de légende, Aline d’Ambricourt concrétise une carrière comprenant cent cinquante récitals de clavecin qui ont débuté en 1991 et qui ont conduit cette talentueuse interprète vers des lieux aussi prestigieux que la Fondation Querini Stampalia à Venise, le Festival Musica Classica Pescara (Italie) ainsi que le Festival de Rome.

Disponible en CD et téléchragement sur Amazon



Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ