CD : Celtic Harp - Margie Butler, Aryeh Frankfurter, Marpers Hall
Durée : 1h 9’ 12’’
EUCD 2379
www.arcmusic.co.uk
Notre avis : 
(4/5)
Des musiques de contes de fées, enchanteresses et enchantées, très romantiques, planantes et éthérées, ce sont celles que prodigue aussi la harpe celtique, vous savez, celle qui a une colonne cintrée. Ce CD regroupe des airs de trois sortes d’artistes jouant de la harpe celtique, à la fois très proches et différents les uns des autres.
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D’abord, c’est Aryeh Frankfurter qui joue des airs traditionnels, venant parfois de zones non celtiques, éloignées comme la Suède, mais qu’il arrange à sa sauce (« Slängpolska efter Kyss-Kalle », « Polska efer Ola Lans »). Il interprète également, de manière magistrale, le « Luke Dillion », célèbre composition de Turlough O’Carolan (1670-1738).
La deuxième harpiste de ce disque (les airs alternent, un interprète après l’autre, tout au long du CD) est Margie Butler. Elle aussi arrange elle-même des airs traditionnels, mais ils appartiennent tous au monde celtique et elle aussi, elle interprète un air de Turlough O’ Carolan, son « Carolan’s Draught » sur un arrangement qu’elle a composé.
Le troisième harpiste est un groupe de harpistes : le Harpers Hall (www.harpershall.com), une formation à géométrie variable, de quinze à vingt-cinq harpistes jouant des harpes folk de toutes sortes. Il est dirigé par Verlene Schermer (www.verlene.com) qui signe d’ailleurs, avec Jane Valencia, un joli arrangement sur la berceuse du Christ enfant. Ils jouent, eux aussi des traditionnels arrangés par eux et, originalité notoire, une composition (« Twyngryllyg », de Lynne Reardon et Michael Koster).
Une musique idéale pour rêver, pour laisser son imagination s’envoler, ou pour, de façon moins contemplative (quoique la contemplation ne soit point prohibée) caresser une femme (voir autres versions).
Version féminine : pour se laisser caresser par un homme.
Version libre : pour caresser qui vous voulez.
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Texte de Michel Laroche