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  • Pierre Stemmelin
  • Musique

CD : Fabrice Millischer et l'Exo Brass - Libretto

millischer-librettoDerek Bourgeois, Etienne Perruchon, Gordon Langford, Ottorino Respighi
Durée : 58’ 29’’
PPINDE 1201
www.indesensrecord.com
www.indesens.fr
www.fabricemillischer.com
www.exobrass.com
Notre avis : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise(4/5)

L’Exo Brass et le tromboniste Fabrice Millischer nous offrent trois œuvres contemporaines, plus un poème symphonique, de Respighi, plus ancien (1924) et plus célèbre : « Les Pins de Rome ». L’Exo Brass, ce sont treize cornets, un bugle, six saxhorns, deux euphoniums, quatre trombones, cinq tubas, six percussionnistes, soit trente-sept musiciens dirigés avec brio par Gildas Harnois, et qui jouent avec une cohésion maximale et une grande sensibilité.

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Fabrice Millischer, au trombone, est l’interlocuteur de cet orchestre de cuivres dans ces pièces où le trombone est, la plupart du temps, concertant avec les autres cuivres. Ils commencent précisément par un concerto, pour trombone (opus 114) du prolixe compositeur anglais Derek Bourgeois (65 symphonies, 14 concertos, 7 œuvres pour chœur et orchestre, deux opéras, etc). Une œuvre lyrique, virtuose, dans laquelle l’auditeur, même amateur, entre sans difficultés. L’œuvre éponyme qui suit, Libretto, due à Etienne Perruchon, est, elle aussi une œuvre concertante. Un bel ouvrage, où Exo Brass, comme Fabrice Millischer sont d’une grande expressivité. La Rhapsodie pour trombone, de Gordon Langford, célèbre chez les orchestres de cuivres, reste encore ignorée de beaucoup de mélomanes. La voici en pleine lumière et pleine d’attraits, autant pour ses qualités virtuoses que mélodiques. L’orchestre Exo y brille notamment dans ses pianissimos remarquables. Quant au trombone solo, il semble se jouer avec facilité de tous les pièges techniques et Dieu sait qu’il y en a. Le poème symphonique des « Pins de Rome » d’Ottorino Respighi est, à la différence des œuvres précédentes, une œuvre non concertante, mais très descriptive, très narrative, écrite à la manière des musiciens russes, notamment post-romantiques. Le final, avec l’arrivée des troupes romaines, est cinématographique et même, pourrait-on dire, cinémascopique. L’Exo Brass y a la magnificence qu’il faut. Une belle réalisation.

Disponible en CD et téléchargement sur Amazon



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