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Concert : Ludwig van Beethoven - Symphonie n°9 avec chœurs en ré mineur opus 125

myung-wung-chungLe vendredi 2 décembre 2011 - Salle Pleyel

Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung
avec le Chœur de Radio France
directeur musical : Matthias Brauer
L’Académie de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et du Conservatoire de Paris
Soprano : Sally Matthews
Alto : Karen Cargill
Ténor : Steve Davislim
Basse : Matthias Goerne

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Contemporaine des derniers quatuors à cordes et de la Missa Solemnis, la Neuvième symphonie de Beethoven sera créée le 7 mai à Vienne sous la direction d’Ignaz Schuppanzigh. Une symphonie qui par ses proportions inusitées dépassant largement la durée de la symphonie n° 3 "Héroïque", introduit dans le monde de la symphonie la notion de gigantisme. Une symphonie qui rompt avec la tradition bien établie par Joseph Haydn de conserver au genre de la symphonie une stricte architecture symphonique déclinée en quatre mouvements purement instrumentaux. Beethoven en révolutionnaire convaincu introduit solistes et chœurs dans un genre pourtant jugé immuable ! C’est  l’Ode à la Joie de Friedrich von Schiller que Beethoven intègre dans le gigantesque Finale qui termine en apothéose cette symphonie qui ouvre des voies nouvelles aux compositeurs qui lui succèderont . Seul peut-être Gustav Mahler suivra l’exemple de Beethoven dans le Finale de sa Deuxième symphonie "Résurrectio". Débutant par un imposant Allegro de près de vingt minutes, la Neuvième symphonie de Beethoven se poursuit par un Molto vivace qui dépasse en puissance le Scherzo pourtant fantastique de la Septième Symphonie ! L’Adagio molto e cantabile qui succède à ce Scherzo est d’une intensité presque douloureuse, préparant l’auditeur au grandiose Finale qui va suivre. Un Finale complexe, chargé d’une émotion formidable où Beethoven semble avoir ramassé toutes ses forces dans un ultime combat dédié à l’humanité, concrétisé par l’Ode à la Joie de Schiller qui transmet ici un hymne dédié, semble-t-il, à l’humanité tout entière !

Pour interpréter ce formidable monument si chargé d’espoir, Myung-Whun Chung avait réuni au sein de l’Orchestre Philharmonique de Radio France un impressionnant ensemble de cuivres puisque non seulement y figuraient huit cors, mais également quatre trompettes et six trombones ! Bref un effectif quasi-brucknérien, auquel se mêlaient les quatre solistes vocaux et chœur requis pour donner toute sa cohésion, toute sa splendeur à l’immense vaisseau sonore imaginé par le génie beethovénien. Un vaisseau sonore que menait avec un engagement total Myung-Whun Chung qui enflammait les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Radio France comme jamais ! Devant un public déchaîné et histoire de mettre fin à ce concert mémorable, Myung- Whun Chung redonnait en guise de bis les ultimes mesures de la Neuvième Symphonie.



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