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CD : Dvorak - Les 9 Symphonies

Dvorak_SymphoniesOtmar Suitner
Staatskapelle de Berlin
Berlin Classics (Intégral Distribution)
Cd 1 : 43 mn 12
Cd 2 : 77 mn 35
Cd 3 : 75 mn 25
Cd 4 : 78 mn 16
Cd 5 : 78 mn 19
Notre avis : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verte(5/5)

Paradoxalement, Dvorak dans ses cinq premières symphonies ne semble guère subir l’influence des symphonies de Brahms, dont les symphonies triomphent sur l’Allemagne et l’Autriche, faisant de Brahms l’héritier de Beethoven, avec un hommage indirect dans le Finale de sa première Symphonie à la Neuvième Symphonie du Maître de Bonn.

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Tout au contraire, l’élément purement tchèque semble prédominer, sans toutefois sombrer dans la citation de thèmes folkloriques tchèques. Curieusement, Dvorak, omet d’adjoindre un Scherzo dans sa première et troisième Symphonies, mouvements qui sont chez lui les plus caractéristiques de sa référence constante à ses racines tchèques. Avec la Sixième Symphonie, Dvorak inaugure un style nettement plus ambitieux bien qu’encore marqué quelquefois encore par Brahms. La Septième Symphonie semble placée sous le signe de la tension, de l’âpreté, qu’introduit d’emblée le premier mouvement particulièrement sombre et tourmenté. Contrastant totalement avec cette Symphonie, La Symphonie No 8, surprend par sa légèreté, sa vivacité, alors que la Neuvième et dernière Symphonie dite «Du Nouveau Monde» qui assurera à jamais la gloire de Dvorak, subjugue par sa grandeur et son sens de l’épique.
Otmar Suitner qui dirige ici la Staatskapelle de Berlin, un excellent orchestre dont il a été le directeur général de la musique de 1964 à 1989 et dont le chef actuel est Daniel Barenboïm, entretient avec cette phalange des liens particuliers. Il donne en tout cas une version passionnante de ces neuf symphonies de Dvorak, malgré la rude concurrence des versions tchèques signées par Kubélik, Neumann ainsi que d’autres intégrales dirigées par Rowicki et Kertesz. L’interprétation de Otmar Suitner n’est en rien «tchèque» mais par contre le chef autrichien par sa direction chaleureuse et précise, sait trouver le climat idéal de chacune de ces neuf symphonies sans jamais céder à une exubérance déplacée ni à un style déclamatoire et superficiel souvent utilisé par des chefs moins exigeants et recherchant l’effet à tout prix. Une réédition qui s’imposait et que Berlin Classics ressort donc après trente ans d’absence dans les catalogues !

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