CD : Joyful Sadness - The Music of Vince Benedetti
Durée : 59’ 14’’
TCB 30802
(www.tcbrecords.com)
(www.dgdiffusion.com)
Notre avis : 
(4/5)
Le pianiste suisse Vince Benedetti (et, devrions-nous dire, le guitariste Martien Oster, car ils sont tous deux vraiment complémentaires) jouent en quintet les œuvres du compositeur Vince Benedetti. Depuis le temps qu’il composait pour les autres, il était normal qu’un jour ce fût pour lui. Retour d’ascenseur justifié et mérité.
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Une musique à l’image du titre éponyme, Joyful Sadness, qui, en réalité, s’appelait « Deep Soul », un titre tout aussi judicieux. Car la musique a quelque chose de joyeux en même temps que de triste, sans doute parce qu’elle a de la profondeur d’âme et de cœur. La trompette ou le bugle de Niels Kraus, jamais déclamatoires mais toujours en symbiose avec la guitare sensible de Martien Oster ou le piano tonique de Vince Bendetti, le souligne à merveille. Neuf titres aigres-doux, suivis d’un bon vieux « It Ain’t Necessarily So » beboppé à souhait et d’une surprise, un bonus track, « Sunshine Express » avec un autre quintet où Vince Benedetti tient le trombone, et où la pianiste est Diana Krall, qui, pour l’occasion chante aussi avec le guitariste Martien Oster. Une bossa fort séduisante de plus de sept minutes.