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  • Michel Bedin
  • Musique

CD : Jean Sibélius - Symphonie n° 6 et 7 par Vladimir Ashkenazy

sibelius-101022Symphonie No 6 Op. 104
Symphonie No 7 Op. 105
Karelia, Suite Op. 11
Valse triste Op. 44-1
par le Royal Stockholm Philharmonique Orchestra
dirigé par Vladimir Ashkenazy
Exton Hybrid (Integral Distribution)
Durée : 1 h 9 min 45
Notre avis : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rouge(5/5)

Jean Sibélius verra la première exécution de sa Sixième Symphonie s’effectuer en 1923.
C’est une œuvre austère, énigmatique, hautaine, qui rompt délibérément avec le climat de sa Cinquième Symphonie, pourtant déjà assez tendu et âpre.

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Avec la Septième Symphonie, Jean Sibélius va encore plus loin dans le détachement, plongeant vers un monde mystérieux, se situant très nettement vers les cimes, vers l’inaccessible. Vladimir Ashkenazy, qui dirige ici ces deux œuvres, est un familier de l’univers symphonique de Sibélius puisqu’il a déjà gravé au début des années quatre-vingt une remarquable intégrale des Symphonies avec le Philharmonia Orchestra pour Decca. Ici, Vladimir Ashkenazy placé à la tête du Royal Stockholm Philharmonique Orchestra semble approfondir encore l’intériorisation de ces deux Symphonies, exaltant davantage leur aspect rude, glacial, presque déjà détaché du monde. Avec ces deux dernières Symphonies, Sibélius, hormis son ultime poème symphonique Tapiola, refusera de mettre en chantier une Huitième symphonie malgré les demandes pressantes de Serge Koussevitzki et n’écrira plus rien durant trente ans. Signalons le beau complément inclus par Vladimir Ashkenazy : la superbe Suite Ka relia, subtilement dirigée, ainsi que l’incontournable et obsédante Valse triste.

Texte de Michel Jakubowicz



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