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Videoprojecteur : JVC DLA-G150HT

Prix indicatif au 01/12/01 : 120 000 F HT ou 18 294 euros HT

Le vidéoprojecteur au look carré que vous apercevez ici n’est pas comme les autres. Pas vraiment LCD ni DMD, il exploite la technologie d’imagerie JVC-Hughes destinée au cinéma et à l’informatique de très haut niveau, et trouve donc naturellement sa place dans les pages de notre numéro de décembre, schémas techniques à l’appui.
Les vidéoprojecteurs tri-LCD, tout le monde connaît, les modèles mono ou tri-DMD (secteur Pro), ne sont pas des inconnus pour le public, mais si je vous dis D-ILA, je ne suis pas certain que cela "ring a bell" comme disent les Anglais. Pourtant, il s’agit de la technologie d’imagerie la plus respectueuse du cinéma qui puisse exister (tri-tubes excepté). Mise au point par Hughes/JVC, la technologie D-ILA (Direct Drive Image Light Amplifier) s'appuie, sur un "super panneau LCD" équipé, à l'arrière, d'une couche d'éléments réflectifs. La lumière créée par la lampe est dirigée vers ce panneau dont le coefficient de réflexion est modulé en fonction de l'image. La grande supériorité de la matrice D-ILA par rapport aux matrices LCD classiques réside dans le fait que ses cristaux liquides peuvent prendre une multitude d'inclinaisons différentes au lieu de deux habituellement. De ce fait, on a accès à toutes les nuances de l’échelle des gris, et des couleurs.
Le JVC DLA-G150HT est construit autour de 3 matrices D-ILA de 1365 x 1024 points/cellules, soit du SXGA en natif. Grâce à un gros cerveau, il peut accepter les signaux UXGA (compression de données pour cette résolution).
Pour le traitement des signaux vidéo, le JVC intègre un circuit de désentrelacement avec ou sans la conversion 3:2 pull-down (mode optionnel). Un autre circuit appelé ADPC assure l’optimisation de n’importe quelle source afin de la débarrasser au maximum des défauts qui pourraient nuire à l’image avant même qu’elle n’atteigne les panneaux.
Le JVC DLA-G150HT étant professionnel dans l’âme et dans ses circuits, l’échelle des gris est conforme à la norme EBU D65 et une correction gamma sur 10 bits est au menu de la séance de ciné.
Enfin, avec un véritable et confirmé ratio de contraste de 600/1, et une luminosité non truquée de 1000 ANSI lumens, le GT150 n’est certes pas le plus lumineux des vidéoprojecteurs sur le papier mais dans la réalité, c'est tout autre chose.



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