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Stax SRM-D10 II : un DAC/ampli au format mini et transportable pour grands casques électrostatiques

Le concept de casque électrostatique est fort logiquement associé à celui de sédentarité. Pourtant, il existe quelques rares contre-exemples, hors transducteurs à électret (sorte d'électrostatique à polarisation permanente). Nous pouvons notamment citer les écouteurs Stax SR-003MK2, ainsi que le DAC/ampli transportable SRM-D10. Le nouveau SRM-D10 II est le descendant de ce dernier ; il reprend le flambeau en tant que modèle de niche. Un appareil bien plus compact, plus polyvalent et moins coûteux que les amplificateurs classiques du constructeur.

Un format plus polyvalent

Assez différent des autres électroniques du fabricant japonais Stax, le SRM-D10 II se distingue tout d'abord par sa compacité. Comme ses aînés, il dispose d'un châssis entièrement en alliage d'aluminium, mais celui-ci tient dans la main puisqu'il mesure 75 x 32 x 141 mm pour 475 g.
L'autre grande différence vient de la présence d'une batterie intégrée, ce qui fait du SRM-D10 II un appareil portable que l'on peut utiliser sans raccordement sur secteur. L'autonomie se situe entre 4 h 30 (analogique) et 3 h 30 (mode USB), ce qui est déjà honnête au vu de la très faible sensibilité des casques compatibles (et donc de la puissance nécessaire pour les alimenter). Pour l'alimentation/recharge, le constructeur modernise sa formule et délaisse l'entrée type adaptateur secteur au profit d'une entrée USB-C. Ce port peut prendre en charge les alimentations allant de 5 V à 15 V.

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Au-delà de ce côté transportable et compact, le SRM-D10 II affiche un dernier avantage : il intègre une section de conversion numérique/analogique. À l'image du SRM-D50, il est l'une des rares créations "tout-en-un" de Stax. Cette conversion passe par un second port USB-C, uniquement dédié à cet usage. L'appareil peut visiblement fonctionner sur PC, mais également en étant raccordé à un smartphone ou une tablette. Concernant les flux, il est compatible PCM jusqu'en 32 bits/384 kHz et DSD256.
Ce DAC/ampli n'oublie évidemment pas de ménager une place à une entrée analogique, ici représentée par une simple entrée jack 3,5 mm. Un petit commutateur, placé à l'arrière, permet de choisir entre les deux modes. En sortie, aucune surprise, nous avons affaire à la bonne vieille connectique à cinq broches dite Stax Pro, avec tension de polarisation de 580 V (DC). La puissance consommée par l'ampli est de 5 W en mode analogique et 6,4 W en mode DAC.

Stax SRM D10 II 03

En revanche, aucun ajustement ni petite fonction supplémentaire ne sont présents. L'ensemble est clés en mains, le potentiomètre étant le seul élément permettant d'effectuer des réglages.

Comme les grands, ou presque

Comme on s'en doute, étant plus compact et pratique que les plus imposants amplificateurs de la marque, le SRM-D10 II fait bien quelques concessions. Celles-ci sont principalement liées à la tension maximale délivrée.

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Stax SRM D10 II 02

L'appareil est ainsi capable de délivrer une tension de sortie max de 200 V RMS aux électrodes (pas de précision sur la mesure), pour un gain max de 53 dB, ce qui est donc inférieur aux 400 V RMS d'un "simple" SRM-400S et du gain habituel de 60 dB des amplis Stax. Les autres chiffres communiqués par le fabricant ne sont pas très pertinents, puisqu'ils ne sont visiblement pas mesurés avec sa méthodologie habituelle. En somme, un produit a priori suffisamment puissant pour alimenter les casques Stax, mais pas aussi performant que les références haut de gamme ?
Le Stax SRM-D10 II devrait être commercialisé prochainement, à un prix d'environ 1100 euros.



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