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Melco N5-H50 : un simple streamer presque High-End, pour audiophiles convertis

Melco N5 H50 1

Le marché des streamers haut de gamme sans étage de conversion est l'un des plus atypiques. En effet, sur le papier, n'importe quel appareil conçu correctement est capable de transmettre parfaitement un signal audio, d'autant qu'avec les étages de conversion et interfaces modernes, les problèmes de jitter sont plus ou moins de l'histoire ancienne. Pourtant, ce marché de niche existe, avec des appareils aux enveloppes luxueuses et à l'architecture jusqu'au-boutiste ; le japonais Melco en est l'un des plus célèbres représentants. Sorte de version simplifiée de son N1-S38, le nouveau N5-H50 est donc un streamer/serveur avec unité de stockage intégrée, sans DAC.

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Le châssis des champions, la connectique du petit frère

Très haut de gamme, le N5-H50 est presque un clone du N1-S38 sur la forme. Cet appareil présente ainsi le même luxueux châssis made in Japan. Il se compose d'une base en acier de 3 mm d'épaisseur soutenue par des pieds en fer de la marque Taoc et d'une enveloppe externe entièrement en aluminium, d'épaisseur variable suivant les sections (entre 2 mm et 5 mm). Enfin, chaque coin est taillé dans un bloc d'aluminium microbillé et anodisé. L'écart entre les coins et le reste de la façade laisse entrevoir un discret éclairage à Leds.

Melco N5 H50 6

Si cette enveloppe est visiblement très travaillée, il est néanmoins difficile de voir là un appareil très haut de gamme. Les lignes sont très simples et la façade particulièrement dépouillée, limitée à quelques boutons métalliques et à un très petit écran OLED monochrome, non tactile. Certains lecteurs vendus à quelques centaines d'euros semblent déjà en proposer plus.

Rien n'est inutile ?

Châssis identiques, mais connectique et stockage différents. Le N5-H50 possède non pas cinq ports USB-A comme le N1-S38, mais trois : un port USB 2.0 et deux USB 3.0 (dont un en façade). Le port USB 2.0 sert de sortie pour une connexion sur DAC externe. Les deux autres prises USB peuvent elles aussi se connecter à un DAC externe, mais également servir de ports d'extension ou de backup, ou encore de lecteurs de clés/disques externes. Les deux ports USB arrière sont fabriqués par le spécialiste Amphenol.
À cela s'ajoutent une entrée Ethernet RJ45 (entrée réseau), une sortie Ethernet RJ45 pour une connexion sur un autre lecteur (notamment utilisé en serveur musical), mais également un port optique SFP. Celui-ci est surtout adapté aux liaisons de grande distance, ce qui peut arriver dans certains environnements réseau.

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Melco N5 H50 8

Contrairement au N1-S38, ce lecteur ne dispose pas d'une entrée pour horloge externe 10 MHz, tout passe donc forcément par son horloge interne conçue par NDK. Une autre simplification, plus marquante sans doute, réside dans la présence d'un disque dur interne de 5 To (avec système de montage Melco HS3), en lieu et place du SSD de 3,84 To de son grand frère.

L'appareil fonctionne avec l'application dédiée Melco Music HD, qui permet une gestion de la musique stockée en réseau local (et sur l'appareil) ainsi que la prise en charge des différents services de streaming. Il est également compatible UPnP/DLNA et Roon Ready. Forcément, l'absence d'autres protocoles et de WiFi renforce d'autant plus cette impression que nous avons affaire à un produit de niche, pas si technologique.

Melco N5 H50 3

Enfin, Melco met en avant son alimentation avancée, composée d'un transformateur torique haut de gamme placé sur une base amortie et d'un régulateur linéaire multi-niveau.
Version un peu plus raisonnable du fer de lance N1-S38, le lecteur réseau Melco N5-H50 est annoncé à 9 000 euros. Un peu (beaucoup) trop pour un simple lecteur sans DAC ?

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Spécifications Melco N5-H50

  • Type : lecteur réseau/serveur
  • 5 To (disque dur) de stockage interne
  • Ecran OLED
  • 1 port réseau RJ45 (Ethernet), 1 port RJ45 pour la lecture externe, 1 port SFP
  • 2 USB-A 3.0 : stockage externe, port d'extension, backup et sortie pour DAC externe
  • 1 USB-A 2.0 : sortie DAC externe
  • Flux en sortie USB : PCM jusqu'en 32 bits/384 kHz, DSD256, conversion DSD vers PCM possible
  • Poids : 440 x 82 x 344 mm
  • Poids : 13 kg
  • Déclinaisons : aluminium et coins gris foncé, noir et coins gris foncé
  • Prix : 9 000 euros



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Commentaires (5)

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Commentaire de
  • Le vertis est sans doute de trop ...

    Disons 200 € pour le 5To, idem pour la carte mère bas de gamme indus, autant pour le boitier et la marge ... je suppose que les 8000 € de trop vont directement à une œuvre caritative ....
  • Il y a certainement beaucoup d'avantages d'être riche et quelques fois l'inconvénient c'est que certains fabricants et constructeurs pensent que les riches dépenses sans compter (des idiots qui acceptent tout). Un streamer à 8000€ pas de problème il y a les riches!



  • Hellô ,

    Le port SFP., permet l'insertion d'un module SFP_GBIC , cuivre , ou optique lc-lc. l'usage de l'optique ne sert pas ici aux longues distances ; mais a l'isolation du mode commun sur  8o2.3 , ou plutôt l'isolation galvanique du réseau. Cela afin d'isoler l'électronique du streamer , ses horloges .JP ndk. des pollutions EMI/RF transportées par le blindage 'cuivre' d'une classique connectiques RJ. et beaucoup plus efficaces que l'utilisation de transformateur d'isolation .....
  • Édouard Dubois samedi 3 juin 2023
    Oui, c'est prix sont incompréhensible, après on nous parle des prix des composant, des container qui font que monté, Et c'est bien connu les ouvriers Japonais ne sont pas payés sinon il faudrait aussi en tenir compte dans le prix. Et les Français sont perçu comme des riches dans certain pays même de la communauté européenne et cela même s'il touche 1300 euro ce qui doit représente au mieux le double quand ce n'est pas trois fois le salaire de la bas (Pologne par exemple, représenté sur le site par quelque marque qui pratique eux aussi des prix assez élevé, mais pour des salaire très inférieur a ceux pratiqué au japon), en fin de compte on est tous des riches quelques part.
  • Je préfère Innuos
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