Klipsch The Nines et The Sevens : montée en gamme pour les enceintes du constructeur américain
Deux de plus chez Klipsch ! Le constructeur a en effet dévoilé, presque officiellement, ses nouvelles enceintes actives stéréo, The Sevens et le sommet de gamme The Nines. Elles rejoignent ainsi une large série, dont les enceintes adoptent presque invariablement pour nom des nombres impairs, à l'exception des anciennes The Sixes. Au programme, design Klipsch inimitable et partie sonore soignée.
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Design néo-vintage et connectique moderne, mais où est le réseau ?
Klipsch ne peut pas totalement moderniser ses designs, sous peine de perdre une bonne partie de son identité. Ce n'est donc pas une surprise de constater que ces deux nouvelles enceintes sont dans la lignée des The Fives. Les modèles The Nines et The Sevens ont ainsi une allure assez rétro et élégante, avec quelques petits détails rappelant le caractère clairement moderne des deux ensembles. On relève notamment la présence de deux belles molettes en métal sur la face supérieure de l'enceinte principale, l'une assurant le réglage du volume, la seconde le type d'entrée.
Ces nouvelles enceintes arborent un look clairement identique, les The Nines se démarquant par des dimensions plus imposantes : 337 x 240 x 480 mm contre 272 x 203 x 403 mm pour les The Sevens.
La construction reste bien sûr en MDF, mais Klipsch opte pour une finition des plus premium, avec un placage en bois véritable, soit en finition noire (avec grille gris anthracite), soit en noyer (avec grille couleur sable). Forcément, les amoureux du design typique de la marque seront aux anges.
À l'instar des The Fives, la disposition des enceintes n'est pas symétrique mais asymétrique. Une enceinte principale regroupe l'ensemble de la connectique et de l'électronique et relaie le signal audio à la seconde enceinte, passive.
Les The Sevens et The Fives ont beau être modernes, elles font toutes les deux l'impasse sur la connectivité réseau, ce qui semble un immense défaut pour des produits aussi dispendieux.
Le reste de la connectique est néanmoins très complet. L'enceinte principale (pour les deux modèles) dispose ainsi des prises suivantes :
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- entrées numériques : 1 HDMI eARC, 1 USB-B, 1 optique Toslink, 1 puce Bluetooth compatible AptX ;
- 1 entrée stéréo RCA (mode Ligne ou mode préampli phono) avec prise GND (terre), 1 entrée auxiliaire jack 3,5 mm, 1 sortie RCA pour caisson de basses.
Un petit commutateur permet en outre de définir cette enceinte principale comme le canal droit ou gauche.
La bonne vieille sonorité maison
Si l'absence de connectivité reste un point noir, la marque pourrait au moins se rattraper sur la qualité sonore. La recette est assez simple ici, puisque nous avons affaire à des déclinaisons plus puissantes et imposantes du duo The Fives. La structure est de type deux voies, avec un haut-parleur de basses/médiums à membrane en fibre composite. Pour les aigus, Klipsch utilise un tweeter de 25 mm avec pavillon carré Tractrix, l'une de ses spécialités.
Le woofer intégré sur les The Nines est un peu plus large : 20,32 cm contre 16,5 cm, une différence qui devrait se ressentir de manière sensible dans le bas du spectre.
On s'en doute, l'amplification repose sur un module en classe D. La marque profite visiblement de l'architecture active pour intégrer un filtrage actif (à confirmer). Les The Nines sont propulsées par un modèle affichant 2 x 100 W (pour les woofers) + 2 x 30 W (tweeters), soit 260 W au total, pour une réponse en fréquence de 40 Hz – 25 kHz. Quant aux The Sevens, nous avons droit à une puissance de 2 x 80 W + 2 x 30 W, soit 220 W, pour une réponse en fréquence de 45 Hz – 25 kHz.
Si l'on en croit les pages des quelques sites qui référencent déjà les deux produits, les Klipsch The Nines devraient être vendues aux alentours de 2 000 euros la paire et les The Sevens à 1 600 euros la paire. L'annonce officielle sera sans doute faite dans le cadre du CES, qui se déroulera du 5 au 8 janvier 2023.
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