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Wilson Benesch Omnium : enceintes Hifi High-End en version verte mais carbonée, pour 121,5 k€ tout rond

Wilson Benesch Omnium 1

Attention, enceintes très haut de gamme. Si vous connaissez un tant soit peu Wilson Benesch, vous savez que ce constructeur exprime son art à travers différentes enceintes pour le moins High-End, avec une approche ultra technologique du son. Ici, point de "bonne vieille méthode", il faut toujours aller plus loin dans la modernité, que ce soit dans les matériaux utilisés ou dans les architectures mises en place. L'enceinte colonne Omnium est à ce titre une vraie démonstration du savoir-faire de la marque, qui se place juste derrière son modèle amiral Eminence.

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Œuvre d'art ou totem green ?

Comme l'essentiel des enceintes High-End, l'Omnium ne s'accorde pas avec toutes les pièces. Il faut pouvoir accueillir ce colosse de 180 x 63 x 59 (au plus large) cm, pour un poids de 140 kg pièce. Il y a bien plus imposant en la matière, mais nous parlons déjà d'un beau bébé (qui plus est particulièrement optimisé niveau légèreté).

Son aspect next-gen se retrouve dans un élément précis, son côté "vert", plus écoresponsable dans le choix des matériaux. À ce titre, la marque a intégré le programme Européen SSUCHY, collaboration entre universités et entreprises, pour mettre en place une approche de plus en plus durable des matériaux liée à l'économie circulaire.

Wilson Benesch Omnium 2

Cela se traduit ici dans la mise en place de sa fameuse enveloppe dite monocoque A.C.T 3Zero. Celle-ci se compose uniquement de matériaux naturels (ce qui est tout de même assez large), recyclables et ne nécessitant pratiquement pas de pétrole dans le processus de fabrication. La résine utilisée pour la précédente génération de monocoque en fibre de carbone composite a par exemple été remplacée par une résine "bio". L'ensemble n'en est pas moins performant sur le plan acoustique, puisque Wilson Benesch loue ses extraordinaires qualités acoustiques. Les propriétés du châssis monocoque sont même annoncées comme supérieures à celles des autres châssis du constructeur. La marque met également en avant son procédé de moulage VRTM (Vacuum Resin Transfer Moulding), amélioré par rapport aux anciens produits.

Apportons une précision de taille. Malgré l'appellation monocoque (ce qui fait référence à un procédé de fabrication), le produit n'est pas monobloc, mais séparé en deux moitiés. La partie basse renferme les trois haut-parleurs de basses Isobaric, le tweeter et le haut-parleur Tactic dédié aux médiums. La seconde intègre les deux derniers haut-parleurs Tactic.

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Wilson Benesch Omnium 4

La forme de l'ensemble est étudiée pour ne laisser aucune ligne droite, ce qui est également valable pour le sommet de l'enceinte, en fibre de carbone composite à forme de dôme. Nous pouvons également remarquer la forme générale, presque en aileron (bien plus fine à l'arrière qu'à l'avant). Le piétement est encore plus impressionnant, découpé à partir d'un unique bloc d'aluminium, en paliers successifs et s'achevant par des pointes de découplage, pour un poids total de 38 kg. 

High-End à toutes les fréquences

Sur cette solide base, le constructeur développe son impressionnante petite armée de haut-parleurs. L'Omnium fonctionne de manière assez particulière et vraiment High-End. Même si cette enceinte pourrait s'apparenter à un modèle 5 voies du fait de la division de ses haut-parleurs, le constructeur conserve une approche 2,5 voies du filtrage. Dans cette optique, l'Omnium ressemble vraiment à une petite sœur du modèle Eminence. On retrouve ici pas moins de 7 haut-parleurs, ainsi répartis :

  • 1 tweeter pour les aigus,
  • 1 haut-parleur de médium,
  • 1 haut-parleur pour les "bass-high" (les hautes fréquences de la gamme des basses),
  • 1 haut-parleur pour le début des basses,
  • 3 haut-parleurs pour le bas du spectre.

Le tweeter, pour commencer, est un modèle de type Fibonacci. Il s'agit de l'évolution directe des transducteurs Semisphere introduits par Wilson Benesch en 2012. Il utilise une membrane hybride soie-fibre de carbone, ainsi qu'une façade en fibre de carbone composite dont la forme optimisée (elle est découpée en suivant une suite de Fibonacci) permet une meilleure dispersion. Cette façade, ainsi que le transducteur, sont tous les deux découplés du reste du châssis, ce qui offre une réponse plus linéaire.

Pour reproduire respectivement les médiums, les bas-médiums et les basses, Wilson Benesch utilise le même type de haut-parleur, à savoir un modèle à membrane de 7 pouces (18 cm) "isotactic" en polypropylène.

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Wilson Benesch Omnium 4

Leur structure particulière ainsi que la disposition de l'ensemble permet aux enceintes Omnium de se passer de filtrage en amont, ce qui élimine les éventuels problèmes de phase. Il n'est en revanche pas dit que cela ne génère pas, en pratique, d'autres problèmes.

Afin de descendre jusqu'aux tréfonds des basses (en exagérant un peu), les basses fréquences reposent sur le système Isobaric. Bien que nous parlions de 3 haut-parleurs, ce sont en réalité 3 paires de haut-parleurs montés en push-pull qui composent cet ensemble. Du fait de cette disposition particulière, c'est le dos de chaque duo qui est visible. La petite taille des haut-parleurs dédiés aux basses leur permet de conserver presque la même réactivité que les autres haut-parleurs de l'enceinte tandis que la disposition optimisée autorise une extension très importante.

Au niveau des caractéristiques, le constructeur évoque une réponse en fréquence de 28 Hz – 30 kHz (+-2 dB), pour une impédance nominale de 4,5 Ohms et une sensibilité de 89 dB. Wilson Benesch recommande une amplification d'au moins 100 W (et donc bien plus pour être tranquille).

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Sans surprise, ce sommet technologique atteint des tarifs dignes de ceux pratiqués dans le secteur High-End, à savoir 121 500 euros la paire.



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