Schiit Jotunheim 2 : l'ampli casque froid comme la glace revient dans une version 2 toujours aussi modulaire
Marque américaine vraiment à part dans son approche marketing, Schiit n'est maintenant plus un bleu dans le milieu Hifi. Le constructeur, à travers un très grand nombre d'électroniques, a bâti un véritable petit écosystème. Du mini ampli casque audio hybride jusqu'au très imposant DAC haut de gamme, en passant par une platine vinyle très épurée, le constructeur ne s'arrête jamais. Avec le Jotunheim 2, Schiit met à jour l'un de ses classiques, un ampli casque modulaire qui peut accueillir différents types de cartes DAC, ou encore un étage Phono.
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Compact et ultra épuré
Avec ses produits, Schiit campe sur la tendance néo-rétro. Une approche relativement design des produits, mais pourtant sans aucun vrai parti pris ; jamais rien ne déborde. Avec son châssis en polymère avec capot entièrement en aluminium brossé, le Jotunheim 2 reste tout de même un produit très sérieux.
Aucun écran indicatif ni petite folie, tout ici n'est que molette et petits commutateurs. Ces derniers permettent de basculer entre les différents modes de fonctionnement (DAC ou DAC/ampli), puissance de sortie, et type de sortie RCA/XLR (Ligne ou préampli).
Fonctionnant en symétrique, ce qui n'est pas encore très commun dans cette gamme de prix, le Jotunheim 2 accueille une entrée en double XLR 3 broches et une entrée RCA. L'arrière dispose de sorties Ligne/préampli RCA et XLR. Enfin, en façade, le Jotunheim 2 propose deux sorties casques : jack 6,35 mm et XLR 4 broches (symétrique).
Mais surtout, grâce à plusieurs modules optionnels venant se placer à l'arrière, cet appareil peut fonctionner en tant que DAC USB (seulement USB). Il est même possible de placer un étage Phono dédié. Ainsi, malgré sa compacité (23 x 15 x 5 cm) et son poids assez contenu (2,7 kg), avons-nous affaire à un produit plutôt complet. Dommage de n'avoir intégré qu'un emplacement.
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Presque le même, encore amélioré
Sur le plan technique, le Jotunheim 2 n'entend rien révolutionner, mais améliore plusieurs points clés du premier modèle, dont la puissance, certaines parties étant aussi repensées.
Tout en transistors, le Schiit Jotunheim 2 introduit deux nouvelles technologies exclusives à la marque. La première, Nexus Balanced, propose une architecture dite "à topologie différentielle", permettant de gérer aussi bien l'amplification symétrique que l'amplification asymétrique, et non d'utiliser cette dernière comme une sorte de "mode secondaire". Schiit présente également son système Continuity S en étage de sortie, qui promet d'augmenter le rendement et diminuer la distorsion, le tout sans chauffer davantage. Ainsi avec le Jotunheim 2 la marque peut-elle présenter un produit plus optimisé, sans surcoût.
Le reste est assez habituel pour la marque Schiit, qui se concentre surtout sur l'optimisation de l'architecture et le "matching" le plus précis de ses composants (tolérance très faible entre deux composants jumeaux). JFET en étage d'entrée, potentiomètre (connexion symétrique) Alps RK27114 Blue Velvet, commutateurs (gain, entrées, sorties) à base de relais, couplage DC sans condensateur, circuit d'alimentation avec réseaux de condensateurs de filtrage de 60 000 µF et rectificateurs à base de diodes Schottky.
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Vendu au prix de 400 $ en version simple, le Schiit Jotunheim 2 pourra être livré avec trois modules, dont deux modules DAC USB, déjà existants avec le premier Jotunheim.
Le premier de ces modules DAC intègre un Dual DAC de AK4490, des références qui restent de qualité même si elles ne sont plus de dernière génération. Ce module est disponible pour 100 $ supplémentaires. Pour les plus aventuriers, ou simplement les amoureux de conversion R2R, il existe un module Multibit, fonctionnant à base de AD5547, pour 200 $ supplémentaires.
Comme d'habitude, le Schiit Jotunheim 2 reste difficile à trouver en France, même si un importateur UE existe.
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