Audiolab 6000A Play : la fusion d'un DAC/ampli Hifi et d'un streamer pour une expérience audiophile complète
Classieux, efficaces et très techniques : c'est ainsi que l'on pourrait décrire les produits de la marque anglaise Audiolab. Le 6000A Play ne déroge pas à cette règle et plus encore, puisqu'il propose une synthèse de deux appareils du fabricant en un seul : le DAC/ampli 6000A, et le streamer 6000N Play.
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Aussi petit, encore plus complet
Esthétiquement, le 6000A Play ressemble à tout autre produit de la gamme A6000 : il arbore un design simple bien qu'il ne soit pas quelconque pour autant. Et pour se faire plus discret, il ne s'embarrasse pas d'un grand écran ou d'une débauche de commandes en façade. Trois molettes permettent de régler le volume, de choisir l'entrée et le mode d'écoute.
Pour le reste, ce produit est clairement ce qui est annoncé, à savoir un 6000A Amp qui aurait absorbé les capacités réseaux du 6000N Play.
À l'arrière, on trouve pratiquement tout ce qui fait un bon streamer et un bon ampli intégré. Les entrées réseaux se résument au classique couple prise Ethernet et module Wi-Fi avec antennes. Pour les entrées numériques : une paire de prises optiques Toslink et une paire de prises coaxiales en RCA. Il n'est étrangement pas question d'une entrée USB, pourtant presque obligatoire sur un DAC. Enfin, un module Bluetooth avec prise en charge des codecs AptX et AptX LL (basse latence). L'unique port USB-A n'est ici dédié qu'aux mises à jour.
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Au niveau analogique, difficile de faire la fine bouche à moins d'être un inconditionnel absolu du symétrique : le 6000A Play est pourvu de 3 entrées RCA, une entrée préampli RCA (utilisant uniquement l'étage de puissance), une entrée phono pour cellule MM (aimant mobile), une sortie préampli RCA et l'inévitable double paire de borniers.
Une bien belle technique
À l'intérieur, l'Audiolab 6000A Play bénéficie d'un certain sérieux. La conversion numérique-analogique passe notamment par une unique puce ES9018K2M, déjà présente sur l'6000A, mais est surtout associé à filtre passe-bas actif en classe A. Il est assez rare de voir un filtrage actif en sortie de DAC, mais cela permet d'améliorer sensiblement cette partie indispensable dans la chaîne sonore.
Le 6000A Play, ici associé avec le transport CD 6000CDT.
Si Audiolab ne précise pas la nature de sa préamplification, nous savons que l'amplification de puissance fonctionne en classe AB et que l'étage phono est assuré par un circuit en JFET. La puissance atteinte de 50 W (8 Ohms) et 75 W (4 Ohms) par canal sera suffisante pour alimenter la plupart des enceintes, mais un peu légère avec les configurations les plus énergivores. Les étages de préamplification et de puissance sont séparés l'un de l'autre, sur des sections indépendantes. La fiche technique de l'amplification, notamment sa topologie en classe AB, peut faire légèrement penser à celle du Stereo 130 de Leak audio présenté dans un article précédent. Ce n'est pas totalement un hasard, puisque les deux marques font partie de la même société mère, Internationnal Audio Group.
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La partie réseau est des plus intéressantes, puisqu'elle repose sur le système DTS Play-Fi. Cet énième écosystème réseau possède plusieurs avantages, dont une application présente à la fois sur smartphone et PC, une gestion assez avancée du multiroom et une compatibilité 24 bits / 192 kHz. L'application DTS Play-Fi permet à l'appareil de se connecter à un très grand nombre de services de streaming comme Spotify, Deezer, Qobuz, Tidal, Amazon Music etc..
Pour finir, il est possible de contrôler le 6000A Play à la voix en le synchronisant avec une enceinte compatible Alexa.
Déjà disponible au Royaume-Uni pour 800 £, ce petit DAC/ampli réseau bien complet devrait débarquer en France dans les prochains mois, sans doute aux alentours de 1 000 euros voire un peu plus.