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Sony surfe sur le retour de l’analogique et remet en route sa production de disques vinyles

Sony vinyle

En 2016 Sony avait amorcée son retour sur le marché du vinyle par le truchement d'une nouvelle platine la PS-HX500, qui offrait la possibilité d’enregistrer des vinyles au format numérique. Cette nouvelle platine, après 7 ans de pause était un signe avant coureur que Sony lorgnait déjà sur le marché des vinyles qui pourrait bien se montrer très lucratif.

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Près de 30 ans après avoir pressé sa dernière galette, la firme japonaise a annoncé que des disques sortiront de son usine située dans la préfecture de Shizuoka à partir de mai 2018. Sony avait en effet arrêté la production de vinyles en 1989 suite à la démocratisation du CD. Après une si longue absence sur le marché, leur expertise dans le domaine s’est quelque peu estompée et la marque a du contacter d'anciens ingénieurs afin de bénéficier de leur savoir faire. Le retour de Sony sur le marché du vinyle n’est pas un hasard : la production de vinyle a atteint au Japon 800 000 exemplaires en 2016 après une croissance ininterrompue de 10 ans qui a de quoi éveiller l’appétit de Sony.

On est certes encore loin de l’époque faste du vinyle, quand les ventes atteignaient 200 millions de galettes vendues par an dans les années 70, mais le cabinet Deloitte prévoit que les ventes mondiales de vinyles dépasseront le milliard de dollars en 2017. Et ce n’est pas le seul signe en faveur du come-back du vinyle puisque au Royaume Uni, les disques ont généré en 2016 davantage de revenus que les gains publicitaires des plates-formes musicales de streaming. C’est d’autant plus remarquable que la demande ne provient pas seulement d’une vague nostalgique de la part des ainés, mais également des plus jeunes qui également sont séduits par ce support. Aux états unis les moins de 35 ans représentent en effet plus de 70% des acheteurs.

Les albums pressés seront principalement d’anciens tubes populaires, dont Sony détient les droits mais également des albums récents. Des Labels externes devraient également profiter de la remise en route des usines de la marque puisque le dernier fabricant de disques vinyles au Japon, Toyokasei, n’arrive pas à répondre à toutes les demandes.

Source :www.asia.nikkei.com

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