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Naim DAC : La marque audiophile britannique remet les pendules à l’heure

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Naim Audio aurait-il viré de bord ? Jusque-là opposé à l’idée de proposer un convertisseur audionumérique indépendant, il lance le DAC

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Naim Audio est une marque qui se donne des règles strictes en vue d’atteindre l’excellence dans le domaine de la Hi-Fi haut de gamme, mais elle n’est pas du tout du genre à camper sur ses positions, refusant d’évoluer. Aussi, les métamorphoses récentes du marché de la musique lui ont-elles fait repenser sa position concernant l’utilité d’un convertisseur audionumérique indépendant.

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Jusqu’à présent, pour la lecture des CD, Naim Audio s’était toujours opposé à l’existence dans sa gamme d’un convertisseur en élément séparé. Et cela s’explique aisément. En effet ce type d’appareil induit des problèmes de synchronisation d’horloge entre ses circuits numériques et le «drive» ou mécanique de lecture des CD séparée qui les alimente. Il était donc plus logique, pour Naim Audio, de concevoir des systèmes de lecture CD «tout-en-un», évitant les problèmes de jitter des systèmes en éléments séparés.

Cette position était valable tant que la platine CD était la seule source audionumérique d’un système Hi-Fi. Le développement, des baladeurs audio (iPod et autre), de la musique en ligne sur ordinateur, des serveurs audio (dont notamment le HDX de Naim) a changé la donne. Désormais, les sources audionumériques sont multiples et ne présentent pas toujours d’excellentes qualités musicales. Pour amener toutes ces sources à un niveau digne d’une écoute Hi-Fi et ne pas devoir multiplier le nombre de circuits de conversion (ce qui serait fort coûteux pour l’utilisateur), l’arrivée d’un convertisseur chez Naim se justifie totalement.

C’est sur ce constat qu’est né le Naim DAC

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Le secret est dans le respect du timing…

Lors de la conception du DAC, un des points essentiels sur lequel les ingénieurs de Naim Audio se sont investis est la gestion de l’horloge. Plutôt que d’étudier un système de synchronisation d’horloges complexe, qui n’aurait pu être opérationnel qu’avec certaines sources, ils ont choisi de doter leur DAC d’un processeur capable de (re)fabriquer pour toutes les sources un nouveau signal d’horloge propre et sans jitter. Ils ont baptisé cette approche «Zero S/PDiF Jitter Design».
Pour que le calcule d’un nouveau signal d’horloge soit possible, le Naim DAC possède donc des étages à mémoire tampon sur ses entrées.

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Le circuit d’horloge principal du DAC a également été très soigné pour générer un minimum de bruit. Plutôt que de produire un signal d’horloge unique à fréquence variable en fonction de la source, ce qui aurait provoqué des approximations, il fournit 10 signaux d’horloge fixes, adaptés à la plupart des standards de codage audionumérique. Pour cela, il utilise 10 oscillateurs à quartz indépendants de haute précision.

Les composants utilisés dans le DAC sont comme toujours triés sur le volet et soigneusement appairés. Les convertisseurs sont des modèles Burr-Brown PCM1704K. Ils peuvent travailler en très haute résolution sur 24 bits à 768 kHz. Ils sont associés à un processeur de type SHARC, 40 bits, à suréchantillonnage 16x, dont les algorithmes pourront être mis à jour si nécessaire.
L’alimentation du DAC est en outre particulièrement généreuse (transformateur de 210 VA). Elle suffirait à un amplificateur de puissance de plusieurs dizaines watts, voire de plus d’une centaine de watts. Enfin, on peut noter que le DAC reprend l’habituel châssis des électroniques Naim Audio, construit en panneau d’aluminium de 3 mm d’épaisseur avec façade en métal massif usiné. Ses circuits sont montés sur des amortisseurs à baïonnette pour ne pas être la proie d’effets microphoniques parasites.

Globalement, la fabrication du DAC Naim (entièrement réalisée à la main dans l’usine de la marque, à Salisbury en Angleterre) est d’une propreté et d’une qualité à citer en exemple.

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Une ergonomie pensée pour les sources numériques traditionnelles et modernes

Le DAC Naim est un appareil de vocation universel. Ses huit entrées acceptent toutes les sources audionumériques stéréo actuelles. Elles se répartissent entre 4 entrées coaxiales sur prises Cinch (RCA) et BNC, 4 entrées optiques TosLink, auxquelles s’ajoutent deux ports USB. Le DAC est compatible avec les lecteurs de CD, DVD et Blu-ray, les iPod et iPhone, les ordinateurs Mac et PC, les consoles de jeu Xbox 360 et PlayStation 3, les tuners TNT et TV par satellite, les serveurs audio-vidéo, les clés USB…
Le DAC est capable de recharger un iPod ou un iPhone (fonction débrayable) et peut fonctionner de manière synchrone avec un amplificateur intégré ou un préamplificateur Naim Audio. La télécommande de ce dernier permet alors de prendre la main automatiquement sur le sélecteur de source du DAC.

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En sortie l’utilisateur a le choix entre la traditionnelle prise DIN, si chère à Naim Audio, et une paire de prises Cinch (RCA).

Par ailleurs, comme tous les produits Naim Audio le DAC est évolutif. Les algorithmes de ses circuits pourront être «upgradés» et il est possible de lui relier des boîtiers d’alimentation externes pour booster ses performances.

Des performances qui s’entendent nettement

Nous avons eu l’occasion d’assister à deux reprises à des démonstrations du DAC : une fois au siège de Naim Audio à Salisbury (début septembre 2009) et une autre fois lors du salon organisé par le magazine Haute Fidélité à Paris (mi-octobre 2009) pendant une séance de présentation pour les revendeurs et la presse. Dans les deux cas la source prise comme référence était un lecteur Naim Audio CDX2 associé à un préampli et un ampli de la marque ainsi qu’une paire d’enceintes Naim Audio Ovator S600. Nous avons pu à chaque fois faire une comparaison directe entre le CDX2 seul et le CDX2 + DAC. Et à chaque, de l’avis générale des auditeurs présents, les différences audibles ont été immédiatement évidentes et relativement importantes. Avec le DAC en fonction, la transcription sonore apparaissait beaucoup plus fluide, avec un meilleur suivi mélodique, une notion de distorsion subjective en très net recul se traduisant par des timbres beaucoup plus naturels et agréables. La musicalité faisait un énorme bon en avant. De mémoire de testeur spécialisé dans le domaine de la Hi-Fi jamais l’apport d’un convertisseur séparé au sein d’un système audio ne nous a semblé aussi flagrant.

Avec son premier convertisseur, Naim Audio réussi donc un gros coup. Son DAC est une véritable bombe de musicalité, proposée à un tarif extrêmement raisonnable compte tenu de ses performances de très haute volée.

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Spécification du Naim Audio DAC

  • Entrées numériques : 2 coaxiales sur BNC, 2 coaxiales sur Cinch (RCA), 4 optiques sur embases TosLink, 2 ports USB
  • Sorties analogiques : une paire de prises Cinch (RCA), une prise DIN
  • Bande passante : de 10 Hz à 20 kHz (+01dB/-0.5dB)
  • Formats audionumériques supportés : 2 kHz à 768 kHz / 24 bits (sur USB), 32 kHz à 192 kHz / 24 bits (S/PDIF), 48 kHz max (sur iPhone et iPod)
  • Consommation électrique : <30 VA (max. incluant la charge d’un iPod)
  • Dimensions : 70 x 432 x 301 mm
  • Poids : 5,6 kg
  • Prix : non fixé pour l’instant, attendu entre 2000 et 3000 euros
  • Commercialisation : prévue pour mi-novembre

www.naim-audio.com
www.laudiodistribution.fr

 



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