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Test DAC/ampli casque de poche Audioquest DragonFly Red: la libellule vole toujours plus haut

Test AudioQuest DragonFly Red V2 on mag

La marque californienne Audioquest nous revient avec deux nouvelles moutures de sa fameuse libellule chantante, DragonFly Black et DragonFly Red. Les différences entre ces deux modèles de DAC/ampli casque de poche, Black et Red, porte sur la puce de conversion embarquée et un contrôle numérique de qualité dans le Red que nous testons ici. La couleur a aussi changé pour un rouge vif, une esthétique qui le différencie de tous les autres appareils de ce type.

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CE TEST A ÉTÉ PUBLIÉ DANS NOTRE
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Audioquest a toujours été une marque connue et reconnue par la fabrication de câbles audio de haut niveau à travers le monde. Depuis quelques années, elle a diversifié ses activités avec, en premier lieu, la sortie d’un petit DAC avec sortie casque (ou Ligne) orné d’une libellule ; le fameux DrafonFly. Nous l’avions d’ailleurs testé en 2013. Puis des casques audio ont fait leur apparition dont le Nightawk, un modèle très innovant avec ses coques en bois liquides et ses filtres acoustiques réalisés en impression 3D.
La libellule vole une nouvelle fois vers de nouveaux horizons avec la sortie de deux modèles : le DragonFly Black et le Red. Les différences entre les deux unités portent essentiellement sur la présence d’un convertisseur de la marque Sabre plus haut de gamme pour le Red et d’un contrôle de volume numérique. Le niveau de sortie est également plus élevé (2,1 V pour le Red contre 1,2 V pour le Black).
L’esthétique générale n’a pour sa part guère changé depuis le tout premier modèle si ce n’est la couleur rouge très "flashy" de l’appareil comme d’ailleurs une prise USB mâle dorée à l’or fin. En dehors de ces deux aspects, l’allure générale est restée à l’identique. De plus, ce DragonFly Red est livré avec une double protection : un petit capot en métal pour l’USB et un étui en cuir pour le transporter. C’est une attention tout à fait louable de la part du constructeur. Il y a un autre détail qui en fait également tout le charme. Le DragonFly Red est équipé d’une LED située sous son logo qui change de couleur suivant la résolution du flux audio décodé : verte 44,1 kHz, bleue 48 kHz, orange 88,2 kHz et magenta 96 kHz.

Audioquest Dragonfly v2 14

Du pur Plug & Play

Conçu pour être directement mis dans une prise USB, le DragonFly Red n’a besoin d’aucun câble de liaison supplémentaire, ce qui est une excellente chose. Si l’utilisateur souhaite encore améliorer la sonorité de ce DAC, une petite interface réduisant le phénomène Jitter (irrégularité du flux numérique) est désormais disponible au catalogue Audioquest (JitterBug USB Filter). Techniquement, le DragonFly embarque un microprocesseur USB compatible 2.0 (Microship PIC32MX, protocole Streamlenght) qui offre l’avantage, pour les ingénieurs de chez Audioquest, de consommer beaucoup moins d’énergie que les microprocesseurs Xmos que l’on rencontre habituellement (dans 95% des DACs USB). Une donnée importante pour cet appareil qui ne bénéficie d’aucune autre alimentation que celle délivrée par l’USB.
Ensuite, Audioquest a jeté son dévolu sur une puce Sabre 32 bits ESS9016, 8 canaux (2x4) avec contrôle de volume numérique incorporé, raison pour laquelle, l’utilisateur se servira de celui des applications de lecture ou de l’appareil connecté. Là aussi Audioquest défend sa démarche grâce aux performances du convertisseur choisi : volume digital "bit perfect" 64 bits avec un rapport signal/bruit annoncé à 124 dB et un taux de distorsion de -110 dB. En réalité, cette puce pourrait travailler jusqu’à des résolutions beaucoup plus hautes que ce que propose le DragonFly Red puisqu’elle est compatible jusqu’au traitement de fichiers High-Res DSD sous DoP (192 kHz). Audioquest explique que cette limitation est tout à fait volontaire, elle  permettrait en effet de garantir des performances sonores maximales.

Sur le plan pratique et contrairement aux autres appareils de cette catégorie, le DragonFly Red ne demande pas l’installation d’un quelconque pilote ou « driver » pour son utilisation sur des ordinateurs fonctionnant sous Windows (7, 8.1 et 10). Il suffit juste de le mettre en place pour que l’on ait accès aux formats maximaux de l’appareil et utiliser des applications telles que FooBar ou encore JRiver en les configurant pour une lecture dite Bitperfect (wasapi). Parallèlement,  le DragonFly est compatible avec tous les Mac sous OSX, à condition, là aussi, d’utiliser Audivarna Plus pour une lecture des fichiers Hi-Res. Les périphériques (tablettes et téléphones) sont également pris en charge même sous Android (4.1) et pour les iPhone, iPad, iPod Touch, un câble Apple Lightning vers USB peut-être utilisé (iOS 5 minimum).

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Audioquest Dragonfly v2 4

Ecoute : douceur, onctuosité et volupté

Malgré de nombreux changements internes par rapport à la première mouture de la série DragonFly, l’esthétique sonore de ce nouveau modèle ressemble étrangement à la précédente. Nous avions noté une grande douceur générale, une absence totale d’une quelconque dureté et c’est bien ce que nous retrouvons avec le modèle Red. La restitution s’habille immédiatement d’une onctuosité qui plait à nos oreilles. Ce n’est pas pour autant que le son tombe dans une sorte de morosité, c’est plutôt un parti pris du constructeur pour qui manifestement le confort d’écoute, notamment avec un casque, doit pouvoir se faire sur la durée. De ce côté, c’est très réussi.

Cette douceur ne retire en rien la reproduction de détails sonores, sans qui le son deviendrait plat et mou et sur ce plan, ce nouveau DAC va manifestement plus loin que son prédécesseur. La région médium bénéficie d’une belle matière, rendant les timbres assez chaleureux et en même temps bien précis. Nous ressentons bien, par exemple, toutes les résonnances d’un piano, ou d’une contrebasse, et le modèle Red ne tronque pas le grave, bien au contraire. L’aigu est lui assez finement ciselé mais toujours d’une façon assez suave. Les voix sont particulièrement à la fête avec ce petit convertisseur car il donne à la musique une excellente impression de présence. Agnès Obel semble chanter rien que pour nous et sa tessiture de voix est bien respectée. Passant à des morceaux plus virulents, le DragonFly Red travaille en puissance mais pas en nervosité frénétique. Tout reste posé, et respectueux de la juste mesure. Ceux qui souhaiteraient écouter du heavy metal à s’en casser les oreilles ne seront certes pas comblés, mais les amateurs de musique classique ou de jazz seront conquis par cet appareil que ce soit avec des enceintes actives ou un casque de qualité.

Audioquest Dragonfly v2 9

Spécifications techniques

  • Connectique : entrée USB 1.0, sortie mini-jack (Ligne ou casque)
  • Conversion : 24 bits/96 kHz
  • Puissance de sortie : 80 mW sous 32 Ω (niveau de sortie : 2.1 V)
  • Impédance min. casque : 12 Ω
  • Dimensions : 12 x 19 x 62 mm
  • Prix : 200 €

Notre avis

  • Construction : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
  • Fonctions : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)
  • Qualité du son : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(3,5/5)
  • Intérêt : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)

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