Skip to main content
PUBLICITÉ

Seven 4K : le thriller culte restauré par son réalisateur (en UHD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5) 

Synopsis 

Deux policiers, William Somerset et David Mills, sont chargés d'une enquête criminelle concernant un tueur en série psychopathe, lequel planifie méthodiquement ses meurtres en fonction des sept péchés capitaux qui sont : la gourmandise, l'avarice, la paresse, la luxure, l'orgueil, l'envie et la colère.

>>> ACHETER SUR AMAZON
- L'UHD

LA SUITE APRÈS LA PUB
  • Titre original : Se7en
  • Support testé : UHD
  • Genre : thriller
  • Année : 1995
  • Réalisation : David Fincher
  • Casting : Brad Pitt, Morgan Freeman, Gwyneth Paltrow, Kevin Spacey, John C. McGinley, Endre Hules, Andrew Kevin Walker, Daniel Zacapa
  • Durée : 2 h 06 mn 54
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,39/1 (HDR10)
  • Sous-titrage : français, néerlandais, allemand, espagnol
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais - Dolby Digital 5.1 français, espagnol
  • Bonus en VO ou VOST : Digipack à 4 panneaux - commentaires audio « acteurs » du réalisateur David Fincher, des comédiens Brad Pitt et Morgan Freeman - commentaires audio « histoire » de Richard Dyer, Andrew Kevin Walker, Richard Francis-Bruce, Michael De Luca, David Fincher - commentaires audio « image » du directeur de la photographie Darius Khondji, Arthur Max, Richard Francis-Bruce, Richard Dyer, David Fincher - commentaires audio « sons » du compositeur Howard Shore, Ren Klyce, Richard Dyer, David Fincher - 6 scènes coupées avec ou sans commentaire (10 mn 11) - fins alternatives : story-boards animés de la fin non tournée + fin originale « Test » (12 mn 57) - décors et costumes (8 mn 56) - galerie de photographies commentées (41 mn 38) - bande annonce (6 mn 40) - Mastering pour le Home Cinéma (23 mn 18) - exploration du générique d’ouverture (8 mn 34) avec commentaires de Kyle Cooper, Brandt Biles et Robert Margouleff
  • Éditeur : Warner Bros. Entertainment France

  

Commentaire artistique 

Le thriller Seven (Se7en) réalisé par David Fincher en 1995 avait marqué les esprits par son ambiance glauque et son scénario admirablement construit sur un suspense énigmatique. Bien sûr, personne n’aura oublié la chute brutale de l’enquête que le réalisateur a maintenu telle quelle (cf. bonus) malgré l’insistance du studio à l’adoucir ! Pour son premier scénario, Andrew Kevin Walker s’est inspiré de son déménagement dans la banlieue newyorkaise déprimante, déstabilisée par le crime et par le trafic de drogue. Il a alors imaginé qu’un tueur en série, s’inspirant des sept péchés capitaux, serait traqué par un duo d’inspecteurs à la personnalité déterminée et contradictoire : un policier posé, William Somerset (Morgan Freeman), sur le point de prendre sa retraite, et un jeune officier impulsif fraichement débarqué, David Mills (Brad Pitt). Seven a bénéficié de l’intense interprétation de ce solide casting qui compte aussi Gwyneth Paltrow (Tracy Mills), Kevin Spacey (John Doe) et Richard Roundtree (Martin Talbot, le procureur). Ayant reçu le scénario, David Fincher, déçu par le mauvais accueil de son Alien 3 (1992), va réaliser ce thriller en 1994-1995 au centre-ville de Los Angeles inhabituellement exposée à une pluie continuelle qui ajoute à l’atmosphère morbide de la ville. Les éclairages très recherchés et fortement suggestifs (parfois par l’arrière) de Darius Khondji vont ajouter une dimension encore plus sordide à l’intrigue, tout en privilégiant une certaine densité de l’image. L’aspect délabré des décors et le style des costumes vont contribuer à renforcer l’évocation d’une cité frappée de corruption et les effets spéciaux développés par Rob Bottin vont accentuer l’aspect physique effrayant des victimes (certains de ses maquillages seront même censurés). C’est d’ailleurs cet aspect pathologique et violent qui va être le plus reproché au film dont on a salué, par ailleurs, l’art de la mise en scène, l’efficacité de la progression dramatique et la qualité de l’interprétation. Le public a été visiblement fasciné et dérangé par la vision de la mort qui est largement traitée dans le film et par son épilogue bien pessimiste exempt de rédemption. Abondamment analysé, Seven a été décrypté comme un témoignage distinctif des années 70/80 à propos d’une société confusément désespérée que le tueur en série, sans doute en mal de notoriété, assimile à une cité impie de la Bible qui doit être lavée de ses (sept) péchés selon un rituel particulièrement recherché d’évocation intellectuelle (notamment allusion à la Divine Comédie). Ce brillant mécanisme a rapidement fait de Seven un film culte, largement plébiscité par la critique qui le place régulièrement comme un des meilleurs films du genre, et qui explique son héritage esthétique et culturel dans des films qui ont suivi dans des genres aussi divers que le thriller, le superhéros, le surnaturel ! Film de référence nouvellement restauré en 4K par son réalisateur, Seven demeure un thriller incontournable exerçant une fascination toujours intacte.   

 

UHD Seven 

Commentaire technique 

Cette réédition 4K du film est basée sur une restauration minutieuse effectuée à partir des scans 8K par Warner Bros. Discovery’s Motion Picture Imaging (MPI) des négatifs originaux 35mm. La restauration a été supervisée par l’équipe du film : le négatif original a été numérisé et restauré sous la supervision de David Fincher, qui a aussi opéré quelques retouches numériques infimes par AI, l’étalonnage des couleurs a été effectué par Eric Weidt et le nouveau mixage 5.1 par Ren Klyce.

LA SUITE APRÈS LA PUB

Image : copie UHD, superbe définition et très beau piqué sur les détails, texture argentique fine (tournage en Super 35 mm avec caméras Aaton 35-III, Panavision Panaflex Gold, et Panavision Panaflex Platinum, Master Format 4K 2025), cadrage en 2,39/1 (mais format 1,66/1 sur le négatif), copie très propre, superbe gestion HDR10 du contraste assez dense avec des écarts lumineux bien maitrisés et des ombres savamment détaillées, noirs soutenus, étalonnage froid à dominante magenta/bleu-verdâtre mais parfois rehaussé de rouge (lanternes chinoises), colorimétrie nuancée aux teintes sans excès de vivacité et tons modérément saturés, compression impeccable 

Son : mixage anglais 5.1 (remix par Ren Klyce, le concepteur des effets sonores du film), dialogues très clairs et équilibrés, superbe dynamique sur les ambiances et sur la musique d’Howard Shore ainsi que sur les morceaux « Closer » de Nine Inch Nails (générique ouverture) et « The Hearts Filthy Lesson » de David Bowie (générique final), spatialisation ample et maitrisée aux effets surrounds (pluie constante, sons urbains) efficacement contrôlés, LFE énergique ; VF 5.1 non lossless, claire, équilibré, bon doublage même si les voix ne sont pas assez intégrées aux ambiances 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Mixages sonores : VO etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5) VF etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5) 

IMDb : https://www.imdb.com/fr/title/tt0114369/

>>> ACHETER SUR AMAZON
- L'UHD

LA SUITE APRÈS LA PUB

 



Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ