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Marantz PM-10 et SA-10 : ampli hybride et lecteur/Dac Hi-Res pensés pour devenir de nouvelles références

MARANTZ PM10 SA10 Black lifestyle

On a pu les voir sur différents salons à travers la planète depuis le High End de Munich 2016, les électroniques Premium de la série 10 de Marantz sont maintenant officiellement annoncées. Le PM-10 (amplificateur de 2 x 200 watts sous 8 Ω) et le SA-10 (lecteur CD/SACD incluant un DAC USB Hi-Res) constitueront désormais le sommet de la gamme de la marque japonaise. Nous avons assisté à la présentation en avant-première de leurs moutures définitives, jeudi dernier, 1er décembre, au siège de Marantz Europe à Eindhoven (Pays-Bas).

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Pour la marque japonaise qui compte à l’envers (14 avant 11 puis 10), la « Premium 10 Series » constitue le nouveau sommet de sa gamme. Les électroniques qui la composent ont été créées avec l’ambition d’établir de nouvelles références dans leurs catégories. Certes de l’extérieur, cela ne se voit pas spécialement, car le PM-10 et le SA-10 reprennent, sans fioritures ajoutées, le design habituel des électroniques haut de gamme Marantz. Néanmoins, pour les concevoir les équipes de Marantz ont entrepris un gros travail de recherche fondamentale et innovation, n’hésitant pas parfois à remettre certains concepts totalement à plat, tant en matière de conversion audionumérique que sur les étages de puissance à commutation.

Chaque appareil de la Premium 10 Series de Marantz, sera accompagné d’un certificat, ou plutôt d’un message personnel de Ken Ishiwata, ambassadeur de Marantz.

Marantz PM-10 : 200 watts en pur symétrique, double-mono avec des étages de puissance « analogique à commutation »

Selon les dires de Ken Ishiwata, représentant les oreilles d’or de Marantz depuis plusieurs décennies, le PM-10 a été conçu dans le but d’offrir le même niveau de performance que le préampli SC-7 et l’ampli MA-9 réunis, c’est-à-dire deux appareils résolument High End lancés en 2003 et aujourd’hui disparus du catalogue. Le défi était donc de taille, c’est le cas de le dire, puisqu’il s’agissait de faire entrer un gros préamplificateur et deux massifs blocs de puissances monophoniques dans un seul appareil de dimensions beaucoup plus domestiques. Pour réussir, pas de miracle, Marantz s’est tourné vers les nouvelles technologies permettant un gain important de place : les composants de surface, les alimentations à découpage et les étages d’amplification à commutation plus généralement connus sous l’appellation PWM (Pulse Wide Modulation).
Les puristes et fans de longue date de la marque crieront peut-être à l’hérésie, car le PM-10 se rapproche d’un type d’amplification numérique. Cependant, Marantz a tout fait pour rester au plus proche d’un mode de traitement analogique du signal audio et y adapter les recettes technologiques qui font le succès de ses produits auprès des audiophiles exigeants depuis des décennies.

Le Marantz PM-10 est donc pour commencer un amplificateur intégré aux circuits totalement double-mono. Il est doté pour cela de trois sections d’alimentation, une linéaire et deux à découpage, soigneusement isolées par les panneaux cuivrés du châssis. Le signal audio est ensuite véhiculé de façon totalement symétrique, en analogique, des entrées jusqu’aux étages finaux d’amplification, cela afin d’éliminer toute interférence ou bruit parasite. Le modulateur des étages de puissance (pour le piloter en commutations ou « largeurs d’impulsions ») est cadencé à 450 kHz tandis les transistors sont en montage ponté (bridgé) et que la contre-réaction se fait en courant. Le PM-10 a ainsi suffisamment de réserve pour doubler sa puissance sous 4 Ω (2 x 400 watts) ce qui est l’idéal théorique.
D’après Ken Ishiwata l’origine du concept du PMA-10 remonterait chez Marantz à plus de vingt, mais il aura fallu attendre que les technologies d’amplification PWM soient parfaitement matures et musicales pour que l’appareil puisse voir le jour.

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Outre son entrée phono MM/MC, ses magnifiques borniers d’enceintes en cuivre usiné ou encore ses modules HDAM 3 propres à Marantz, privilégiant l’utilisation exclusive de composants discrets, le PM-10 est « cascadable ». Cela signifie que plusieurs PM-10 peuvent être branchés en cascade pour faire de la multi-amplification et alimenter des enceintes High End qui nécessitent d’énormes puissances et un fonctionnement en multivoie active pour donner leur plein potentiel.

La sortie du Marantz PM-10 est prévue en février 2017 au prix de 8000 €.

MARANTZ PM 10 SA 10 Gold

Marantz SA-10 : un lecteur Hi-Res universel qui réinvente la conversion numérique/analogique

C’est Rainer Finck manager designer du groupe D&M (Denon + Marantz) qui nous a présenté le lecteur SA-10 en laçant d’emblée « The best DAC is no DAC » (le meilleur convertisseur est pas de convertisseur) pour souligner le gros travail de refonte des fonctions de conversion qui a été entrepris pour cet appareil. Là encore, les ingénieurs de la marque sont repartis aux sources pour tout remettre à plat. Ils sont retournés jusqu’au début des années 1990, aux travaux sur le Bistream, premier procédé de conversion « One Bit » signé Philips alors détenteur de la marque Marantz et dont le siège historique est à Eindhoven. Ils se sont également appuyés sur les recherches effectuées par Sony et Philips lors de la création du format DSD et du support SACD, il y a presque 20 ans, pour finalement concevoir un nouveau module de conversion exclusif, MMM HD (Marantz Mastering Musical HD). Travaillant à partir de deux DSP SHARC 32 bits de chez Analog Devices, ce module effectue ses calculs en virgule flottante à 256 fs, de manière à lisser les erreurs de suréchantillonnage sur les signaux multibits (PCM). Il intègre également un nouveau procédé, en cours de brevet, permettant d’éliminer les erreurs de quantification et de non-linéarité lors de la conversion One Bit dues aux latences et décalages induites par les fronts de montée du flux numérique.

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Pour le reste, le Marantz SA-10 est un lecteur d’une construction superbe doté d’une mécanique propriétaire blindée. Il possède, comme le PM-10, un châssis cuivré avec un capot et des flancs en aluminium massif de plus de 5 mm d’épaisseur sans aucune vis apparente en façade, sur le dessus ou les côtés. Il lit les CD-Audio, les SACD, mais également les DVD-ROM contenant des fichiers ALAC, WAV ou FLAC en Hi-Res. Il peut également être utilisé en tant que convertisseur pur. Il est doté d’entrées optique et coaxiale ainsi que d’un port USB acceptant les flux PCM ou DXD jusqu’en 32 bits/384 kHz et DSD jusqu’à 11,2 MHz. Comme on peut le voir sur les photos les composants de l’appareil sont triés sur le volet et l’utilisateur a le choix, pour l’écoute, entre deux modes de filtrage numérique : le premier à pente douce ayant les préférences musicales de l’équipe d’ingénieurs de Marantz, le second à pente raide donnant les meilleurs résultats aux mesures.

Le lecteur Marantz SA-10 devrait être commercialisé à partir de février 2017 à 7000 €.

À l’écoute : une lisibilité et une présence scénique exceptionnelles

Nous avons eu la possibilité d’entendre le PM-10 et le SA-10 dans l’auditorium spécialement aménagé des bureaux de R&D de Marantz à Eindhoven. Les deux électroniques étaient aux commandes des nouvelles enceintes Q Acoustic Q500 que nous avions déjà eu l’occasion d’écouter sur le salon High End de Munich. Il s’agit de colonnes de taille « relativement modeste » qui ne permettent pas d’explorer l’intégralité du registre grave. Cependant, celui-ci était déjà magnifiquement tenu, très bien modulé avec beaucoup d’articulation. En dehors d’une très légère dureté dans le haut médium, nous avons pu apprécier, la dynamique, la finesse de la restitution des électroniques Marantz avec une scène sonore d’une lisibilité exceptionnelle dans le placement des musiciens apportant énormément d’informations, de détails sur le lieu et les techniques de prise de son. La chanson Hallelujah interprétée par K.D. Lang, choisie par Ken Ishiwata en hommage à Leonard Cohen, fut un grand et beau moment d’émotion.

Le site de la marque : www.marantz.fr

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