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Audition et casque audio : mise en garde et prévention des risques pour la santé auditive

- article sponsorisé -
Depuis quelques années, l’utilisation des écouteurs et casques audio a incroyablement augmenté. Le développement du télétravail, les cours à distance, les formations en ligne… Le casque audio est partout, et tout au long de la journée. Cependant, les risques encourus sur l’audition à cause d’une mauvaise utilisation des casques audio sont bien réels. Si la prévention, nous allons le voir, est primordiale, les conseils pour une écoute sécurisée et pour choisir un casque de qualité sont également cruciaux.

Les dangers de l’écoute au casque

L’écoute au casque et aux écouteurs est bien source de potentiels dégâts sur nos oreilles. Il peut suffire d’un simple test d'audition en ligne pour s’en rendre compte rapidement. Selon plusieurs études, deux explications sont mises en avant : l’utilisation prolongée des écouteurs d’une part, et le volume d’écoute trop élevé d’autre part. Les traumatismes touchant nos oreilles seront de plusieurs types :

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  • acouphènes ;
  • diminution de l’audition ;
  • sensation d’oreille bouchée.

D’après l’enquête IFOP – JNA (Journée Nationale de l’Audition) "Quel avenir pour l’oreille des Français ?" datée de mars 2020 : "37% des personnes interrogées déclarent avoir ressenti des acouphènes suite à une écoute prolongée au casque ou aux écouteurs […] Cette proportion augmente : 44% chez les 25-34 ans, 46% chez les 18-24 ans pour atteindre 51% chez les 15-17 ans. Fort heureusement, ces acouphènes sont souvent réversibles, mais ils peuvent malheureusement perdurer et s’installer durablement".

Lauren Dillard, chercheuse affiliée à la faculté de médecine de Caroline du Sud, experte auprès de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et surtout coordinatrice de l'étude publiée par BMJ Global Health (novembre 2022) a chiffré le phénomène auprès de CNN : "nous avons estimé de 670 millions à 1,35 milliard le nombre des individus âgés de 12 à 34 ans ayant des pratiques d'écoute dangereuses à travers le monde".

Face aux risques de perte auditive induite par l’utilisation prolongée et soutenue des écouteurs, la France a mis en place des mesures législatives pour fixer des niveaux sonores sécuritaires. Ainsi la loi impose-t-elle une limite de 100 dB pour les écouteurs livrés avec les baladeurs et les smartphones. Mais cette limite ne concerne que le matériel fourni par défaut par le fabricant, limite que l’on peut aisément dépasser avec d’autres écouteurs ou casques vendus séparément.

L’Europe a aussi imposé une norme : l’utilisation d’un appareil à un niveau dépassant 85 dB doit déclencher un signal et nécessiter une validation par l’utilisateur. Par ailleurs, des études soutiennent également que le niveau d’intensité recommandé ne devrait pas dépasser 85 dB, et ce, pour un maximum de 8 heures d’écoute sur une journée.

Prévention et détection précoce

Face à ces conséquences qui peuvent être dramatiques pour nos oreilles, la prévention auditive est plus importante que jamais, et ce à tout âge. Les conseils pour une écoute responsable doivent être divulgués au plus grand nombre, afin que tout un chacun puisse adapter sa manière de faire aux risques qu’il encourt. Varier la façon dont on écoute les sons (enceintes, depuis l’ordinateur…), régler le volume à un niveau modéré, écouter moins longtemps, laisser l’oreille récupérer après un temps d’écoute, s’aider des paramètres "psychoacoustiques" des smartphones. À savoir, certaines applications pour les smartphones affichent des niveaux d’intensité en décibels et informent du risque éventuel de l’exposition sonore.

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Comment savoir si on a une perte d’audition et s’il faut réaliser un test auditif ? Il faut surveiller l’apparition de signes avant-coureurs d’une perte auditive :

  • lorsque vous demandez à vos interlocuteurs de répéter ce qu’ils viennent de dire ;
  • si vous montez constamment le volume de la télé ou du poste de musique ;
  • si vous comprenez mal les conversations dans des environnements bruyants ;
  • quand vous ne comprenez pas les conversations téléphoniques.

Si vous êtes en présence d’un de ces signes, n’hésitez pas à faire un test auditif. On peut faire un bilan auditif gratuit chez un audioprothésiste, avec ou sans rendez-vous. Il est aussi possible de faire un test auditif en ligne. Vous pourrez ensuite consulter un médecin ORL en cas de troubles auditifs pour éventuellement vous faire appareiller. Ces tests auditifs permettent une détection précoce du degré de surdité.

Choisir un casque de qualité

Une fois que l’on a pris conscience des risques liés à l’écoute au casque ou aux écouteurs, on comprend l’intérêt de choisir un casque audio de qualité, préservant l’audition. Pour cela, il faut considérer certains critères comme :

  • l’isolation sonore ;
  • la présence d’un limiteur de volume ;
  • la qualité de compression audio.

La réduction de bruit est une technologie de plus en plus répandue qui, quand elle est efficace, est très appréciable : elle offre une ambiance feutrée pour l’utilisateur, très appréciable dans le train par exemple.

Vous pourrez trouver votre bonheur parmi ces modèles de casques pour une écoute sécuritaire : le Beats Studio Pro, par Beats by Dr. Dre ; le Monitor 60 ou le Pro 10 de OneOdio ; le DT 1990 Pro de Beyerdynamic, ou le WH-1000XM4 de Sony. Ne sous-estimez pas l'importance de l'ajustement et du confort pour prévenir la fatigue auditive.

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Nous avons pu voir quels étaient les risques liés à une utilisation prolongée et soutenue des casques audio sur l’audition. Il est primordial aujourd’hui, pour la santé auditive de tout un chacun, de mettre en place une prévention auditive. Enfin, le choix d’un casque audio de qualité semble incontournable. Pour protéger votre audition sur le long terme, adoptez dès maintenant des habitudes d’écoute responsable.



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