Test TV Hisense 65E79KQ PRO : un téléviseur QLED, 4K, Dolby Vision, très polyvalent et pensé pour le gaming

La série Hisense E79KQ PRO se positionne dans le milieu de la gamme de téléviseurs du fabricant chinois. Ses modèles sont dotés d'un écran LCD QLED enrichi par la technologie Quantum Dots, garantissant des couleurs éclatantes et capable d’afficher une définition Ultra HD 4K. Ils offrent également une connectivité étendue, avec notamment des ports HDMI 2.1 supportant une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz, idéale pour les jeux vidéo, et pouvant même atteindre 144 Hz lorsqu'ils sont connectés à un PC de jeu. Tout comme les autres modèles de la marque, ces téléviseurs fonctionnent sous le système d'exploitation et l'interface connectée Vidaa, assurant un accès facile à la majorité des plateformes de streaming et une réponse rapide. Nous avons pu tester la version de 65 pouces de diagonale, qui porte la référence 65E79KQ PRO

Hisense 65E79KQ PRO

Type : télévision QLED Ultra HD (4K) Dolby Vision
L’avis d’ON-mag :  (4/5)
Prix au moment du test : 700 €

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Le téléviseur Hisense 65E79KQ PRO présente un design assez classique mais avec tout de même une petite touche d’originalité, notamment dans le bas de l’écran.

En effet, celui-ci est souligné par des dessins imitant de la fibre de carbone aux extrémités pour lui conférer un aspect racé gaming.

Les modèles de la série E79KQ se déclinent en 55, 65 et 75 pouces.

La version de 65 pouces testée repose sur deux pieds en plastique en forme de Y inversé. L’écran est ainsi surélevé de 6 cm, ce qui permet d’installer une barre de son devant sans gêner le récepteur infrarouge placé en position centrale. Les pieds sont écartés de 1 m et on peut compter sur une profondeur de 30 cm. L’écran lui-même mesure un peu moins de 8 cm de profondeur, ce qui est assez standard pour un modèle LCD.

La partie arrière est entièrement recouverte par une plaque en plastique dont la finition est plutôt moyenne, comme sur les autres téléviseurs de la marque. Aucun chemin spécifique n’est prévu pour les câbles. Il n’y a pas de guide-fil ni de concentrateur au centre, par exemple. Les câbles sont donc laissés à leur sort et on peut les voir pendre par le dessous, lorsqu’on est face au téléviseur, ce qui n’est pas du meilleur effet. Au dos, il y a un woofer en position centrale, ainsi que les pas de vis pour un support de fixation au mur.
Le cadre de l’écran mesure 5 mm, auxquels s’ajoutent 3 mm de bordure pour les finitions. Cela laisse une très grande place à l’image.

Les connectiques sont disponibles sur la partie droite de l’appareil tandis que le connecteur d’alimentation est installé sur la gauche, en regardant le TV de dos. Ces connectiques se composent de deux entrées HDMI 2.1 (144 Hz) dont une compatible eARC, de deux entrées HDMI 2.0 (60 Hz), d’un port Ethernet, d’une sortie audionumérique optique, d’une entrée audio/vidéo analogique, d’une sortie pour un casque et d’un emplacement pour les cartes PCMCIA. On peut aussi compter sur la présence d’une prise antenne, une autre pour le satellite/câble et de deux prises USB-A. Le téléviseur est compatible Bluetooth et WiFi 5 (802.11 ac). Les assistants vocaux Amazon Alexa et Vidaa Voice sont disponibles. Le microphone n’est pas situé dans le téléviseur mais dans la télécommande.

Pour le gaming, les prises HDMI acceptent les technologies VRR et ALLM ainsi que le FreeSync Premium. En revanche, le téléviseur ne supporte pas la technologie G-Sync de Nvidia. Toutefois, il est l’un des rares modèles à supporter la fréquence de 144 Hz à partir d'une carte graphique idoine, depuis un ordinateur PC. Il est même possible de monter jusqu’à 240 Hz, avec une définition Full HD, grâce à une technologie d’optimisation spéciale que l’on trouve également sur certains modèles TCL de fin 2023. Autre atout : on peut compter sur le support du Dolby Vision Gaming à 120 Hz, ce qui n’est pas si courant.

Concernant le temps de retard à l’affichage, nous avons relevé un input lag de 13,2 ms, ce qui correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est excellent même si ce n’est pas le plus faible input lag du marché, ce titre revenant déjà aux téléviseurs LG OLED G3 qui proposent un temps de retard de 9,1 ms. Ici, le mode Jeu est activable tout en conservant le mode d’image Filmmaker, par exemple, pour profiter des couleurs les plus fidèles possibles.

Le système Vidaa à bord avec un mode Filmmaker bien visible et une interface fluide

Comme les autres téléviseurs et vidéoprojecteurs de la marque, l'Hisense 65E79KQ PRO est animé par le système Vidaa, ici dans sa version 6.0. On a droit à une page d’accueil en plein écran avec des suggestions de contenus. Plusieurs applications médias sont installées et immédiatement disponibles sur l’interface principale. Diverses options sont accessibles sur la gauche de l’écran : Compte, Recherche, Notifications, Sources et Réglages. Sur la précédente version du système, elles étaient affichées en haut.

On apprécie l’interface qui est claire et intuitive, proposant notamment les applications de streaming les plus populaires. La navigation entre les menus est rapide, ce qui est très agréable au quotidien. La bonne nouvelle, c’est que la marque a enfin retravaillé légèrement l’affichage des modes d’image. En effet, désormais, le mode Filmmaker est bien visible, immédiatement après le mode Standard alors qu’auparavant, il fallait déplacer la sélection à l’extrémité droite du bandeau inférieur pour l’apercevoir.

Le temps de démarrage du téléviseur est satisfaisant, car il ne lui faut que 6 secondes pour afficher une image. On peut aussi compter sur un effet de rideau qui se ferme lorsqu’on éteint l’appareil. L’application de lecture des médias est à la hauteur, permettant de lire des contenus exigeants.

Image : une mise à l’échelle correcte, mais quelques traînées sur les contours

Le téléviseur Hisense 65E79KQ PRO utilise une dalle LCD de type VA (Vertical Alignment) 100/120 Hz capable d’afficher une définition Ultra HD 4K avec un système de rétroéclairage Edge LED, donc sur le contour.

On peut notamment voir quelques petits défauts de ce système qui n’offre pas une homogénéité totale sur toute la surface de l’écran. En effet, sur notre modèle de test, les coins étaient empreints d’un léger halo.

Le téléviseur supporte les formats vidéo HLG, HDR10, HDR10+ et Dolby Vision. Notez la présence d’un capteur de luminosité ambiante qui permet d’adapter automatiquement celle de l’écran, en fonction des conditions d’éclairage de la pièce. Plusieurs modes d’image sont proposés : Standard, Filmmaker Cinéma Jour, Cinéma Nuit, Dynamique et Sport.

La mise à l’échelle des contenus non Ultra HD est très satisfaisante. L’image manque toutefois un peu de piqué. Les effets de blooming sont relativement limités. Les résultats restent en deçà de ceux obtenus avec une dalle profitant d’un rétroéclairage Mini-LED et très éloignés du rendu observable avec une dalle OLED, aux noirs parfaits. Toutefois, dans la saison 2 de la série "Another Life", lors de la scène dans la sphère, les contours des personnages sont maîtrisés. Avec des séquences plus délicates mêlant des sources lumineuses et des zones très sombres, le téléviseur ne fait pas de miracle et le blooming reste présent.
La compensation des mouvements est tout à fait satisfaisante pour apprécier les scènes rapides. Ça n’est pas parfait mais à ce prix, on peut largement s’en contenter.  

Avec des contenus HDR, l’image paraît plutôt naturelle même si on peut regretter un faible contraste. Dommage que la marque ne propose pas un traitement antireflet plus performant car la moindre source de lumière dans la pièce est visible sur l’écran. C’est d’autant plus dommage que le téléviseur ne délivre vraiment pas une luminosité exceptionnelle, ce qui aurait permis de compenser un peu.

Le téléviseur Hisense 65E7KQ PRO sur le banc de mesure d'ON-mag

Avec des sources externes, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. Les couleurs sont alors fidèles puisqu’en SDR, nous avons relevé un Delta E moyen de 2,64, soit un niveau légèrement inférieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui s’affiche à l’écran. Le gamma moyen a été mesuré à 2,2, ce qui est inférieur à la valeur cible de 2,4 pour un visionnage en conditions sombres. Le téléviseur suit très bien la ligne de référence, proposant des images avec une luminosité juste, bien que faible. En revanche, la température moyenne des couleurs est bien supérieure à la valeur attendue (6500 K), car mesurée à 7103 K, ce qui fait que l’image est globalement plus froide qu’elle ne devrait l’être.
Comme nous nous en doutions lors du visionnage des séquences de test, le contraste est relativement faible. Nous avons relevé 1678:1 en mode natif, soit en désactivant toutes les fonctions d’optimisation. L’espace colorimétrique rec709 est couvert à 97,3%, ce qui est très bon.

Avec des contenus HDR, c’est toujours le mode Filmmaker qui nous a permis d’obtenir le "rendu cinéma" le plus convaincant. La fidélité des couleurs est satisfaisante puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,41, donc là encore inférieur à 3. En revanche, le pic de luminosité a été relevé à seulement 316 cd/m², ce qui est très faible. La bonne nouvelle, c’est que ce niveau de luminosité est conservé avec une mire qui occupe 100% de la surface de l’écran. Habituellement, cette valeur est bien plus basse que celle obtenue avec une mire à 10% (conditions de la mesure précédente). Au regard de ces mesures, nous conseillons d’utiliser ce téléviseur au maximum dans la pénombre pour obtenir le rendu le plus qualitatif. Les espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020 sont respectivement couverts à 94,26% et 72,71%, ce qui est, cette fois-ci, relativement faible.

Un petit mot concernant la consommation électrique du téléviseur, que nous avons trouvée particulièrement élevée, surtout si le capteur de luminosité est désactivé. Pour des raisons d’économie d’énergie, nous conseillons donc de l’activer, ce qui permet malgré tout d’apprécier des images plutôt adaptées et satisfaisantes au regard des caractéristiques de la dalle.

Audio : un rendu trop clair et trop localisé

Comme beaucoup de TV, le 65E79KQ PRO renferme deux haut-parleurs qui sont installés dans l’épaisseur du téléviseur, dirigés vers le sol. Ils sont toutefois accompagnés d’un woofer, au dos. L’ensemble délivre une puissance totale de 40 watts. Le niveau est loin d’être exceptionnel, surtout pour un modèle de 65 pouces. Heureusement, les dialogues sont extrêmement clairs et parfaitement intelligibles.

On peut compter sur une compatibilité Dolby Atmos. Contrairement à ce que le site officiel de la marque indique (à l’heure de l’écriture de ces lignes), ce téléviseur n’est pas compatible avec le format DTS Virtual:X. On a tout de même droit à un son relativement détaillé. Mais l'ensemble sonne trop clair et reste beaucoup trop localisé au niveau du téléviseur. On ne profite pas d’une scène sonore large, mais plutôt étriquée, sans basses. Plusieurs modes audio sont disponibles. Évitez de conserver le mode Standard car il est beaucoup trop neutre. Privilégiez le mode Cinéma qui met les voix en avant sans écraser l’arrière-plan sonore. L’ajout d’une barre de son est conseillé.

La télécommande avec 12 services de streaming accessibles, mais pas rétroéclairée

La télécommande livrée avec le téléviseur est assez grande, toute noire, en plastique, sans aucun système de rétroéclairage, ce que nous regrettons toujours. Les touches sont très agréables à manipuler et s’avèrent précises. Elle est originale dans le sens où elle propose douze touches dédiées pour les plateformes de streaming, là où les mieux fournies chez les concurrents en comptent généralement quatre. C’est une intention louable mais si certaines ne sont plus disponibles, à l’image de Salto, cela les laisse sans utilité.

En résumé

Le téléviseur QLED Hisense 65E7KQ PRO offre un bon rapport qualité-prix. Il se distingue par ses capacités en gaming grâce à des fonctionnalités pertinentes et efficaces. On peut également compter sur une compatibilité avec de multiples formats HDR, bien que la qualité de l'image ne soit pas toujours optimale, en particulier dans les zones très lumineuses ou très sombres, avec un contraste relativement faible, tout comme la luminosité. On apprécie l'interface connectée Vidaa, mise à jour, à la fois réactive et complète. Du fait de sa polyvalence, ce téléviseur est adapté à divers usages. Cependant, notez que sa consommation d'énergie peut être relativement élevée.

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Le téléviseur Hisense 65E79KQ PRO par ON-mag

Photos officielles de la TV Hisense 65E79KQ PRO

Spécifications

• Type : TV QLED, Ultra HD (4K), Dolby Vision
• Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm)
• Convertisseur/mise à l’échelle : oui
• Compatibilité : HDR, HDR10, HDR10+, HLG, Dolby Vision
• Système : Vidaa 6.0
• Contrôle vocal : oui
• Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2x entrées HDMI 2.1 dont une eARC, 2x entrées HDMI 2.0, sortie audionumérique optique, 2x prises USB, Ethernet, entrée antenne, entrée satellite, sortie casque, entrée AV analogique
• Pied : 100 x 30 cm
• Dimensions (l x h x p) : 1449 x 895 × 300 mm (avec pied)
• Poids (avec pied) : 18,9 kg
• Prix : 700 €
• Site du fabricant : Hisense

Notre avis

• Usages & fonctionnalités :  (4/5)
• App & ergonomie :  (4,5/5)
• Design/Finition :  (4/5)
• Connectivité :  (4/5)
• Qualité d’image : (3,5/5)
• Qualités sonores :  (3/5)
• Rapport qualité/prix :  (4/5)
• Intérêt :  (4/5)

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